Ted (de 2030) : Les enfants, après qu’Oncle Marshall ait perdu son père, il a décidé de rester pour s’occuper de sa mère. Mais plus il restait… plus il semblait n’avoir jamais quitté le Minnesota…
Marshall : Résidence Eriksen, Marshall à l’appareil.
Robin : C’est trop mignon. Redis-le.
Marshall : Non. Ca s’appelle les manières, abrutie. Alors… Quoi de neuf à New York ? Dis-moi quelque chose.
Robin : Il y a bien un truc qui se passe. Hum, c’est à propos de Ted… et Zoey.
Flash-back
Ted (de 2030) : Les enfants, souvenez-vous, Zoey et moi nous étions rencontrés car elle essayait de sauver un vieil immeuble de la démolition, remplacé pour un nouvel immeuble que j’avais été engagé pour dessiner. Et jusqu’ici, malgré tout ça, on avait tous réussi à devenir amis. (Décembre 2010…) Ce qui nous amène à cette soirée où Tante Robin avait décidé de préparer le dîner.
Chez Ted, la table est prête avec le repas carbonisé.
Robin : J’ai cru que le four était en Celcius.
Ted : C’est bon. On a des Hot Dogs.
Lily : Ouais, et c’est pas comme si on pouvait rater un hot dog. Oh, mon Dieu. C’est trop bon. Je vais le finir dans les toilettes.
Zoey : Quelqu’un peut me passer le ketchup ?
Barney : J’espère que ce hot dog va pouvoir passer.
Ted passe le ketchup à Zoey qui le fait tomber.
Zoey : Oh. Oups.
Ted : On dirait que quelqu’un va sortir dans le froid pour chercher du ketchup.
Zoey : Oh, arrête, j’ai ramené le vin.
Ted : Qui est complètement fini.
Marshall : Oups.
Zoey : Voilà ce qu’on va faire… Tu ramènes la bouteille de ketchup, je ramène les 3 suivantes.
Ted : Hum, voilà ce qu’on va faire… Rien.
Zoey : Je ramène les 100 prochaines.
Ted : Ca marchera pas !
Zoey : Un rencard avec ma séduisante cousine ?
Ted : Je vais cherche le ketchup.
Fin flash-back
GENERIQUE
Marshall : Robin, je veux que tu saches, c’est soit cette histoire que tu me racontes ou une autre partie de Cluedo contre moi-même, alors fais que ça soit bon.
Robin : Oh, c’est du bon. Tu vois, après cette nuit, personne n’a entendu reparler de Zoey.
Flash-back
Robin : Finalement, Ted l’a appelé.
Zoey: Allo.
Ted : On va se revoir ou pas ? Parce que, si je me souviens bien, tu me dois un rencard avec ta charmante cousine.
Zoey : Tu le veux toujours ?
Ted : Ouais. Et tu nous manques. Mais, d’abord ta cousine. Arrange-nous ça.
Au McLaren’s…
Zoey : T’inquiète Ted, elle est mignonne.
Barney : « Mignonne » signifie « grosse ».
Zoey : Elle n’est pas grosse.
Barney : « Pas grosse » signifie « moche ».
Zoey : Oh, elle est là.
Barney : Je retire tout ce que j’ai dit. Cette fille est extrêmement attirante.
Cousine : Hey, Zoey.
Zoey : Hey. Ted, voici ma cousine…
Ted (de 2030) : Les enfants, pour être honnête, je ne me souviens plus du nom de cette fille. Aucun de nous d’ailleurs, et comme cette histoire a été dite et redite, on a décidé de l’appeler…
Cousine : Chérie.
Ted : Salut, Chérie, moi c’est Ted.
Ted (de 2030) : Et voilà pourquoi.
Fin flash-back
Robin : Elle est adorable… chaleureuse, intelligente, juste un peu crédule. C’est comme si tous les mots qui sortent de sa bouche, te rendaient un peu, « Oh, Chérie ».
