Ted (de 2030) : Les enfants, j’ai acheté la maison où nous vivons bien avant de rencontrer votre mère. Cela demandait beaucoup de travail mais je me l’imaginais bien.
Ted fait visiter une maison à Marshall, Lily, Barney et Robin.
Ted : Un bureau à cylindre ancien ici. J’ai pas encore décidé où je mettrais de la fougère à droite ou à gauche ? Mais bon vous savez, parfois il faut improviser, non ? A gauche. Oh, juste dehors, je veux installer un panier de basket pour les enfants, hein ?
Barney : Ted, ça, c’est ton salon de séduction. Balançoire ici, une arène Jell-O vibrante juste là, une roue à gage vietnamienne ici. Ne demande pas. T’es pas prêt. Et le panier de basket ? Barre de strip extérieur. Nous allons juste dire aux dames d’être prudentes en hiver. Tu penses qu’une langue collée à un poteau gelé est mauvais…
Marshall : Barney, allons dehors quelques secondes.
Lily : Nous avons une confession. Ce n’était pas vraiment pour voir la maison de Ted. C’est une intervention.
Barney : Oh. Dieu merci. J’y vais le premier. Ted, cette maison que tu as acheté pour ton hypothétique famille est vraiment bizarre. On en parle tout le temps dans ton dos.
Ted : Yeah. Cette intervention n’est pas pour moi. Elle est pour toi.
Ted (de 2030) : Pourquoi Barney avait besoin d’une intervention ? Tout commença quelques nuits auparavant.
Quelques nuits auparavant, chez Barney…
Marshall : Barney. Je n’arrive pas à y croire. Ta télé géante est cassée. C’est la folie de mars.
Ted : Okay, euh, je pense que je vois quel est le problème. Barney, tu peux me donner un tournevis ?
Barney : Evidemment. (Il téléphone) Luis. Barney Stinson, appart’ 12h. J’ai 100 dollars si vous pouvez être là en 5 minutes. Merci.
Lily : Tu appelles l’homme à tout faire pour un tournevis ?
Barney : Oui… Il y a un truc à savoir à propos de moi et des outils… Le seul dont je sais me servir est attaché à moi. Et je ne vais pas essayer de le mettre dans la télé. Encore.
Ted : Ok. C’est ridicule. Tout le monde devrait savoir comment utiliser des outils.
On frappe à la porte.
Barney : Et, voilà notre tournevis. (Il ouvre la porte) Les gars, je suis presque sûr que ce n’est pas Luis, mais je ne suis pas sûr de qui ça peut être.
Homme : Barney, j’ai… J’ai reçu ta lettre.
Barney : Papa ?
GENERIQUE
A l’appartement de Ted…
Marshall : Je n’arrive pas à croire que Barney soit en train de parler avec son père.
Robin : Oui, que peut-on se dire après ne s’être pas vus depuis 3 décennies ?
Lily : « Qu’en est-il de ces 30 derniers Super Bowl » ?
Ted : Ok. Maintenant je me sens mal pour m’être moqué de lui à propos des outils. Mon père était celui qui m’a appris toutes ces choses.
Robin : Bien. Pour être honnête, tout le monde a quelques étonnantes lacunes dans son savoir, quelque chose de réellement évident et que je ne sais pas pourquoi vous n’avez jamais appris.
Ted : Okay, mais un tournevis ? Allez, je n’ai aucune lacune c’est fondamental.
Robin : Réellement ? Dois-je rappeler…
Flash-back
Ted, en cours : Daniel Burnham était un architecte au style et à l’esthétique en perpétuel changement ce qui a fait de lui un vrai architecte camé-léon. Et seul le plus talentueux des chamma-léon aurait pu concevoir des chefs d’œuvre classique des beaux arts juste à côté, d’élégants fers à repasser modernes. Son nom aurait tout aussi pu bien être Daniel Chamma-léon.
