Ted (de 2030) : Les enfants, à l’automne 2010, nos amis Stuart et Claudia ont eu un bébé, et Marshall et Lily ont été les premiers à rendre visite aux heureux parents.
Marshall et Lily rendent visite à Stuart et Claudia.
Marshall : Alors, vous vous êtes décidés pour le prénom ?
Stuart : On essaie, mais c’est plus compliqué que tu ne le crois. Tu vois, moi j’aime bien « Tiffany ».
Claudia : Et moi, je refuse que ma fille ait un prénom de trainée.
Stuart : C’est le prénom de ma mère.
Claudia : Je sais.
Stuart : Oh, j’ai trouvé. Pourquoi ne pas donner au bébé ton nom, « la mégère frigide » ?
Claudia : Oh, c’est pas mal. Non, non, non. Appelons-la plutôt « Vodka ». Au moins, on est sûr que tu la tiendras fort dans tes bras et que tu ne la laisseras jamais partir.
Stuart : Ne dénigre pas la vodka. On aurait pas eu de gamins sans elle.
Marshall : Stuart, tu es tellement… On deviendra pas comme ça, hein ? C’est vrai, ça doit pas être si compliqué que ça de trouver un prénom à un bébé.
Lily : Pas vrai ? Je veux dire, regarde-la. De toute évidence, c’est une…
Marshall : Emily.
Lily : Lisa.
Marshall : Lisa ?!
Lily : Emily ?!
GENERIQUE
Ted, Marshall et Lily sont au McLaren’s.
Marshall : Ok ! J’ai fait une liste de super prénoms pour un bébé. On commence avec, à la première place…
Ted : Je vais t’arrêter tout de suite, Marshall. Si tu appelles un gamin blanc et potelé « LeBron », c’est lui qu’on retrouvera coincé dans le panier du terrain de basket.
Marshall : Alors, je dois rayer aussi, euh, « Shaquille »… « Hakeem », et « Dikembe ». Hé, pourquoi pas « Rob » ?
Lily : « Rob » ? Non.
Marshall : Pourquoi ?
Flash-back
Lily est dans sa classe.
Lily : Salut, Rob. Qu’est-ce que tu vas nous faire de beau ? Une dinde ?
Le petit pose sa main sur le sein de Lily.
Rob : Pouet, pouet !
Fin flash-back
Lily : Pas « Rob ».
Marshall : Ok, et « Ryan » ?
Ted : Ooh.
Flash-back
Lily crie avec les enfants, du fait qu’elle a quelque chose planté dans la cuisse.
Fin flash-back
Lily : Pas « Ryan ».
Marshall : « Johnny » ?
Flash-back
Lily : Dites-donc, où est passé le poisson rouge ?
Un enfant mange le poisson.
Fin flash-back
Lily : Pas « Johnny ». Ni « Gil ».
Marshall : « Jeremy ».
Flash-back
Lily : Jeremy, non !
Jeremy lance de la peinture.
Fin flash-back
Lily : Certainement pas « Jeremy ». Son travail manquait vraiment d’originalité.
Robin arrive et s’installe près de Ted.
Marshall : Non, mais franchement, Lily.
Robin : En tout cas, quoi qu’il arrive, n’appelez sous aucun prétexte votre bébé « Becky », ok ?
Marshall : Pourquoi pas ?
Robin : Becky. Ma nouvelle collègue présentatrice ? Est-ce qu’il vous arrive de regarder mon émission ?
Lily : Oh, trésor, j’ai vraiment essayé.
Marshall : Notre enregistreur vidéo numérique ne le reconnait pas comme une émission de télé.
Ted : Moi, j’ai regardé. Robin insistait pour que je lui confirme à quel point Becky était « horrible », alors, j’ai jeté un œil hier soir.
Flash-back
Robin : Les négociations pour la paix dans les régions ont été qualifiées d’efficaces. Becky ?
Becky : Hier soir, à Staten Island, un vendeur de tacos ambulant a été victime d’un vol à main armée. Ohhh… C’est trop triste.
Robin : Becky, on est des journalistes. On ne peut pas se permettre d’être affectés par les nouvelles qu’on donne…
Becky : Oh, non ! On lui a volé tout son argent puis on l’a bombardé de sa propre viande pour tacos ! Qui ferait une chose pareille ?
Robin : Hé bien, si tu lis le prompteur, on pourra peut-être le découvrir.
Becky : Oh, je peux faire celle-là, celle avec le cheval ? J’adore les petits chevaux. Ohh, le cheval est mort. Hé ! Cette information est vraiment triste.
