Barney rejoint Ted, Marshall et Lily au McLaren’s.
Barney : Devinez ce que j’ai derrière mon dos.
Lily : Attends, attends. Je vais trouver. Gauche.
Barney : Pas le bon jeu. Mais correct. Cinq tickets bien placés pour Robots vs Catcheurs.
Marshall : Robots vs Catcheurs ?
Ted : Super !
Barney : Vous connaissez Robots vs Catcheurs ?
Marshall : Non.
Ted : Mais on pense à une sorte de sport qui oppose des robots à des catcheurs.
Barney : C’est tout à fait ça, selon le site internet !
Lily : Attendez, attendez. Pour qui est le 5ème ticket ?
Barney : Euh… Robin. Je sais… Elle habite avec son petit ami et elle a dit ne plus vouloir trainer avec nous, mais c’est Robots vs Catcheurs. Robots… vs Catcheurs !
Marshall : Barney a raison. C’est impossible de refuser ça.
Robin, au téléphone : Je refuse. J’aimerai venir mais, je sors avec Don samedi. On se fait un chinois.
Lily : Je présume que tu parles de cuisine, sinon, j’aurais d’autres questions.
Robin : Désolée, Lily, mais je dois donner une chance à Don. Et je le ferai pas en sortant boire avec vous tous les soirs… surtout quand le « vous » inclus deux de mes ex.
Lily : Je comprends. T’as raison. Tu nous manques beaucoup.
Robin : Toi aussi. Je dois y aller. On s’appelle ? (Elle raccroche) Désolée, New York, je devais répondre. Où en étions-nous ? Accident de bus.
Marshall, Lily, Ted et Barney sont au bar.
Barney : Elle a dit non ? Comment elle a pu ? Robots vs Catcheurs est notre tradition de groupe la plus importante.
Lily : Tradition ? On l’a jamais fait.
Barney : C’est Robots vs Catcheurs, Lily. C’est forcément une tradition. Ca commence comme ça. D’abord, Robin emménage avec Don, puis Marshall et Lily ont un bébé, puis Ted…
Ted : Se marie ?
Barney : J’allais dire « est retrouvé mangé par ses chats », mais c’est pas bien non plus. Tout le monde me quitte, et j’aime pas ça !
Lily : T’inquiète pas pour un bébé de notre côté. C’est pas encore en route.
Marshall : Tout à fait. Une petite route.
Lily : Une petite longue route.
Marshall : Mais on peut le voir.
Lily : De très, très loin.
Marshall : Mais on aperçoit le panneau de sortie.
Lily : Ah ? Je le vois pas.
Marshall : Tu devrais te mettre sur la bonne voie.
Ted : Je comprends ce que tu ressens. C’est important l’amitié. A ce propos, Emerson a écrit un poème génial, intitulé Amitié. Vous allez adorer. « Une goutte de sang vermeil a plus de poids que les flots de la mer… »
Ted (de 2030) : Ca a toujours été comme ça, avec le groupe, dès que j’essayais d’amener un peu de culture.
Flash-back
Ted : Vous devez essayer ce Syrah. Un goût de crème de cassis, des baies rouges, du chêne chauffé… (Marshall et Lily font la cuisine pendant que Ted est assis sur le plan de travail) Sept lettres, baryton blanc. Evidemment ! Un baryton lyrique ! Ce qui est plus haut qu’un baryton-basse. Il y a un moment clef, dans le second acte de La Bohème…
Fin flash-back
Ted : J’essaie d’ajouter un peu de classe à nos réunions. C’est comme cette citation de l’Enfer de Dante. « Considérez la race dont vous êtes, créés non pas pour vivre comme brutes mais pour suivre vertu et connaissance. » Ou, en italien originel…
Marshall, Barney et Lily se moquent, Ted part.
GENERIQUE
Barney : Vous avez raison. J’exagère avec cette histoire de Robin. C’est quoi, un faire-part ? Robin épouse Don. Je vais mourir seul ! Ted finira mangé par ses chats !