Etudiante : Euh, professeur ? Vous voulez dire « caméléon » ?
Ted : Betty, je suis sûr que ça se prononce « chamma-léon », donc… Fin de la classe. Pas de devoir, pour un moment.
Fin flash-back
Ted : Ok. J’ai appris le mot en le lisant. Je l’ai toujours prononcé ainsi.
Robin : Oh Ted, ce n’était pas facile. Il t’a fallu beaucoup de cha-ractère pour l’admettre.
Ted : Ok, Scherbatsky. Tu veux te battre ? Je vais me battre.
Robin : Tu veux te battre ? Allons nous battre.
Ted : Biologiste marin.
Robin : S’il te plait, non.
Flash-back
Robin est avec un homme au McLaren’s.
Homme : Alors ça, ça craint. Je dois partir au pôle Nord pour les 3 prochains mois.
Robin : Sérieux ? Le pôle Nord ? Okay, mon vieux, si tu veux rompre avec moi dit-le moi directement. Ne prétend pas que tu vas dans un endroit dont nous savons tous qu’il n’existe pas.
Homme : Hmm, je vais étudier les habitudes sexuelles de…
Robin : De qui ? Les elfes du père noël ? Rudolph ? Tu sais quoi ? Je pars en voyage aussi, Scott. Ca, euh, commence à Narnia. Ca marche et c’est la route au dessus de Candyland, et puis, hey, félicite-moi, car je suis le nouveau professeur de défense contre les forces du mal à Poudlard. Expelliarmus !
Scott : Robin, le pôle Nord existe vraiment. Tu le sais, non ?
Robin : Alors, tu veux manger une pizza plus tard ? Ou…
Scott : Je pense qu’on devrait rompre.
Fin flash-back
Robin : Je pense toujours à lui sous la douche.
Barney rejoint les autres chez Ted.
Ted : Hey, dis nous tout.
Barney : Par où je dois commencer ?
Flash-back
Barney est avec son père au bar.
Père : Je ne sais pas par quoi commencer.
Barney : Ouais. Je pense que j’ai besoin d’un verre.
Père et Barney : Moi aussi. Glen McKenna, soigné.
Père : Bien la commande. Tape là.
Barney : Regarde, ça fait 30 ans. Et tu veux juste tout effacer ? Ca, ça va me prendre quelques minutes.
Père : Ouais. Je comprends. Au fait, ta putain de cravate, c’est de la soie italienne ?
Barney : Je t’aime papa. Je suis si heureux, nous sommes les meilleurs amis maintenant. Fais comme Poppey !
Père : Et voilà !
Barney : Ah !
Fin flash-back
Barney : Les gars, mon père est génial. Il est la mère de tous les pères. Ecoute ça..
Flash-back
Barney : Quand j’étais un gamin, tu étais un coureur. Tu le fais toujours ?
Père : Plus maintenant. En 83, je portais le matériel des Stones à travers l’Allemagne de l’Ouest et leur chef de tournée a perdu ses bras pendant que le bus traversait un tunnel.
Barney : Gore !
Père : Pour la faire courte, j’ai été à la gestion des visites depuis, et ce mec est obligé de faire des high-five avec sa tête maintenant.
Barney : T’es marrant toi. Mon père est marrant.
Fin flash-back
Barney : Donc, toutes ces années, il y a eu cette unique question que je mourrais d’envie de lui demander.
Lily : Pourquoi tu m’as abandonné ?!
Marshall : Pourquoi tu as attendu si longtemps pour me contacter ?!
Robin : Tu m’as déjà blessé avant, pourquoi devrais-je te faire confiance maintenant ?
Flash-back
Barney : Est-ce que tu… tu t’es beaucoup envoyé en l’air ?
Père : A plein temps ! Observe.
Il obtient le numéro d’une femme.
Barney : Oh mon Dieu. Ca t’as pris 5 minutes.
