Ted (de 2030) : Mon premier baiser avec Zoey était génial, et compliqué.
Ted : Ecoute… C’est dur pour toi en ce moment. Traverser un divorce, être célibataire, trouver ta véritable nature.
Zoey : Tu sais mettre l’ambiance.
Ted : Je veux bien… qu’on prenne notre temps. Faire ça bien.
Ted (de 2030) : Mes amis ont été très compréhensifs.
Au Mclaren’s…
Barney : Tu t’y prends mal.
Lily : Des couples de ma maternelle vont plus vite que vous deux. Mais leur vie de famille n’est pas géniale.
Ted : Je n’arrête pas de proposer des rencards romantiques, et elle ne fait que refuser. Ce soir, elle veut que je vienne pour faire des cookies.
Robin : Traduction : plan cul.
Barney : Le vrai plan cul.
Lily : Sergent Plan cul, au rapport.
Ted : N’importe quoi. Elle veut juste cuisiner.
Robin : Un mec qui veut un plan cul le fait bourré, du genre : « T’es libre ? » Mais quand une fille est en manque, elle invente une véritable excuse pour cacher le fait qu’elle veut du bon temps. C’est ça, la classe.
Ted : Attends… C’est ce qu’elle entend par « faire des cookies » ?
Lily : T’es sérieux ? Il commence à faire chaud dans la cuisine, et vous commencez à lécher les doigts de l’autre. En un rien de temps, elle s’allonge sur la table, et tu la fesses à coup de spatule. Elle crie : « Arrête, Marshall ! » Mais c’est pour dire : « Plus fort ! »
Ted : Il est parti depuis longtemps, non ?
Lily : Tellement. Mais il compte y rester davantage. Sa mère se sent très seule depuis l’enterrement. Il est devenu son larbin. Mais c’est la Saint Valentin. Ce sera pas pareil, si on regarde pas Predator ensemble.
Ted (de 2030) : Je vous explique. Lors de leur première Saint Valentin…
Flash-back
Ted (de 2030) : …ils avaient prévu de regarder Nuits Blanches à Seattle.
Marshall : J’ai dû voir ce film au cinéma au moins 5 fois, mais jamais avec la bonne fille.
Lily : Contente que ces filles ne soient pas faites pour toi.
Marshall : Quelles filles ?
Télé : S’il saigne, on peut le tuer.
Ted (de 2030) : Mais le frère de Marshall avait enregistré Predator. Et c’est devenu une tradition.
Fin flash-back
Barney : Tu as l’air vraiment seule.
Lily : C’est le cas. Ce matin, j’ai pleuré…
Barney : Laisse papa parler. La solitude. Le spectre sombre de la Saint Valentin approchant à grands pas. Les deux ingrédients clés de ma journée préférée, le 1 » Février : Le Jour du Désespoir.
Robin : N’importe quoi.
Barney : Non, c’est vrai. De même que la Saint Valentin, le Jour du Désespoir existe depuis longtemps. Les mariages étaient interdits sous le règne romain, alors Saint Valentin opérait en secret avec le risque d’être tué.
Ted : Ca, c’est vrai.
Barney : Je n’ai pas fini.
Ted : Ca, non.
Flash-back
Barney : Aux côtés de Saint Valentin se tenait son meilleur pote, Saint Désespoir, venu cueillir les demoiselles d’honneur.
Saint Désespoir : Tu l’as vu. Son corps vaut un X.
Saint Valentin : C’est parti. Donne m’en V.
Femme : Jupiter, quel avenir me réserves-tu ? Quinze ans et toujours pas mariée.
Saint Désespoir : Moi qui croyais que Pompéi était en feu.
Fin flash-back
Barney : Toutes les femmes veulent un rencard ce jour-là. Ce besoin atteint son apogée le 13 Février. Une nuit féérique, où une dix se trouve quatre, avec l’enthousiasme dépravé d’une deux. Mais il y a une chose qu’on ne peut faire.