Marshall : Intéressant. Montre-moi ça.
Flash-back
Chérie : Mon immeuble est si sûr. Mon proprio… il a même installé une caméra de surveillance dans ma douche.
Fin flash-back
Marshall : Oh, Chérie.
Flash-back
Chérie : Je devrai me sentir mal de donner à un étranger mon numéro de sécurité sociale, mais c’était un prince du Niger.
Fin flash-back
Marshall : Oh, Chérie.
Flash-back
Chérie : Je viens de passer une audition pour la télé. Derrière le KFC où le producteur exécutif travaille tous les weekends.
Fin flash-back
Marshall : Oh, Chérie.
Flash-back
Chérie : Pour faire court, je vais tourner dans Lost.
Fin flash-back
Marshall : Oh, Chérie.
Robin : Je sais. T’as envie de l’enrouler dans une couverture et de lui donner une tasse de thé. Elle est comme un petit agneau qui a besoin d’être protégé du loup. En parlant du loup…
Flash-back
Chérie : Ouais, je reçois toujours ces mails de Michelle Obama et parfois d’Obama lui-même.
Barney : Oh, Chérie.
Robin : Il se faisait tard, et tout le monde rentrait chez soi, sauf Ted et Chérie.
Chérie : Waouw, un architecte. C’est fascinant.
Barney : Pourquoi ils appellent ça des sous-verres ?
Robin : Et Barney.
Chérie : Ok, on devrait rentrer.
Barney : Ted, tu permets ? (Ted et Barney s’éloignent pour discuter) Oh, je déteste ce genre de situations. Comment on va faire ?
Ted : De quoi tu parles ?
Barney : Allez, Ted, c’est évident. Chérie craque sur moi.
Ted : Quoi ?
Barney : Ca s’appelle le langage corporel. Tu te rappelles, quand elle a touché ton bras et s’est penché bien bas ?
Ted : Mm-hmm.
Barney : Bin, pendant ce temps, la paille dans sa boisson pointait droit sur moi. Je veux dire… C’est clair comme signal, donc…Désolé mec.
Ted : T’as raison. Elle est toute à toi. Je t’aurai bien dit de lui retourner le cerveau, mais apparemment quelqu’un s’en est déjà occupé.
Ted est à l’appartement avec Robin.
Robin : Tant mieux pour toi. Ted Mosby n’abuse pas des pauvres et sans défenses Chéries.
Ted : Ouais, en fait, c’est pour une autre raison que je ne suis pas parti avec elle.
Robin : Hmm ?
Fin flash-back
Mère de Marshall : Il est gay !
Marshall : Maman, raccroche !
Mère : Je suis désolée.
Marshall : Continue.
Flash-back
Ted : Ouais, en fait, c’est pour une autre raison que je ne suis pas sorti avec elle.
Robin : Hmm ?
Ted : Je suis amoureux de Zoey.
Fin flash-back
Marshall : Oh, mon Dieu.
Mère : Oh, mon Dieu !
Marshall : Maman !
Mère : Désolée.
Marshall : Ted est amoureux de Zoey ? Mais, mais elle est mariée. Ce garçon a besoin d’une intervention.
Robin : C’est marrant que tu dises ça.
Flash-back
Barney : Quelqu’un sait pourquoi on est là ?
Lily : Ouais, qui a lancé l’intervention ?
Ted rentre à l’appartement.
Ted : C’est moi. C’est pour moi. C’est pour son haleine de café.
Lily : Enfin.
Robin : Nan, c’est pour ses cheveux mi-longs.
Barney : Les gars, laissez-le s’expliquer sur le fait qu’il porte une montre pour femme.
Ted : C’est parce que je suis amoureux de Zoey, et qu’elle est mariée, et que ça doit s’arrêter. Et… vous intervenez.
Lily : T’es sûr que c’est de l’amour ?