Père : Oh, était-ce si long ? La vie est trop courte pour des discussions de femmes.
Barney : Tu es un maitre. You are legen… wait for it…
Fin flash-back
Barney : …Daddy ! Legendaddy ! Le mec est un Dieu. Et il est toujours là…
Flash-back
Père : Alors je vais à Sydney demain avec Bon Jovi. Je serai sur la route le reste de l’année.
Barney : Oh, c’est cool.
Père : Dis, tu veux te joindre à moi pour le tour en Asie ?
Barney : Ca va être le deuxième truc le plus fun que j’ai déjà eu sur une jambe asiatique.
Fin flash-back
Lily : Barney, on… on sait que tu es surexcité mais juste… soit prudent.
Barney : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Ted : Bah, cet homme a fait s’écrouler ta vie entière. On dirait qu’il te dit uniquement ce que tu veux entendre.
Robin : Barney, on veut seulement ne pas te voir souffrir.
Barney : Tout d’abord, Robin, mon père peut battre le tien. Secondo, tu n’as pas à t’inquiéter. Il est cool. Maintenant excusez-moi. Il faut que j’aille renouveler mon passeport et prendre une roue à gage vietnamienne de voyage. Ne demande pas, tu n’es toujours pas prêt.
Ted, Robin, Marshall et Lily sont au McLaren’s.
Ted : J’espère que le père de Barney ne prétend pas être quelqu’un qu’il n’est pas, tu vois ?
Lily : Ouais. Ca serait Jerry un vrai chamma-léon.
Ted : Tu as aussi des lacunes Lily.
Lily : Tu n’as rien sur moi.
Flash-back
Marshall : Hé Lily, tu peux me jeter une bière ?
Lily : Bien sûr, mon cœur.
Elle lance une bière et l’envoi contre le mur.
Fin flash-back
Ted : Tu es maladroite.
Lily : Ce n’est pas vrai.
Marshall : Lily, à notre appartement, tu es celle qui pisse sur le sol.
Robin : Oh, mon Dieu. Le père de Barney.
Père : Bonjour, euh, vous êtes les amis de Barney, n’est-ce pas ?
Marshall : Oui, mais vous n’étiez pas censé gérer des tournées en Australie ?
Père : Quoi ? Non, je… je suis moniteur d’auto école à White Plains. Et j’ai besoin de votre aide… Barney ne répond pas à mes appels.
Lily : Comment ça Barney ne répond pas à vos appels ? Il a dit que vous aviez passé une soirée géniale.
Père : Ca ne s’est pas passé comme ça.
Flash-back
Père : Je ne sais pas comment commencer.
Barney : Oui. Je pense que j’ai besoin d’un verre.
Père : Moi aussi.
Barney : Glen McKenna, soigné.
Père : Du lait, écrémé.
Barney : Du lait ? Oh, tu commences léger. Nuit de folie ?
Père : Je veux dire, entre toi et moi, j’ai eu beaucoup de reflux gastrique la nuit dernière.
Barney : Waouh.
Père : Tu penses que c’était le hot-dog ? J’ai du prendre 4 Smecta. J’ai été comme ça jusqu’à 9h30.
Barney : Hey, um… Quand j’étais gamin, tu faisais des tournées, tu fais toujours ça ?
Père : J’ai changé de bord il y a des années. Je peux t’expliquer, je suis un moniteur d’auto école, maintenant, tu saisis non ?
Barney : Oui, non, j’ai saisi. Hum, mais quand j’étais enfant, tu étais ce fou furieux.
Père : Oh, je sais. J’étais un gros fêtard.
Barney : Ouais, ok, tu vas vers les bonnes choses.
Père : Les drogues, l’alcool, les femmes…
Barney : Oui, oui, oui.
Père : J’étais hors de contrôle.
Barney : Hors de contrôle.