Robin : Dis « veuves ».
Barney : Peu importe où tu es, ou sous qui tu es, tu dois rentrer seul à 23h59. Sinon, tu es pris pour la Saint Valentin.
Robin : Cette journée, elle implique que les célibataires flippent pour la Saint Valentin.
Barney : C’est faux.
Robin : En fait, je vais passer mon 13 Février avec des amies célibataires…
Barney : Connerie.
Robin : …qui s’en fichent totalement.
Barney : Conneries.
Robin : On fêtera le fait qu’on a pas à passer cette soirée avec un de ces mecs qui offre des roses et des chocolats. Ne le prends pas mal.
Ted : Ce n’était pas le cas jusqu’à maintenant.
GENERIQUE
A l’appartement de Ted…
Lily : Je vais dans le Minnesota pour voir Marshall. Il ne devrait pas être seul pour prendre soin de sa mère.
Barney : Tu deviens folle toute seule ?
Lily : Carrément !
Flash-back
Lily dort avec le t-shirt de Marshall.
Lily : J’ai enfilé le maillot de Marshall sur mon oreiller de corps. Et puis, les choses se sont emballées. (Lily a préparé un dîner) Je suis désolée de t’avoir crié dessus.
Fin flash-back
Lily : Je l’appelle « Marshoreiller ». Et il m’appelle… pas, car c’est un coussin.
Ted entre à l’appartement.
Robin : Comment étaient tes « cookies » ?
Ted (de 2030) : Pas facile, comme question. En fait…
Flash-back
Ted arrive chez Zoey.
Zoey : C’est un sac pour la nuit ?
Fin flash-back
Lily : T’as amené un sac pour la nuit ?
Ted : Je devais rester là-bas.
Barney : On t’a dit : « tu vas baiser. » Pas : « Prendre une valise. »
Robin : Elle a dit quoi ?
Ted : Que j’étais trop présomptueux, et m’a renvoyé. Je n’étais pas chargé.
Robin : Tu avais tes pantoufles ?
Ted : Ce ne sont pas des pantoufles. Ce sont des chaussons semelles.
Dans le Minnesota, Lily est arrivé chez la mère de Marshall.
Judy : Quelle belle surprise ! Marshall sera ravi.
Lily : Vous tenez le coup ?
Judy : Ca va. Je me sens un peu seule. On m’a suggéré un oreiller de corps, mais je ne suis pas folle.
Marshall : Désolé de te le rappeler, mais c’était l’heure du camembert il y a au moins 10 minutes. Qu’est-ce que tu fais là ?
Lily : Je voulais te faire la surprise.
Marshall : Ca alors, c’est mignon. Je suis si content. Au fait, maman, tu as pensé aux piles ?
Judy : A l’étage, à côté de ton linge lavé et plié.
Marshall : Je veux pas qu’elle me lâche. Je suis en train d’exploser les scores. Je reviens. Je t’aime, Lily. T’es la meilleure, maman.
Judy : Je ferais tout pour mon Nounours. Fais-le partir de la maison. Rentre à New-York avec Marshall. Je t’en supplie.
Lily : Il ne vous aide pas ?
Judy : Au début, si. Mais quand il a vu que j’allais mieux, il a régressé. Il reste dans sa chambre à longueur de temps, à jouer aux jeux vidéo. Il est en train d’exploser les scores, mais bon…
Lily : Je vais lui parler.
Judy : Je veux être là pour lui, mais il est redevenu ado. Je l’ai même surpris en train de se masturber. Il regardait des photos de son père, allongé sur son lit. C’est de la masturbation émotionnelle, non ?
Ted ouvre la porte de l’appartement.
Ted : C’était idiot de penser que…
Zoey : J’ai un peu exagéré. Je t’ai invité pour « faire des cookies ». On sait ce que ça veut dire.
Ted : C’est sûr.
Zoey : J’ai vu les pantoufles dans ton sac, et d’un coup, tout est devenu sérieux. Et depuis, je me demande… si je suis prête. Et la réponse est oui.