Ted : Relaxe… C’est pour Marissa Heller.
Barney : Marissa Heller ? Elle a l’air bonne. Visage, seins, décris. Commence par les seins.
Ted (de 2030) : Qui est Marissa Heller ?
Flash-back
10 ans plus tôt…
Ted (de 2030) : Ce mystère a commencé quand on a emménagé, il y a 10 ans.
Marshall : Ted ! On a notre premier courrier ! On est populaires. On a… un magazine de golf pour… Marissa Heller. Un catalogue de meubles en osier, aussi pour Marissa Heller. Et un bon de réduction pour un magasin d’oiseaux… adressé à Marissa Heller ou… écoute ça… « Résident actuel ». C’est nous ! On a du courrier !
Ted : Fantastique ! Ca doit être la précédente locataire. Je me demande à quoi elle ressemble.
Ted (de 2030) : Et c’est comme ça qu’une image a commencé à se former. Une image de Marissa Heller, la golfeuse… Marissa Heller, celle qui aime l’osier… Et Marissa Heller, ornithophile.
Fin flash-back
Ted : Et depuis, à chaque courrier qu’on reçoit, l’image se fait plus nette. Mais on sait pas à quoi elle ressemble. Je vais faire suivre ça comme toujours…
Lily : Ouvre-la.
Ted : Une invitation à la fête annuelle du printemps de Jefferson Van Smoot, pour samedi soir… dans son appartement à l’Alberta ! Les amis… C’est le plus bel immeuble de Manhattan ! On doit y aller !
Marshall : Ca dépend, sur l’invitation, ça parle de robots qui combattent des catcheurs pour régner sur la galaxie ?
Ted : Ca parle d’un Open bar.
Barney : On change de plan pour samedi. Soirée de Marissa Heller pour l’alcool, puis Robots vs Catcheurs. Mais l’un d’entre nous doit se faire passer pour Marissa Heller.
Marshall : Je suis flatté mais Lily devrait le faire.
Ted (de 2030) : La grande soirée arriva. Notre premier arrêt… Le building Alberta.
Ted, Marshall, Lily et Barney entre dans l’immeuble.
Ted : Ce building est fabuleux ! Vous avez vu la porte cochère et les panneaux en terre cuite dehors ?
Lily : Je viens d’avoir un texto de Robin. Ca dit…
Barney : Les gars, on se rassemble. Lil, tu peux le faire… T’as juste à regarder le mec en face, dire que tu t’appelles Marissa Heller, et on passe. Et je répète, pour être sûr, pas d’accent.
Lily : On est certains qu’elle n’est pas anglaise, si ? D’accord ! Je le fais. J’y vais. (Une jeune femme arrive) Pardon. Allez-y.
Femme : Je viens pour la réception de M. Van Smoot. Je suis Marissa Heller.
Lily : Merde alors !
Ted : Voilà Marissa Heller. Elle est jolie.
Marshall : Elle a de belles dents. Elle doit pas avoir besoin des cartes de rappel pour aller chez le dentiste.
Lily : On fait quoi ?
Barney : Je nous fais rentrer à la fête, voilà quoi ! (Il va voir Marissa) On s’est rencontré à la réunion des ornithophiles.
Marissa : Je ne crois pas.
Barney : Des amoureux de l’osier ?
Marissa : Non.
Barney : Stinson, dehors. On y arrivera pas.
Ted : Je m’en occupe. Cet ascenseur utilise le même mécanisme depuis sont installation en 1906. Il parait que Louis Lamar Skolnick, l’architecte du building, a taillé ces panneaux lui-même.
Marissa : Un fan de Skolnick ? J’aime la juxtaposition entre la renaissance allemande à l’extérieur…
Ted : Et l’influence française certaine à l’intérieur ! C’était un architecte avec une âme de poète, vraiment.
Lily, retenant Barney : Non, non. Ca marche.
Ted : Je dois faire une confession. On est pas sur la liste, mais j’ai toujours voulu voir l’intérieur de l’Alberta.
Marissa : Alors, par ici. Nous sommes ensemble.