Père : Donc quand ta mère m’a dit que je pouvais plus te voir, ça été très dur pour moi. Je suis vraiment désolé.
Barney : Tu t’es déjà tapé Stevie Nicks ?
Fin flash-back
Père : Barney s’en fichait de mes excuses. Il voulait juste que je sois cool. Je voulais tellement renouer avec lui, j’ai fait quelque chose dont je ne suis pas fier. J’ai commencé à fanfaronner.
Flash-back
Père : Je parie que tu l’ignorais, mais j’ai publié deux histoires vraies à propos des asperges et un roman. On m’a crédité en tant qu’inventeur du mot « furgling ». Ca veut dire maladroit pour les clés. Alors, tous les juges du comté ont commencé à scander « Plus de quiche, plus de quiche ! » Je pense que l’on pourrait m’appeler le LeBron James des rideaux.
Fin flash-back
Père : Je pourrais dire qu’il voulait que je sois le plus gros homme à femme, alors…
Flash-back
Père : Elle est canon, hein ?
Barney : Je suis sûr que tu es un vrai joueur.
Père : A temps plein. Observe. (Il accoste une femme) Excusez-moi, c’est mon fils là-bas. J’essai de renouer le contact depuis 30 ans, voudriez-vous juste écrire 10 chiffres ici pour que je puisse l’impressionner ? S’il vous plait, je suis désespéré.
Barney : Oh, mon Dieu, tu as la classe. Pense à tous les rôles que nous pourrions jouer en tant que duo père-fils. Il y aurait « Le père connait les seins » comme « La dynastie des Bush », le « tel père, tel fils ».
Père : Oh, non, non. Je ne peux plus faire ça.
Barney : Quoi ?
Père : J’ai une famille maintenant. C’est ma femme Cheryl, ma fille Carly… Elle est à la fac. C’est mon fils J.J. J’espérais que tu passerais dîner à l’occasion et que tu puisses les rencontrer.
Barney : Vous portez tous des pulls identiques. C’est mignon. Ecoute, je dois y aller, Jerry. Mais, c’était bien. Je suis content qu’on l’ai fait.
Fin flash-back
Jerry : Je l’ai fait attendre toutes ces années pour moi et… je ne suis pas la personne qu’il voulait que je sois. Je sais que ce n’est pas lui rendre service mais… J’ai besoin d’une autre chance pour renouer avec mon fils.
Retour à l’intervention de Lily, Marshall, Robin et Ted pour Barney.
Lily : Nous pensons que tu devrais lui accorder une autre chance. C’est la vraie raison pour laquelle nous sommes ici. Il habite à 10 minutes d’ici.
Barney : Quoi ?
Marshall : Tu dines avec lui ce soir.
Barney : Non, certainement pas. Ecoute, je l’ai rencontré. Ce n’est pas mon type de ‘Bro’ et c’est comme ça.
Robin : Es-tu sûr que ce n’est pas plus que ça ?
Barney : Les gars, sortez-vous ça de la tête. Je ne reparlerai plus jamais à mon père.
Marshall : Non, Barney. Je ne reparlerai plus jamais à mon père. Mais ton père est en vie et il vit juste en bas de la rue.
Barney : Bien. Je vais partir.
Marshall : Génial. Hum, Lily, les clefs. (Elle les lance trop fort) Je suis littéralement à 20 centimètres de toi.
Ted (de 2030) : Et ainsi Barney accepta de donner une autre chance à son père.
Barney est chez son père.
Femme : Bonjour, vous devez être Barney. Je suis Cheryl. C’est formidable que je vous rencontre enfin. J’adore ce costume.
Barney : Oh, merci beaucoup. Et j’adore votre… manteau. J’adore votre manteau.
Jerry : Oh, c’est le votre, Barney. Je vous l’ai pris.
Barney : Bien, je l’adore. C’est un bon moyen de couvrir ce fauteuil.
Marshall, Robin, Ted et Lily attendent en voiture.