Ted : Ce sont des chaussons semelles.
Zoey : Change pas de sujet.
Lily apporte un plateau repas à Marshall.
Lily : Ta mère m’a demandé de te monter ça. Elle a glissé sur ta Hot Wheels.
Marshall : Ma voiture va bien ?
Lily : Elle va bien, mais, Marshall, je pensais que t’étais ici pour prendre soin de ta mère. Là, c’est elle qui prend soin de toi.
Marshall : Elle aime se sentir désirée. En la laissant s’occuper de moi, je prends soin d’elle. Elle est dans le noir. Elle en a besoin. Maman, tu as oublié mon chocolat avec la paille tourbillon.
Judy : J’arrive de suite.
Marshall : Elle en a besoin.
Lily : C’est la Saint Valentin, demain. T’as pas envie d’être à la maison, à se câliner sous la couette, regarder Predator utiliser sa vision thermique pour chasser des proies sans défense ?
Marshall : On pourrait regarder Predator ici. Ma mère peut aller le louer quand elle aura déneigé la voiture.
Lily : Ta mère veut que tu partes.
Marshall : Quoi ?
Judy : Il te faut autre chose ?
Marshall : Tu veux que je parte ?
Judy : Grand Dieu, non ! Bien sûr que non !
Lily : Mais vous avez dit…
Judy : Si Marshall restait ici à jamais, je serais la plus heureuse des mères du Minnesota. (Murmurant…) Fais-le partir !
Zoey : Demain, c’est la Saint Valentin !
Ted : Il y a ce restaurant italien sur la 79ème, qu’on m’a recommandé.
Zoey : Je serais ravie avec un dîner fait maison. Si c’est avec toi.
Ted : Demain soir, chez moi.
Zoey : Je suis prête, Ted. Et je compte rester. J’ai hâte de fêter notre première Saint Valentin. On s’en souviendra longtemps.
Ted et Robin sont au McLaren’s.
Ted : Ce n’est pas génial ?
Robin : Si tu le dis.
Ted : Comment ça ?
Robin : Elle sort d’un mariage, ce n’est pas évident. Je flippe rien qu’en t’écoutant. J’entends mon cœur faire un drôle de bruit.
Ted : Ce n’est pas romantique ? Que Zoey et moi soyons ensemble à la Saint Valentin. Robin : Ca ne fait qu’augmenter la pression. Heureusement que tu es sûr.
Ted : Qui a dit que je ne l’étais pas ? Je suis content de cette relation sérieuse. Maintenant. Et si ça ne marche pas, je serais le diable, parce qu’elle sortira d’un divorce. Mais ça va marcher. Alors, arrête de flipper. Arrête de flipper !
Ted (de 2030) : Les enfants, je ne suis pas très fier de ce qui suit.
4 heures plus tard… Ted est dans le Minnesota.
Ted : Je viens pour Marshall.
Ted (de 2030) : Et finalement, le Jour de Désespoir se changea en Nuit du Désespoir…
Robin et Barney sont au bar.
Barney : Ces filles ont faim d’attention masculine. C’est comme être un chasseur, et que le cerf vient vers toi, s’attache à ton capot et te supplie de le monter.
Robin : C’est Bev et Anna, mes collègues et amies. Bev, Anna, voici Barney, un sacré sociopathe et mon ex.
Barney : Enchanté. C’est le français pour : « Pourquoi le violet ? »
Robin : A la Saint Valentin, tout le monde est en rose et rouge, alors Bev, avec attention, a suggéré le violet, pour marquer notre désintérêt.
Bev : Les couleurs expriment nos émotions. Violet pour la fierté. C’était débile.
Anna : Regarde-moi. Ce n’est pas débile. Ce soir, nous sommes les reines.
Robin : Et on se fiche de cette fête débile et sexiste.