Barney : J’avais dit que je nous ferais entrer.
Ils prennent l’ascenseur.
Lily : Alors… personne n’a vu Les Feux de l’Amour ?
Flash-back
Lily : Génial ! Qui a commandé à soap illustré ? Marissa Heller, j’aime ton style.
Fin flash-back
Lily : Personne ? Dois-je comprendre qu’il n’y a pas un seul fan de soap dans cet ascenseur ?
Marissa : Je n’ai pas de télévision. Les seuls opéra que je vois sont au Met.
Ted : Prem’s.
Ils sortent de l’ascenseur.
Marissa : Excusez-moi. Jefferson, mon cher.
Marshall : Je suis pas habillé pour ça.
Barney : En un mot inventé : « trouduc-apocalypse ».
Ted : C’est Peter Bogdanovich, parlant à Arianna Huffington et Will Shortz, rédacteurs des mots croisés du New York Times ! Essayons au moins, Bouffe et alcool gratuits. 20 minutes et on y va.
Homme : Mais, la musique changeait, et Glovanni Artusi, ne comprenait simplement pas la nouvelle façon de composer.
Ted : Excusez-moi, vous parlez du 4ème livre des madrigaux de Monteverdi ?
Homme : Cher petit, quoi d’autre ?
Ted : C’est mon livre de Madrigaux préféré.
Serveur : Foie gras fumé à la mangue caramélisée et crème fraîche ?
Marshall : Vous avez rien qui ressemble à un mini cheeseburger ?
Serveur : Je ne crois pas, monsieur.
Marshall : Des mini pizzas ? Des frites ? Quelque chose qui me fasse penser que je suis géant ?
Serveur : Je regarde, monsieur.
Marshall : Il regardera pas.
Barney discute avec une femme.
Barney : Ce matin, j’ai opéré le cœur de l’ambassadeur des Pays-Bas. J’espère qu’il ira mieux.
Femme : Vraiment ? Un de mes collègues lui a prescrit du Coumadin. Et c’est impossible qu’elle soit sous anticoagulant et si elle a subit une opération.
Ted : Vous savez qui a publié un article génial sur Walt Whitman, et la politique des sémantiques ? Le professeur Hammersmith d’Oxford.
Femme : Je suis le professeur Hammersmith.
Homme : C’est exactement ce dont Truffaut parlait dans son article de 1954 dans les Cahiers du Cinéma. Le cinéma est la substance du cinéaste.
Marshall, rigolant : Les films… pas vrai ? Les acteurs. Willem Dafoe. Fait amusant sur Willem Dafoe, son nom sonne un peu comme un crapaud, qui parle à un perroquet. Willem… Dafoe ! Willem… Dafoe !
Barney : En tant que sous-secrétaire des Finances, j’ai eu une grande influence sur cette loi. Maintenant, je me demande si vous voulez m’accompagner dans la salle des cartes pour stimuler mon paquet.
Femme : Je ne pense pas, mon cher. Vous êtes trop vieux pour moi.
Barney : Zsa Zsa Gabor est toujours sexy, mais à part ça, elle est pourrie cette fête.
Lily : On a essayé, ça fait 20 minutes. On s’en va. Où est Ted ?
Marshall : Je sais comment le trouver. Juste une seconde… (Ils tapent sur un gong) Les gongs, hein ? Plus fort qu’on le pense.
Homme : Jeune homme, ce gong est une relique de 500 ans qui n’a pas été frappée depuis W.S. Gilbert lors de la première de The Mikado à Londres en 1885.
Marshall : C’est sa femme la relique de 500 ans qui n’a pas été frappée depuis W.S. Gilbert lors de la première de The Mikado à Londres en 1885.
Ted : Les amis, Will Shortz, rédacteurs en chef des mots croisés du Times. Vous savez, je dis toujours qu’ils utilisent « ulee » de L’or de la Vie pour les voyelles ? Dites-leur.
Will Shortz : C’est pour les voyelles.
Marshall : Je peux te parler une seconde ?