Ted : Vous vous rappelez du ketchup ? C’est pas elle qui a lâché la bouteille. Quand elle a voulu la prendre, nos doigts se sont touchés, et… Je savais, dès ce moment, que ce n’était pas de l’amitié. C’est de l’amour.
Fin flash-back
Frère de Marshall : Mauviette.
Marshall : Marcus ! C’est une conversation privée ! Donc, la mauviette a fait quoi après ?
Flash-back
Ted : C’est de l’amour. Et ça c’est la montre de ma grand-mère. Bref, je ne vois qu’une seule solution : Je dois mettre fin à mon amitié avec Zoey.
Robin : C’est pas un peu trop sévère ?
Lily : Sévère ? Robin, un célibataire et une femme mariée ne peuvent pas être amis si l’un est amoureux de l’autre.
Robin : Ouais, mais Zoey est aussi notre amie. C’est pas comme si Ted la ferait disparaitre. Elle sera toujours dans le coin.
Ted : Alors je dois faire quoi ?
Robin : Ok, juste mets-la en veilleuse. Ok, ignore tes sentiments. Si… si elle te demande du ketchup, dis-lui d’aller le chercher elle-même. J’aime Zoey. Sans elle, mes dîners n’auraient pas autant de succès. Alors, tes sentiments… en veilleuse.
Ted : Bien. Je les mettrais en veilleuse.
Lily : Et sérieusement, bain de bouche après le café.
Fin flash-back
Marshall : Oh, euh, c’est mon autre ligne. C’est pas un numéro que je connais.
Robin : Bin ne réponds pas.
Marshall : Ouais.
Robin : Oh mon Dieu. T’es vraiment du Minnesota. Tu peux pas répondre au téléphone parce que ce serait impoli.
Marshall : Bin ça le sera. Au revoir. (Il raccroche et décroche) Résidence Eriksen, Marshall à l’appareil.
Barney : Hey, Marshall.
Marshall : Barney. C’est quoi ce numéro ? C’est d’la mobicarte, gros. Trop de folles avaient mon ancien numéro, donc maintenant, je suis dans les puces jetables. J’en utilise une pendant un moment, je me fais plaisir, et puis je la jette et j’en prends une nouvelle. Et après je fais pareil avec ma puce.
Marshall : Hey, euh, Robin m’a raconté l’histoire avec Ted et Zoey.
Barney : Mec, elle sait pas raconter une histoire. Je vais te la raconter.
Flash-back
La cousine de Zoey arrive au bar.
Cousine : Hey, Zoey.
Zoey : Ted, voici ma cousine…
Cousine : Chérie.
Fin flash-back
Marshall : La version de Robin était…
Barney : C’est exactement ce qui s’est passé. Donc Ted a fait de son mieux pour l’impressionner, mais comme d’habitude, il l’a vraiment bien soûlé.
Flash-back
Ted : Bla, bla, bla, je suis un architecte. Bla, bla, bla, je mets pas de costumes. Bla, bla, bla, bla.
Chérie : Waouw, un architecte. Fascinant.
Ted : Bla, bla, bla. Incohérente histoire d’architecture. Bla, bla, un truc à propos d’un pont. Bla, bla, bla…
Chérie : Paille.
Barney : Sous-verre.
Chérie : Ok, c’est l’heure de rentrer.
Fin flash-back
Barney : Bref, je ramène Chérie chez elle.
Flash-back
Barney est chez Chérie.
Barney : C’est qui ton papa ?
Fin flash-back
Marshall : Ok, on peut zapper cette partie, s’il te plait ?
Barney : Bien sûr, je vais juste résumer.
Marshall : Ok, ça commence à être long.
Barney : Et je sais faire durer. Peu importe, le lendemain, je vais au boulot. Je croise Zoey.
Flash-back
Barney : Hey, Zoey. Ta cousine… Chérie… Waaow ! Je dois dire que ton arbre généalogique a deux sacrées grosses noix de coco.
Zoey : Merci.