Lily : Et maintenant, on patiente.
Marshall : Hey, je sais comment passer le temps. Un petit jeu stupide. Robin, renne : Vrai ou faux ?
Robin : Ca va, je ne suis pas une idiote. Renne est évidemment f… vr… faux ?
Marshall : Voilà ! Je suis entouré par une bande d’incapables. La bonne chose c’est que je n’ai aucun manquement dans ma culture. Je suis parfait. Pour l’amour de Dieu, arrêtez s’il vous plait.
Lily : Qu’est-ce qu’il y a, bébé ?
Marshall : Vous me traitez comme si j’étais un enfant depuis que mon père est décédé.
Robin : Ce n’est pas vrai.
Lily : Robin, ne contredit pas Marshall.
Marshall : Je l’ai d’abord noté au bar.
Flash-back
Marshall : Salut, Lily. Tu peux m’apporter un mojito ? Normalement, tu te serais foutu de moi pendant une heure pour avoir parler avec une voix d’adolescente pré-pubère mais rien. Donc j’ai commencé à vous tester. (Chez Ted…) La menace fantôme est de loin le meilleur des Star Wars.
Barney : Il a bien vieilli, c’est pour ça.
Marshall : Les gars, vous aimez mon nouveau tatouage ?
Robin : Carrément, ça déchire mon frère.
Marshall : Et une fois que je l’ai réalisé, j’ai commencé à faire des trucs hallucinant pour tester vos limites. (Au bar…) Hey, c’est Rex, un oppossum. Je l’ai trouvé dans une poubelle. Il va vivre avec nous maintenant.
Lily : Je l’adore.
Fin flash-back
Marshall : Lily, nous vivons avec un oppossum. Rex est violent, et il nous déteste.
Lily : Mais bébé, tu viens juste de perdre ton père. Aucun d’entre nous ne voulait te bouleverser.
Marshall : S’il vous plait, si vous voulez vraiment m’aider à surmonter la pire tragédie de ma vie, je vous prie d’en provoquer une nouvelle. Mais pas comme Rex a essayé de le faire dans mon sommeil la nuit dernière.
Chez le père de Barney…
Cheryl : J.J, le diner est servit.
Jerry : Quand je t’écrivais des lettres, j’ai trouvé ça. Tu étais probablement trop jeune pour t’en souvenir mais c’était toi, moi, et bien sûr les ZZ Top.
Barney : Je m’en souviens. J’étais monté sur leurs genoux en leur disant ce que je voulais pour Noël.
Jerry : Oui, j’adorais t’emmener dans les coulisses. Tu étais le plus cool des enfants.
J.J : Salut Barney, c’est super d’enfin te rencontrer.
Barney : J.J, je suis en train de parler à papa là.
Marshall : Sérieusement, ça suffit. Quels sont mes défauts ?
Ted : Et bien, je suppose que peut-être l’un de tes défauts est que tu ne peux pas cligner des yeux.
Flash-back
Au bar…
Marshall : Tu ne penses pas que nous devrions peut-être rentrer à la maison et euh, « faire la lessive » ?
Chez Ted…
Lily : Tu ne peux pas avaler des comprimés.
Fin flash-back
Robin : Oh, oh, j’en ai un. Tu penses que John Kennedy et Jack Kennedy sont la même personne. Pas vrai ? Quoi ?
Jerry : Donc, Barney, tu as un job assez important dans une banque d’après ce que j’ai compris.
Barney : En effet, je me fais un fric fou. Tu te fais combien J.J ?
J.J : J’ai 11 ans.
Barney : Oh, ça va, tu nous la fais pas. Je parlais d’argent.
Cheryl : En fait, J.J a un boulot. Dis-lui, J.J.
J.J : Je suis livreur de journaux.
Barney : C’est le bon moment pour se lancer dans la presse écrite. J’ai raison papa ?
Jerry : Bien joué, Barney.