Fin flash-back
Robin : Ok, en toute franchise, qu’est-ce que tu as pensé de Becky ?
Ted : Mmm… Je l’ai trouvée charmante.
Robin : Toi aussi ? S’il vous plait, quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi le fait d’agir comme une gamine, ça attire les hommes ?
Barney : Tu veux la version courte ou la version longue ?
Lily : La version courte.
Barney : Version courte. Viens voir papa.
Lily : Vous savez, quand on y pense, cette expression est vraiment tordue.
Marshall : Non, c’est faut. C’est drôle. Regarde. Hé, Lily… Viens voir papa.
Robin : Ok, si je comprends bien, dans ce scénario, parce que tu es si doux avec Lily, ça fait d’elle ta fille.
Marshall : Non, elle n’est pas ma fille. C’est juste que… que je suis son papa.
Ted : Waouh. C’est dégoûtant.
Robin : Exactement. Et c’est pas comme si le contraire pouvait marcher. Un gars n’arriverait jamais à draguer une fille en parlant comme un gamin.
Barney : Je relève le défi.
Robin : Non.
Barney : Moi, Barney Stinson, vais draguer une fille en parlant comme un gamin.
Lily : Moi aussi, j’ai fait une liste de prénoms pour bébé.
Marshall : Oh.
Lily : Pourquoi pas « Tara » ?
Marshall : Non. Pas « Tara ». Tara, c’était la fille la plus sexy de mon lycée. On était genre, tous obsédés par elle.
Flash-back
Marshall : On ne faisait pas que parler d’elle ou fantasmer sur elle… On lui écrivait des chansons.
Marshall et ses copains, chantant : Tara, tu as un corps parfait et j’espère que ça ne te choquera pas mais j’aimerais bien te sauter.
Fin flash-back
Marshall : Pas « Tara ».
Lily : Et « Esther » ?
Flash-back
Voix : Messieurs. Faisant son entrée sur scène, merci d’applaudir Esther !
Marshall : Oh. Oh. Hé, Barney, cette côte de porc était étonnamment bonne, mais il est 10h30 du matin. Je n’ai pas envie de voir une femme se mettre à poil et danser.
Barney : Oh, Esther se met à poil. Mais elle ne danse pas.
Marshall : Qu’est-ce qu’elle fait alors ? Jésus Marie Joseph !
Barney : C’était bien ma carte !
Voix : Messieurs. Une ovation pour Esther !
Fin flash-back
Marshall : Pas « Esther ». J’ai besoin d’un verre. Ted ?
Marshall et Ted s’éloigne un peu.
Ted : Marshall, ta liste ne contient que des prénoms de garçons. Tu te rends compte qu’il y a quand même 50% de chances que tu aies une fille, pas vrai ?
Marshall : Okay, honnêtement, je n’ai jamais envisagé d’avoir une fille. Je n’ai pas envie d’y penser. Tara, Esther… tu imagines ce que ça doit faire d’être le père d’une de ces filles ? (Il imagine des lycéens chantant une chanson pour sa fille puis, dans un club)
J’ignore totalement comment élever une fille ! Et si elle fait de mauvais choix ? Par exemple, si elle finit par sortir avec quelqu’un comme… Oh, mon Dieu. (Il imagine sa fille lui présenter son copain, qui ressemble à Barney) Je ne veux pas de cette fille. Je veux juste un petit garçon.
Ted : C’est pas ce que vous croyez, les amis.
Marshall est en conversation vidéo avec ses parents.
Marshall : Salut, maman. Salut, papa.
Mère : Marshall ? C’est toi ?
Marshall : Oh, okay, euh… Vous êtes un peu trop prêt de la webcam. Reculez un peu.
Père : Comme ça ?
Marshall : A chaque fois. Euh, est-ce que vous pouvez vous asseoir en face de l’ordinateur, comme des gens normaux ? Parfait !
Père : Quoi de neuf, la gâchette ?
Marshall : Um, en toute franchise, je commence un peu à flipper à l’idée d’avoir une fille. Je sais que vous n’êtes pas les mieux placés pour parler de ça. Vous n’avez eu que des garçons.
Père : Oh, c’était juste un coup de chance. Hé, chérie, tu pourrais aller me chercher une bière ?
Mère : Bien sûr. Tu veux quelque chose Marshall ?
Marshall : On se parle par ordinateur, maman.