Barney : Ouais, on a passé du bon temps cette nuit. Et aussi des trucs avec les mains ce matin, donc…
Zoey : Attends, elle n’est pas repartie avec Ted ?
Barney : Nope, il me l’a laissé. Je dois dire, c’était noble de sa part. Il a lâché son épée pour qu’elle se lâche sur la mienne. Je ne vais pas t’ennuyer des détails, mais pour résumer…
Fin flash-back
Barney : Elle m’a fait un câlin. Pourquoi ça ?
Marcus : Zoey est amoureuse de Ted.
Marshall : Marcus !
Marcus : Attends, écoute-moi bien Marshall. Zoey est amoureuse de Ted, mais elle est mariée, donc elle essaie de l’éloigner en lui envoyant sa cousine. Mais voir Ted et Chérie ensemble était trop pour son doux et sensible cœur, donc Zoey est partie plus tôt, piquée par l’épine de l’amour volage. Mais le lendemain matin, en apprenant que Ted n’a pas goûté au doux nectar de Chérie, sa joie éclata comme une fleur en fleurs, au printemps.
Marshall : Waou. Zoey est amoureuse de Ted.
Marcus : Oh, Marshall, je suis au nouveau magasin de Donut, Hertz Donuts. Désirez-vous un Donut de chez Hertz ?
Marshall : Bien sûr ! (Marcus entre dans la chambre de Marshall) Heu, où est le… ? Non ! Aah !
Marcus : Ca fait mal, n’est-ce pas ?
Barney : J’y crois pas. Tu t’es fait avoir avec ça, mec.
Marshall : Donc Ted est amoureux de Zoey et Zoey est amoureuse de Ted ? Bin, ça… Ca va pas marcher. Je dois appeler Ted.
Ted : Salut.
Marshall : Ecoute, Ted, euh… Je dois te dire un truc sur Zoey.
Ted : Ouais, ouais. Je dois te dire un truc sur elle moi aussi.
Flash-back
Ted ouvre la porte de l’appartement.
Zoey : Hey. J’étais dans le coin et je me suis dis que je devais monter prendre cette bière que tu vas m’offrir.
Ted : Je t’offre une bière ?
Zoey : Oh, Ted, je suis si occupée. Mais je pense que j’ai le temps pour une. Laisse passer.
Elle ouvre le frigo.
Ted : Oh mon Dieu.
Zoey : Quoi ?! Un frigo plein de ketchup ? Comment ? Comment, je te le demande ? Quoi ?
Ted : Ecoute, Zoey, je, euh… Je dois te dire quelque chose. Euh…
Fin flash-back
Mère : Marshall, je vais faire des courses. Tu veux quelque chose ?
Marshall : Maman ! Lâche le téléphone !
Marcus : Ramène des chips s’il te plait.
Mère : Bien sûr, mon cœur.
Marshall : Marcus, raccroche ! Vous deux, raccrochez ! Et y faut de la crème glacée. Continue.
Flash-back
Ted : Je, euh… Je ne peux plus être ami avec toi. Et ça peut paraitre étrange, mais… tu ne peux pas demander pourquoi.
Zoey : Waouw. Ok.
Zoey part.
Fin flash-back
Ted : Et c’était tout. Plus de Zoey.
Marshall : Oh. Hey, mec, c’est Lily. Je devrai la prendre. Mais euh… T’es un bon gars, Ted. (Il raccroche et décroche) Hey, baby.
Lily : On déteste Ted maintenant. Avec moi, ou y’a plus de sexto.
Marshall : Ted est un fils de pute ! Oh, bien. Mais, hey, euh, bébé, vas-y doucement avec Ted, ok ? Il vient de casser avec Zoey.
Lily : Oh, je sais. Mais il t’a tout raconté ?
Flash-back
Ted : Je, euh… Je ne peux plus être ami avec toi. Et tu ne peux pas me demander pourquoi.
Zoey : Pourquoi ?
Ted : Lily te déteste.
Lily ouvre la porte de son appartement.
Zoey : Tu me détestes ?