Barney : Je t’en prie. Autant corner les pages d’un catalogue de mariage tout en mangeant le chocolat que tu t’es faite livrer de la part de ton « fiancé » que l’on n’a jamais vu.
Bev : Gérard existe !
Dans le Minnesota… Ted et Marshall jouent aux jeux vidéo.
Lily : Tu devais pas dire à Marshall de rentrer à New-York ?
Ted : Oui, mais ça bouge tellement vite à New-York. Pourquoi ne pas attendre que la Saint Valentin soit passé ? Et on aide sa maman. Mme Eriksen, on n’a plus de Sunny Delight !
Judy : Du jus d’orange, ça vous va ?
Marshall et Ted : Non !
Barney : Quand ton « fiancé » reviendra du Pérou où il soigne des fentes labiales, prenez une photo de vous ensemble, et là, je te croirai.
Bev : Il va au Kenya après le Pérou.
Femme : Désolée d’être en retard.
Robin : Nora, Barney. Tu veux voir Anna le battre au bras de fer ?
Barney : J’ai glissé !
Lily : Marshall, je rentre.
Marshall : Quoi ?
Lily : Mon vol part ce soir avant la tempête, et je veux que tu rentres avec moi.
Marshall : Je peux pas, ma mère a besoin de moi.
Lily : Ca lui est d’une grande aide de te voir jouer à Super Mario Kart 14 heures par jour.
Ted : Tu as Super Mario Kart ?
Marshall : Bien sûr.
Lily : Mais ta mère n’a pas besoin de toi. Ta vie à New York a besoin de toi. Vraiment besoin de toi.
Marshall : Ne pars pas.
Lily : Rentre vite à la maison.
Barney : Donc, gymnaste olympique ?
Femme : Médaille d’argent.
Barney : Désolé, il n’y a que l’or qui compte.
Femme : Mon père a dit ça aussi.
Barney : Réception parfaite. Commence à t’étirer et je… reviens tout de suite. (Barney revient vers Nora) Juste une question. Pourquoi tu portes pas de violet ?
Nora : J’ai dit que j’avais oublié, mais je boycotte leur protestation. Tu peux garder un secret ?
Barney : Oui.
Nora : J’adore la Saint Valentin.
Barney : Mon Dieu, moi aussi ! N’est-on pas sur la même longueur d’onde ?
Nora : T’es un romantique incurable.
Barney : Coupable. C’est embarrassant, mais chaque année, j’achète des fleurs et des chocolats, même si je suis seul. Juste au cas où.
Nora : Nous sommes pitoyables.
Barney : Trop.
Nora : Même s’il y a une différence entre nous deux.
Barney : Ah ?
Nora : Je ne dis pas ça pour coucher avec toi.
Marshall : Mon père me manque. Il me manque tellement.
Ted : Je sais.
Marshall : Enfant, on passait nos étés à la péninsule du Michigan. Chaque année, on arrivait au milieu de la nuit. C’était le noir complet, au milieu des bois. Je ne voyais rien, mais je me sentais en sécurité, parce que mon père conduisait. C’était une sorte de super héros qui voyait à travers les ténèbres. Maintenant, il est parti. Et c’est le noir complet. Je vois pas où je vais. Je ne vois rien.
Barney : D’accord. Je me moquais de toi. Mais je te rendais service. On est le 13. Un jour comme beaucoup nomme Jour du Désespoir. C’est pas rien. Et toi, t’arrives et tu te dis romantique ? Ca a l’air un peu désespéré.
Nora : De savoir ce qu’on veut ? La vie est courte, Barney. Qui veut passer la Saint Valentin seul, à éviter de penser que personne ne l’aime, avec une activité barbante ?
Barney : Ou tu pourrais faire le 47ème tournoi semestriel de Laser Tag de Poughkeepsie.
Nora : Je n’ai pas compris un seul mot.
Femme : Je suis toute étirée !
Barney : Laser Tag, leçon n°1.
Marshall : Merci d’être venu. Ca ne dérange pas Zoey que tu sois ici pour la Saint Valentin ?