Père : Ouais, que des garçons. Un vrai coup de bol. Ce n’était pas un coup de bol. Depuis l’époque des Vikings, les Eriksen mâles se sont transmis des secrets antiques permettant de concevoir des garçons. Primo, éviter les citrons. Ce sont de vrais engrais à petites filles.
Marshall : Ok… Ne le prends pas mal, papa, mais je doute que l’existence d’une quelconque preuve scientifique pour confirmer…
Père : « Je doute que l’existence d’une quelconque preuve scientifique pour confirmer… » Je n’ai eu que des fils. Ton grand-père n’a eu que des fils. Ton arrière grand-père n’a eu que des fils. Strike ! Tu préfères écouter qui ? Moi ? Ou une « preuve scientifique » ?
Robin travaille.
Robin : Les membres du G8 se sont réunis aujourd’hui à Vienne pour discuter des projets de lutte contre le réchauffement climatique grâce à… quoi ?
Becky : Demande-moi ce que j’ai fait hier ?
Robin : Becky, on est aux actualités, ok ? Tout le monde s’en fout de ce que tu as fait hier.
Mike : Relax, Robin. Qu’est-ce que tu as fait, ma chérie ?
Robin : Mike !
Becky : Hé bien, je viens d’arriver ici, et je ne connais pas beaucoup de monde. Mais hier, j’ai rencontré un homme adorable, il m’a emmené visiter la ville. C’est plutôt cool New York.
Robin : Ok, on en revient à la conférence du G8. Hé-ho ? Mike, je peux être dans le cadre ? Génial.
Becky : Puis ce petit bout de chou m’a emmené dans ce bar, le McLaren’s, juste en dessous de son appartement.
Robin : Attends… Tu es sortie avec Ted Mosby ?
Becky : Oui ! Les gars, je suis sorti avec le colloc’ de Robin. J’ai vu sa chambre. Quel bazar.
Robin : Dans le reste de l’actualité, plus tard dans la journée, un architecte New Yorkais va se faire violemment frapper à la gorge.
Robin et Ted sont au bar.
Ted : Aie !
Robin : Ted, de toutes les femmes qu’il y a à New York, il a fallu que tu sortes avec une fillette de 8 ans ?
Ted : C’est pas ce que vous croyez, les amis.
Robin : Ted, tu sais que je la déteste. Comment t’as pu avoir un rencard avec une fille pareille ?
Ted : C’était pas un rencard. Elle est venue à l’appart’ parce qu’elle te cherchait.
Flash-back
Becky : J’ai préparé mes fameux cookies au chocolat pour Robin. Sauf qu’au lieu de mettre du chocolat, j’ai mis des oursons Haribos.
Ted : Oooh…
Becky : Une araignée !
Fin flash-back
Robin : Laisse-moi deviner : elle a fait son numéro de pauvre petite fille en déroute, et tu es intervenu, en homme fort que tu es.
Ted : Je ne sais pas si c’est tout à fait ça.
Flash-back
Ted écrase l’araignée avec son pied.
Ted: Tout va bien, petite poupée.
Becky : Pauvre araignée.
Ted : Hey, hey, hey. Les araignées doivent mourir, pour que les arbres puissent pousser.
Fin flash-back
Ted : Puis je l’ai serré fort dans mes bras, en lui assurant que tout irait bien. D’ailleurs, je crois que je n’ai fait que l’amocher, cette araignée. Elle est venue ramper jusqu’à ma chambre.
Robin : Attends. C’est pour ça que tu as dormi sur le canapé cette nuit ?
Ted : Ouais, « dormi ».
Barney : Je dépéris. Parler comme un gamin, ça n’attire pas les femmes.
Flash-back
Au bar, Ted accoste une femme.
Barney : Waouh, madame. Tu as de gros lolos ! (Il accoste une autre femme) Waouh ! Ton corps, il vaut un… comme ça. (Puis une autre) Salut. Tu veux jouer au docteur ? Allez !
Fin flash-back
Marshall : Mm, j’en ai pour deux secondes, chérie.
Lily : Je sais que tu crois que c’est un compliment, mais je préfèrerais que tu prennes ton temps.
Marshall : non, euh… je reviens dans une minute.
Il va dans la salle de bain et prend un carton dans la baignoire.
Flash-back
Père : Les vieilles légendes du Nord nous disent que, pour engendrer un fils, tu dois accomplir trois choses avant de copuler avec ta promise. D’abord, mange du hareng au vinaigre. Mange !