Lily : T’es dingue. Je ne te déteste pas.
Zoey : Bin, je sais que ce n’est pas vrai Lily. Ted m’a tout dit.
Lily : Il… euh, vraiment ? Et qu’est-ce que Ted a dit exactement ?
Ted : Lily te déteste. Elle te déteste tellement que c’est difficile d’être avec toi. Donc, on ne peut pas être amis.
Lily : Oh, il… Oh, ouais. Ouais, ok, bin, je crois que je n’ai plus à le cacher. Je… Je te déteste. Salope.
Zoey : J’y crois pas. Je croyais vraiment qu’on était ami. Dieu sait combien j’ai besoin d’un ami en ce moment. En ce moment, je traverse une période difficile.
Fin flash-back
Marshall : Période difficile ? Quoi donc ?
Lily : Je sais pas.
Marshall : Bin, t’as fait ce qu’il fallait bébé.
Lily : Pas vraiment.
Flash-back
Lily : Zoey, attend. Je ne te déteste pas ! On peut plus être amis parce que… Robin te déteste.
Fin flash-back
Marshall : Et c’est Robin sur l’autre ligne.
Lily : Oh, bin, je te laisse la prendre. Je t’aime bébé !
Marshall : Résidence des Eriksen, Marshall à l’appareil. Ecoute, Robin. Je sais. Je m’excuse pour ma femme. Elle n’aurait jamais du…
Robin : Ouais, j’ai dis à Zoey que tu la détestes.
Marshall : Moi ? Tu m’as entrainé là-dedans ?!
Robin : Tu viens de traverser une tragédie. C’est pas comme si elle allait t’appeler et…
Marshall : Oh mon Dieu, c’est mon autre ligne. Oh mon Dieu, c’est un numéro en 917, et je ne le reconnais pas ! Je crois que c’est Zoey !
Robin : Ne répond pas.
Marshall : Je ne peux pas ne pas répondre. C’est malpoli.
Robin : Marshall, tu peux résister.
Marshall : Je peux pas négliger la politesse.
Robin : T’as pas à répondre. Tu peux laisser sonner.
Marshall : Les bonnes manières sont ceux qui nous séparent de ces « coudes sur les tables ».
Robin : Tu peux le faire. Je crois en toi. Ne le fais pas, Marshall !
Marshall : Je suis désolé, Robin ! Résidence des Eriksen, Marshall à l’appareil.
Chérie : Bonjour, j’ai passé la nuit avec votre ami Barney et il a accidentellement laissé son téléphone dans mon appartement, dans la poubelle. Mais j’appelle tous ses contacts parce que je suis sûr qu’il veut entrer en contact avec moi. Après tout, il m’a dit, euh… que j’étais sa première fois.
Marshall : Oh, Chérie. Oh ! Chérie ! La cousine de Zoey.
Chérie : Salut.
Marshall : Ecoute, euh, pour Barney…
Chérie : Oh, ouais. Il est si mignon.
Flash-back
Barney : C’est qui ton papa ?
Chérie : Oh… C’est qui ton papa ?
Barney : Je sais pas.
Fin flash-back
Chérie : Je crois qu’il a récemment décidé d’entrer en contact avec son père. Sa mère lui a donné l’adresse.
Flash-back
Barney : Alors je lui ai écrit une lettre. Et j’y ai versé mon cœur. Et je lui ai donné mon numéro et je lui ai dit de m’appeler. Et il ne m’a toujours pas appelé.
Chérie : Oh, chéri.
Barney : Je veux dire, je devrais pas être surpris. Clairement, il en a rien à faire de moi.
Chérie : Oh, chéri.
Barney : Je veux dire, pour quelle autre raison il laisserait passer 30 ans ? Il a honte de m’avoir comme fils.
Chérie : Oh, chéri, il n’a pas honte de toi. Il a honte de lui-même. Je veux dire, regarde-toi. Tu as bien réussi sans lui. Je veux dire, tu as une compagnie d’avion et trois prix Nobel, et tu joues pour les Yankees.