Ted : Dix lettres, diminutif d’une tourte à base d’œufs ?
Will : Mini-quiche ? Où ?
Ted : Là-bas. Une super réception.
Marshall : Grave. On s’en va. C’est l’heure de Robots vs Catcheurs.
Marissa : Ted. Te voilà. Nous allons bientôt faire des blind-tests de vin blanc. Ce sera sûrement super.
Ted : Je pépin raté ça. Je sais, pas la peine de le dire. Y a pas de pépin dans le vin.
Lily : Mlle Lily dans le salon avec le chancelier.
Homme : Grand Dieu, non ! Ils appartenaient à Edgar Allan Poe !
Lily : Désolée !
Ted : Ecoutez, je m’amuse ici, donc je vais passer Robots vs Catcheurs.
Barney : Mais t’as jamais raté Robots vs Catcheurs. Ca se passera pas comme ça. D’abord Robin nous lâche, et maintenant, toi ? Et pour ces snobs prétentieux et vieux jeu ?
Ted : En fait, j’aime bien ces snobs prétentieux et vieux jeu. Ils font pas de bruit de pet dès que j’ouvre la bouche. Je reste. On se voit demain.
Barney : C’est qu’une soirée.
Lily : Ca veut rien dire.
Barney : Ca veut tout dire. Si tu viens pas à Robots vs Catcheurs, c’est la fin de notre amitié.
Ted : On se voit demain.
Barney : Très bien. Alors tu fais plus partie de notre groupe, pour toujours. Tu pourras demander à revenir dans 2 ans. Allons voir des catcheurs se battre comme des robots. Je suis gêné. J’ai oublié quelque chose.
Barney tape le gong et entre dans l’ascenseur avec Marshall et Lily.
Homme : Où sont allés vos copains ?
Ted : Vous savez, une séance de lecture de poésie.
Marshall, Barney et Lily assistent au combat Robots vs Catcheurs.
Marshall : La meilleure tradition de tous les temps !
Barney : Te fous pas de moi, Marshall. Soyons honnêtes. Le groupe est fini. Ted est plus là, Robin pareil. Autant qu’on se sépare nous aussi.
Lily : Bon sang, Barney, arrête avec tes problèmes d’abandon. Ted a le droit d’avoir une vie en dehors du groupe. Comme nous tous.
Barney : Attends. Pourquoi tu dis ça tout d’un coup ? Mon Dieu, t’es enceinte !
Lily : Non.
Barney : Mon Dieu, t’as déjà eu le bébé ! Il est juste derrière moi, hein ?
Lily : Non, idiot. Un jour, on avancera tous dans nos vies. Ca s’appelle grandir.
Robot : C’est tout ce que t’as, tapette ?
Barney : Tu peux au moins promettre de pas tomber enceinte avant un an ?
Lily : Je peux pas.
Barney : Tu peux pas ?
Marshall : Tu peux pas ?
Ted a les yeux bandés, un verre à la main.
Ted : Agrume et rayon de miel avec une nette acidité. C’est un Sauvignon blanc, Val de Loire. La commune de Sancerre.
Homme : Correct, encore une fois ! Bravo, mon garçon !
Barney : Non ! Tu peux pas avoir d’enfants ! Tu veux pas élever un enfant dans ce monde fou.
Marshall : Le monde est plutôt génial en ce moment.
Barney : D’accord, Lily, j’ai pas le choix. Si tu as une fille, le jour, non, la minute où elle a 18 ans… Gong !
Marshall : Des bébés.
Barney : J’espère que Ted est malheureux.
Ted chante.
Will : Ted, vous êtes un remarquable baryton lyrique.
Ted : Merci, Will Shortz.
Barney : D’accord, vous pouvez avoir un bébé, mais seulement sous les conditions suivantes : 1-Vous promettez de toujours m’aimer plus que le bébé ; 2-Une fois par mois, je peux utiliser le bébé pour serrer ; 3-Ca peut inclure une chute du bébé depuis le premier étage et moi qui le sauve ; 4-Pas d’allaitement devant moi. 5-Oublie le 4, sors tes seins quand tu veux.