Fin flash-back
Marshall : C’est ridicule. (Il imagine sa fille enceinte et en robe de mariée)
Au bar…
Barney : Hé, ça te dit un plan à trois avec moi et mon ami imaginaire ? Il s’appelle Otis. Tu veux venir chez moi pour fabriquer un téléphone ? Je m’occupe de la corde ; tu ramènes le reste du matos. Je me suis fait dessus ! Tu veux bien me changer ? Là, je peux pas lui en vouloir. Les amis… J’ai une nouvelle horrible, vraiment horrible. Moi, Barney Stinson, suis incapable de draguer une fille en parlant comme un enfant. Je ne relèverai pas le défi.
Robin : Ouais, mais on s’en fout…
Ted : Personne ne t’avait vraiment défié, ce n’était pas vraiment un défi.
Barney : Je suis désolé.
Homme : Sérieux, Gérard, c’est quoi cette chemise ? Personne ne peut draguer avec un truc pareil.
Barney : Je relève le déf…
Ted : Je suis vraiment content que ça soit terminé. C’était flippant de voir Barney parler comme un gamin.
Robin : Oh, alors que tu trouves ça irrésistible quand c’est Becky qui le fait ? Franchement, je ne comprends pas. Le Ted avec lequel je suis sortie n’était attiré que par le genre de filles qui n’ont pas besoin qu’on les surveille quand elles utilisent un couteau à viande.
Ted : Pour info, Becky ne mange pas de viande, elle aime les pasghettis. Spaghettis. Et surtout, elle me donne la sensation d’avoir besoin de moi.
Robin : Besoin de toi ? C’est les petites roues de son vélo dont elle a besoin, surtout.
Ted : Hé, c’est sympa de se sentir utile pour une fois. Et tu sais quoi ? C’est pas le genre de choses que les gars trouvent quand ils sont avec toi.
Flash-back
Père : Fiston… La tradition Viking veut que pour perpétuer notre noble descendance mâle… tu dois remplir un grand saladier de glaçons et y plonger tes attributs !
Mère : Vous et votre foot.
Fin flash-back
Marshall : Ok.
Il plonge ses attributs dans le saladier remplis de glaçons comme son père lui a dit.
Flash-back
Père : Maintenant, sors de là, oriente Lily vers le Nord, et donne-moi un petit fils ! Eriksen !
Fin flash-back
Marshall : Eriksen !
Il sort de la salle de bain.
Retour au bar…
Robin : Quand on sortait ensemble… je ne te donnais pas l’impression d’être utile ?
Ted : Je t’en prie ! Tu te chargeais toujours de tout.
Flash-back
Ted prend la pizza que le livreur lui apporte et s’apprête à le payer quand Robin arrive.
Robin : Je m’en occupe.
Sur le canapé, Ted est allongé sur Robin.
Ted : Ca va comme ça ? Je t’écrase pas…
Robin : Je m’en occupe.
Ted : Quelqu’un essaie de forcer la serrure… appelle les flics.
Robin sort de la chambre, un fusil à la main.
Robin : Je m’en occupe.
Fin flash-back
Robin : Ca te dérangeait vraiment ?
Ted : Ben, ouais, c’est plutôt sympa de se sentir utile. Ecoute, je suis désolé. Je ne voulais pas te faire de peine. C’est Becky. Oh, elle est coincée dans une porte tournante.
Robin : Je m’en occupe.
Ted : Ok.
Marshall rejoint Lily dans leur chambre.
Marshall : Faisons un bébé !
Lily : Chéri, on dirait que tu as emballé des boules de neige et ton haleine sent le pet de sirène.
Marshall : J’adore quand tu me dis des trucs cochons… mais tu sais ce qui serait encore plus chaud ? Si on se mettait dans ce sens. Ooh, c’est chaud.
Lily : Attends… Chéri, pourquoi tu m’orientes vers le Nord ? Tu t’arranges pour qu’on ait un fils !
Marshall : Je… peux t’ex… Comment t’es au courant pour l’orientation au Nord ? Et qu’est-ce que tu fous avec ces citrons ?
Flash-back
Père : Engrais à petites filles !
Fin flash-back
Marshall : Tu t’arranges pour qu’on ait une fille ! Tu t’arranges vraiment pour qu’on ait une fille.
Lily : Tous les élèves que j’ai le moins aimé s’étaient des garçons. Alors j’ai cherché sur internet « comment faire une fille »… et je suis tombée sur des trucs vraiment louches… puis je suis tombée sur ce site qui parle de conception et qui dit qu’on doit… s’orienter vers le Sud au moment de la conception… manger un citron… et réchauffer ses parties intimes pour atteindre à peu près 40 degrés. Ooh… ah… Oh, c’est pas si mal.