Ted : Techniquement, elle ne le sait pas… encore.
Marshall : Quoi ?
Ted : Avec Zoey, tout va très vite, et le divorce complique tout. J’avais besoin de recul.
Marshall : Tu ne prends pas de recul. Tu t’enfuis. Et te cacher ici ne résoudra rien. Tu te terres dans le Minnesota pour fuir la réalité. On rentre à New York ce soir.
Ted : On est coincés. Lily a eu le dernier vol.
Marshall : On ira en voiture. Il faut retourner à la vraie vie. Il est temps de grandir. Maman, tu pourrais nous faire des sandwichs pour la route ? Enlève les croûtes ! Non, qu’est-ce que… On est des hommes. Maman, laisse les croûtes !
Barney : Ils forcent leurs adversaires à se disperser pour les surprendre et les abattre sans pitié. C’est ainsi que Boy Scout Troop 15 est devenu champion en 2010.
Nora : Ca a l’air super !
Barney : Ca l’est. Et si on gagne, on a une pizza offerte. Ma coéquipière pour demain.
Robin : Ah oui, j’ai accepté.
Nora : Où sont Bev et Anna ?
Flash-back
Bev : On décolle.
Robin : Quoi ?
Anna : Ces mecs nous paient des hot dogs chez Grey’s Papaya.
Robin : Et c’est tout ? Deux guignols vous offrent des saucisses et c’est fini ? Et notre amitié ? La solidarité ? Le violet ?
Bev : Demain, c’est la Saint Valentin.
Robin : On s’en fichait, non ?
Anna : Tu trouveras quelqu’un. Tu es une reine. Tu as tellement à offrir. Mais change de coiffure.
Fin flash-back
Barney : Je te le dis. Le pouvoir de la Saint Valentin. Je suis Huey Lewis, et voici les nouvelles.
Nora : Je vais y aller aussi.
Barney : Pars pas ! Un tour de magie ?
Nora : J’ai rencard avec mon oreiller. Pas littéralement. Je ne suis pas folle. Boy Scout Troop 15 n’a pas une seule chance.
Nora part laissant Robin seule avec Barney.
Robin : En parlant du pouvoir de la Saint Valentin…
Barney : De quoi tu parles ?
Robin : Arrête. Il est minuit passé. Le Jour du Désespoir est fini, mais toi, tu n’as rien fait. Tu sais pourquoi ? Tu l’aimes.
Barney : Pas du tout. Elle est vulgaire. Tu l’aimes. Tu penses qu’elle sent la pluie.
Robin : Peu importe.
Marshall conduit pendant que Ted dort.
Voix du père de Marshall : J’ai un secret. Moi non plus, je n’y voyais rien. Je continuais de conduire en priant le ciel. Attention ! Je t’ai eu !
Ted (de 2030) : On a roulé toute la nuit de la Saint valentin. Il n’y avait aucune trace de ma peur, sauf…
Zoey frappe chez Ted.
Zoey : Un sac pour la nuit dans ton propre salon ? On fait la paire.
Ted : C’est plutôt présomptueux.
Barney est au Laser Tag et téléphone à Robin.
Barney : Robin, t’es où ? Ces Boy Scouts ont bien grandi. C’est terrifiant !
Robin : Changement de programme. Joyeuse Saint Valentin.
Nora : Robin m’a dit que tu étais là.
Ted (de 2030) : Et c’est comme ça que pour la première fois, Barney Stinson eut un rencard à la Saint Valentin.
Un enfant passe et tire sur Barney.
Nora : Tu seras vengé.
Lily regarde la télé quand Marshall arrive.
Télé : Allez ! Je suis là ! Tue-moi !
Lily : Bébé ! Tu es de retour.
Marshall : Joyeuse Saint Valentin, Lily Pad.
Lily est assise sur le canapé avec son Marshoreiller.
Lily : On savait que ça se finirait un jour.
FIN