Ted (de 2030) : Et quelque chose d’extraordinaire arriva.
Marshall : Putain de merde !
Lily : J’y crois pas !
Ted : Bien sûr, l’enfer est un concept intéressant, n’est-ce pas ? J’ai toujours aimé l’imaginer comme Dante dans La Divine Comédie. Si vous me permettez. En italien originel… (Pensant…) Je n’y crois pas. Je récite La Divine Comédie en italien originel, et personne fait des bruits de pet. C’est bizarre. Je suis jamais allé aussi loin. J’ai un peu l’air d’être un trouduc. Mon Dieu, je me contrôle plus ! Ecoutez-moi, je suis complètement lâché ! Je suis plus gros trouduc de la planète. J’aimerais que quelqu’un m’arrête.
Ted (de 2030) : Et quelqu’un le fit. Les enfants, je vous avais dit que, plus tôt cette année, on avait rencontré des doubles de nous-mêmes dans la ville. Il y avait Robin la lesbienne. Il y avait Marshall le moustachu. Et, bien sûr, Lily la stripteaseuse. Ce soir là, un autre sosie était apparu… Ted le catcheur mexicain.
Ted le catcheur : Soy el conquistador de las maquinas !
Ted : Je dois filer.
Barney, Marshall et Lily sont au bar.
Barney : Règle numéro 83. Si quelque chose qui sort du bébé se retrouve sur mon costume, je peux toucher les seins de Lily.
Marshall : Mec, c’est quoi ton truc avec les seins de ma femme, ce soir ?
Barney : C’est pas moi qui fais les règles.
Marshall : Tu penses vraiment à tout ça ?
Lily : Je sais pas. Peut-être pas.
Marshall : Pour ce que ça vaut, je nous pense prêts. On s’aime, on est stables financièrement, et franchement, ça changerait pas tant que ça notre façon de vivre.
Ted (de 2030) : Lily aime encore rappeler à Marshall qu’il a dit ça.
Lily : Si on était chez nous avec un bébé, ce soir, on aurait jamais vu le sosie de Ted. Ca te ferait quoi, si on avait raté ça ?
Marshall : Je blâmerais ce garçon pour le reste de sa vie.
Lily : Exactement, pour sa vie de fille.
Marshall : T’as raison. Pas besoin de se précipiter.
Lily : Que dis-tu de ça ? On est d’accord que c’est insensé d’avoir un enfant avant d’avoir vu les 5 sosies, pas vrai ?
Marshall : Bien sûr, ça va de soi.
Lily : Donc quand on verra enfin le sosie de Barney, ça sera le message de l’univers pour nous dire de le faire. Et à ce moment, on essaiera. Deal ?
Marshall : Deal.
Ted arrive au bar.
Barney : Regardez celui qui pense pouvoir entrer ici et refaire partie du groupe. Eh bien, tu peux oublier. Pitié, refais partie du groupe ! Je veux pas perdre encore quelqu’un ! On est désolés. Tu peux même réciter tous les poèmes de trouduc que tu veux, on dira plus jamais rien de mal dessus, promis.
Ted : Vraiment ? Parce qu’il y a un poème que j’aimerais réciter… Amitié de Ralph Waldo Emerson. « Une goutte de sang vermeil a plus de poids que les flots de la mer. L’univers incertain va et vient… »
Robin arrive en faisant le bruit du pet.
Robin : Désolée, quelqu’un devait le faire. Je paie ma tournée.
Ted (de 2030) : Les enfants, j’aimerais vous dire qu’avec les années, aucun de nous ne s’est un peu séparé à un moment ou un autre. On n’en a pas envie, mais ça arrive. Mais quoi qu’il se soit passé, jusqu’à maintenant, et quoi qu’il arrive, on va tous, chaque année, voir Robots vs Catcheurs.
Homme : Bonne nuit. Merci beaucoup, je me suis beaucoup amusé. Willem… Defoe !
FIN