Cheryl : Jerry.
Jerry : Ca va, on rigole. Ce sont juste des taquineries entre deux frères longtemps séparés.
Cheryl : J.J est un excellent basketteur.
Barney : Euh, ne prend pas pour le sportif, Jayj. Papa, regarde ça ! (Il essai de tordre sa fourchette puis prend une bougie et la casse en deux) Biceps ! Quel sport pratiques-tu ?
J.J : Troisième mi-temps.
Barney : Ca fait comme si tu avais tes troisièmes règles. J’ai raison papa ?
Jerry : Touché encore !
Cheryl : Jerry !
Jerry : Oh, d’accord, Barney. Euh, peut-être que ça suffit.
Barney : Pourquoi ? C’est J.J qui a commencé. De toute manière, que veut dire J.J ? J… Jerky… Jerkface ?
Jerry : J.J est l’abréviation de Jérôme Junior.
Barney : Jérôme Junior ? Oh… Il a été nommé d’après toi. Excuse-moi.
Barney sort de table.
J.J : J’aime avoir un frère.
Ted : tu mets toujours trop d’eau dans la semoule.
Marshall : Oui, je noie ce fils de…
Robin : Tu manques constamment une boucle de ceinture.
Marshall : C’est comme si j’étais aveugle.
Lily : Tu es trop vieux pour demander à voir le cockpit.
Marshall : Oh, oh. Les gars, mon père vient de mourir.
Lily : Oh, chéri.
Marshall : Non, je plaisante. Génial. Ca m’a vraiment manqué, vraiment.
Barney est debout sur le capot de la voiture et essai d’enlever le panier de basket.
Jerry : Barney, qu’y a-t-il ?
Barney : C’est le mien.
Jerry : Je ne comprends pas.
Barney : J.J a une enfance, un père, une vraie famille et un panier de basket ? Non, non, j’en ai marre, je prends le panier. Je le ramène avec moi.
Jerry : S’il te plait, descend et parle-moi.
Barney : Pourquoi ? Pourquoi je devrais ? Tu crains, ok ? Tu es juste un père craignos qui vit en banlieue.
Jerry : Pourquoi ça t’énerve autant ?
Barney : Parce que si tu peux être ce père de banlieue, pourquoi tu n’as pas pu être ce père pour moi ?
Jerry : Ecoute, Barney, je sais que j’ai merdé…
Barney : Merdé n’est pas vraiment adapté à la situation.
Jerry : Je sais, je sais, je sais ! Je veux arranger ça, même si je ne sais pas trop comment le faire ! Je ne ferai rien. Tu ne le décrocheras pas comme ça. (Il tend un tournevis à Barney qui tape avec sur le panier). Barney, Barney ! Met la pointe dans le trou. C’est ça. Maintenant tourne. Droit, de droite à gauche. Je n’ai pas une bonne excuse, Barney. Il m’a fallu des années avant de pouvoir me regarder dans le miroir pour la manière dont je t’ai laissé. Il m’a fallu du courage pour t’envoyer ces lettres. Plus de courage que jamais. Je te dois tellement d’excuses, et je… Je ne sais pas par où commencer.
Barney : Tu veux bien m’aider ?
Jerry : Voilà, je l’ai. Ecoute, si tu… te sens prêt, rien ne me ferais plus plaisir que faire partie de ta vie.
Barney : Au revoir.
Ils reviennent dans la maison de Ted. Barney tient son panier de basket dans sa main.
Lily : Tu es sûr de ne pas vouloir en parler ?
Barney : Je vais bien. Hey Ted !
Ted : Ouais, mec ?
Barney : Tu, euh, tu veux toujours un panier de basketball ?
Ted : Euh, j’aimais bien ton idée de barre de strip-tease extérieure.
Marshall : C’est cool.
Barney : Non, vous aviez raison. Un enfant a besoin d’un panier.
FIN