Marshall : Lily, comment t’as pu faire… exactement comme moi ? Tu es censée être celle qui saine d’esprit.
Lily : Ah, tu vois ? Encore un garçon qui attend qu’une femme vienne réparer ses bêtises. C’est pour ça que les petites filles, c’est bien mieux que les garçons.
Marshall : Oh, vraiment ? Alors comment t’expliques qu’à chaque fois qu’il y a un gamin flippant dans un film d’horreur, ce soit toujours une petite fille ? Ou des jumelles, qui parlent… à l’unisson.
Lily : Ah, ouais, et Chucky alors ?
Marshall : D’accord alors, A) C’était une poupée ; B) Il était possédé par un tueur en série adulte ; et C) Comment tu peux parler de Chucky avant qu’on aille se coucher ?
Robin sonne chez Barney.
Robin : Hey.
Barney : Salut.
Robin : Hum, quand on sortait ensemble, est-ce que… est-ce que je te donnais l’impression d’avoir besoin de toi ?
Barney : Non, j’avais pas du tout l’impression que tu avais besoin de moi.
Robin : C’est ce que je pensais. Euh, je suis désolée.
Barney : Attends, où est-ce que tu… c’était un compliment. Tu es la fille la plus autonome que j’ai jamais rencontrée… c’est génial. Franchement, aucun type ne dit « Viens voir papa » à Robin Scherbatsky. C’est toi qui joue le rôle du papa. Et de la maman. Et de l’oncle parano qui vit en ermite, un fusil à la main, accusant le gouvernement de tous les maux. Et c’est ce qui te rend la femme la plus… incroyable, forte… indépendante que j’ai jamais baisée.
Robin : Merci, Barney. Tu sais, euh… il y a un truc que j’aimerais te demander, mais je ne sais pas vraiment par où commencer alors… je me jette à l’eau. C’est qui cette cinglée en tablier ?
Femme : Le vilain garçon a laissé trainer ses jouets partout. Il mérite une bonne fessée sur son popotin.
Barney : Oh-oh, je vais avoir des « broblèmes ».
Robin : Tu as réussi ? Comment t’as fait ?
Barney : Hier soir, après avoir admis ma défaite, je me suis juste laissé aller.
Flash-back
Barney mange une glace au McLaren’s.
Femme : Mmm, ça à l’air bon. Je peux avoir un peu ?
Barney : Non ! C’est MA glace, pas touche.
Femme : Quelqu’un devrait t’apprendre à partager. Viens voir maman.
Fin flash-back
Barney : Défi relevé ! Mais, euh, est-ce que tu pourrais faire dégager cette folle ? Elle me fait flipper.
Robin : Je m’en charge.
Marshall et Lily sont chez Stuart et Claudia.
Lily : Oh, alors, vous êtes enfin tombés d’accord sur un prénom ?
Claudia : En fait, elle a eu une très grosse fièvre il y a quelques jours.
Flash-back
Stuart et Claudia enmène leur fille aux urgences.
Stuart : On s’est précipité aux urgences à 3 heures du matin mais ils ont refusé de l’admettre puisqu’elle n’avait pas de prénom.
Fin flash-back
Claudia : C’est à ce moment précis qu’on s’est rendu compte à quel point on était stupide. On s’est regardé et, on a su tout de suite. Notre fille s’appelle… Esther.
Marshall : Esther ? C’est magnifique.
Lily jette les citrons.
Lily : On est ridicule.
Marshall : Chérie, le prénom, le sexe, c’est simplement… une façon de conserver l’illusion qu’on contrôle encore un peu les choses. Je veux juste un bébé heureux, en bonne santé, avec ses 5,5 kilos…
Lily : Holà.
Marshall : 4,5 kilos ? 3,5 kilos ?
Lily : Sans doute, mais, mec, tu fais des promesses que mon vagin ne peut pas suivre.
Marshall : Je t’aime. Et je vais le kiffer notre bébé, quel qu’il soit.
Lily : Moi aussi.
Marshall : Et tu sais quoi ? On devrait trouver un nom qui irait bien pour une fille et pour un garçon. Comme, euh…
Lily et Marshall : Jamie.
Lily : Marshall… on vient de trouver un prénom à notre bébé. Jamie.
Lily rejoint Ted et Marshall au McLaren’s.
Lily : Pas Jamie.
Lily s’éloigne avec 2 traces de main sur ses fesses.
Ted offre une glace à Becky.
Ted : Ton lacet est défait. Je m’en charge. Ecoute, c’est fini entre nous.
FIN