Barney : Quatre. Quatre prix Nobel.
Chérie : Quatre. Tu vois ? C’est impressionnant. Je veux dire, combien il en a eu lui ?
Barney : Que trois.
Chérie : Voilà, tu vois.
Fin flash-back
Marshall : Hey, euh, écoute Chérie, pendant que t’es là, est-ce que tu sais quelle période difficile elle traverse en ce moment ?
Chérie : Oh, je peux pas t’en parler. Les seules personnes qui sont autorisées sont moi, Zoey et son thérapeute.
Marshall : Je suis son thérapeute.
Chérie : Oh ! Bin dans ce cas…
Marshall : Ecoute, je pense qu’on a fait assez de progrès pour aujourd’hui. Je dois y aller. Bye. Maman ! Marcus !
Zoey frappe chez Ted.
Zoey : C’est quoi la vraie raison ?
Ted : Je te l’ai dit. Lily te déteste.
Zoey : Je pense que c’est toi qui me déteste. Je crois que t’as un gros problème avec moi, et que t’as la trouille de le montrer et de le dire.
Ted : Très bien. Oui. Je… te déteste.
Zoey : Bien. Tu vois ? C’était si dur ?
Zoey commence à partir.
Ted : Zoey.
Zoey : Tu peux au moins me dire pourquoi ? Parce que je me creusais la cervelle, et je me disais… je veux juste savoir pourquoi.
Marshall : Alors on a Ted et Zoey. Ted est amoureux de Zoey. Zoey n’est pas au courant. Puis Chérie va chez Barney, et Zoey en est heureuse. Ce qui signifie ?
Marcus : Zoey est amoureuse…
Marshall : Zoey est amoureuse de Ted et Ted ne le sait pas. Donc Ted et Zoey… ils s’aiment, ce qui serait bien si Zoey n’était pas marié au Colonel Moutarde. Je veux dire, le Capitaine. A part que, comme Chérie nous l’apprend…
Flash-back
Ted : Et tu nous manques. Mais, d’abord ta cousine. Arrange-nous ça.
Zoey : Bien, je, euh, mets-ça en place. Au revoir. (Elle raccroche) Je pense que je vais le prendre.
Fin flash-back
Marshall : Zoey et le Capitaine divorcent. Ce qui veut dire… ?
Marcus : Comprends-moi, Marshall, si tu n’appelles pas ces deux enfants terribles, je le ferai.
Marshall : Donne-moi ce téléphone.
Ted : Pourquoi je te déteste ? Tu rigoles ? Euh, tu essaies obstinément de détruire mon rêve de longue date. Y’a déjà ça. En plus, t’es têtue et… et… raisonneuse. Et c’est quoi ce nom là, Zoey, hein ? C’est le diminutif de Zoseph ? Vas-y, répond. J’en aurai plus dans une seconde.
Zoey : Bonjour. Oh, hey, Marshall. Oui, je le suis. Oui, je le suis. Lui aussi ? Bye.
Ted : C’était Marshall ?
Zoey : T’inquiète. Continue.
Ted : Tu parles pendant les films. Tu… Tu… Tu… T’éternues avec tout ton corps. Euh, à ma connaissance, tu ne parles pas portugais.
Zoey : Bin, en fait… (En portugais) Je parle un peu portugais.
Ted : T’es une frimeuse…
Zoey : Tu ferais mieux de le prendre.
Ted : Euh, hey, Marshall, je peux te rappeler ? Je suis dans le couloir avec… Elle aussi ? Elle aussi ? Marshall, je dois y aller.
Il s’avance vers Zoey et l’embrasse. La voisine, au téléphone, ouvre sa porte.
Voisine : Ils s’embrassent.
Marshall : Ils s’embrassent ?! Ouais. Ils s’embrassent ! Ils s’embrassent, m’man ! Ils s’embrassent !
FIN