Ted (de 2030) : Les enfants, quand on a 20 ans, sortir avec quelqu’un c’est génial, mais arrivé à 30 ans, on s’aperçoit que tout le monde a un bagage. Bien sûr, on peut choisir de l’ignorer, mais un jour ou l’autre…
Ted se balade aux côtés d’une femme.
Femme : C’est mon ex, désolée. On essaie de rester amis. Salut, mon poussin ! Tu as les billets pour Maui ?
Elle porte une valise avec écrit « amoureuse de son ex ».
GENERIQUE
Ted (de 2030) : Ce printemps là, je commençais à voir Royce. Elle était belle, intelligente…
Plus tard cette nuit… Ted est avec Marshall, Lily, Robin et Barney au McLaren’s.
Ted : Bref… On était heureux ensemble.
Lily : Qu…
Ted : Voilà. C’est le problème.
Barney : Son cul ?
Marshall : Gros ?
Lily : Petit ?
Robin : C’est un problème d’accès ?
Ted : Il y aura toujours un bagage. Même si ça se passe bien, ça fini un jour par se gâter.
Barney : Arrivé à ses 30 ans.
Ted : Quand je découvrirai son bagage. Je le sens. Je sais pas ce que c’est, mais quand je le saurai, ça sera fini.
Barney : Pitié, dis-moi que tu contestes pas les bagages émotionnels.
Ted : C’est une bonne chose ?
Barney : Le bagage émotionnel est le fondement de l’export culturel américain le plus important.
Tous : Le porno.
Barney : En vérité, le porno. Seules les femmes avec bagage majeur font du porno.
Ted et Robin : Major Bagage.
Robin : Tout le monde en a un. Il faut savoir le surmonter.
Ted : Vraiment ? La dernière fois que j’ai surmonté un bagage, c’était celui d’une certaine Stella, et, zut, j’ai un trou de mémoire. Comment ça s’est fini ?
Flash-back
Ted (de 2030) : Voilà comment. Je lui ai fait ma demande, elle a dit oui. On était heureux. Et je jour du mariage, son ex, prof de karaté, Tony Grafanello, s’est pointé, lui a déclaré son amour, et Stella s’est enfui avec lui, me laissant là, le cœur complètement brisé.
Fin flash-back
Lily : Ce qui s’est passé est horrible, ça veut pas dire que c’est le cas pour tout le monde.
Marshall : Content qu’on se soit rencontrés jeune, pour pas en avoir.
Lily : Problèmes de mère.
Marshall : Pas du tout.
Ted : De grand-mère.
Marshall : Sûrement pas.
Barney : D’arrière grand-mère.
Marshall : J’aime pas qu’elle me câline.
Robin : Et tu connais ton pire bagage ? T’es trop gentil.
Marshall : C’est pas un beau bagage ?
Robin : Tu t’es déjà regardé marcher dans la rue ?
Marshall : Je sais pas quoi te répondre.
Robin : Je vais t’aider.
Flash-back
Marshall est dans la rue et salue les gens.
Marshall : Je vais vous aider. (Il aide un homme à réparer son vélo) Ca devrait le faire. Les gars, pas aujourd’hui. Ce serait… (Il se met à danser)
Fin flash-back
Marshall : C’est normal.
Barney : Il y a qu’une rue où c’est normal. Un indice : un oiseau jaune géant vit dessus.
Ted : J’adorerais que le seul bagage de Royce soit qu’elle soit gentille.
Barney : Gentille ? C’est le pire bagage. Le meilleur : elle déteste son père, et elle croit être grosse, mais non. Sexe torride au premier rencard, et ai petit déj’, elle est partie. Pourquoi vous êtes avec moi ?
Ted (de 2030) : Ce soir là, avec Royce, j’attendais de voir quel serait son bagage.
Ted et Royce sont à l’appartement.
Royce : Les spaghettis sont ta spécialité ?
Ted : Ca ne bat pas mes pancakes. Je t’en ferai, une fois. Il sont incroyables.
Royce : Mon père me faisait des pancakes complets… Grâce à lui, j’ai travaillé dans le porno. Tu connais ? « Parents Offrant Reconnaissance, Nutrition et Ordre » ? Une œuvre de charité pour ados qui n’ont pas accès au sport ou à la nourriture saine. Ca me rappelle… J’ai tué mon frère… avec cette blague, hier soir. Un barbier, un strip-teaseur et un pédo… psychiatre, entrent dans un bar.
Ted (de 2030) : J’ai cherché, et cherché, mais apparemment, il n’y avait aucun bagage donc je devais m’inquiéter, jusqu’à ce qu’on aille voir un film.
Marshall et Lily rejoignent Robin au bar.
Robin : Vous en avez mis, un temps !
Marshall : C’est rien. Oublie.
Lily : On était en route et Marshall a voulu s’arrêter pour aider des mecs à charger leur van.
Marshall : Pour être gentil. Ca coûtait rien.
Lily : Et quand le van est partie, qui se pointe si ce n’est pas le proprio de l’appart’ qu’on venait d’aider à cambrioler. Et ça, c’était dur d’expliquer à la police.
Robin : Voilà ce que je voulais dire. New York, c’est pas une petite ville, amicale, sans crime, consanguine, dans les bois, avec des vaches perdues dans le Minnesota, où t’as grandi.
Marshall : Sans crime ? En 1994, le caissier de l’épicerie a été cambriolé. D’ailleurs, j’aime être amical, d’accord ? Je changerai pas ça.
Lily : Ne change pas, bébé. Je trouve ça pur. Pur. (Marshall se lève pour aller au comptoir) Purée mère de Dieu, c’est un crétin, parfois. Il leur a prêté de l’argent pour faire le plein.
Robin : Il leur a donné de l’argent ?
Lily : Pas donné, prêté. Ils ont dit qu’ils enverraient un chèque, donc Marshall a donné notre adresse. Qu’est-ce qui les empêche de venir chez nous une nuit, et peut-être m’attacher ? Avec Marshall, des fois on fait semblant mais pour de vraie c’est terrifiant.
Robin : Pourquoi tu lui dis rien ?
Lily : Quel intérêt ? Il vient du Minnesota. La mascotte de son lycée, c’était un câlin. Marshall revient avec une bière alors que Ted les rejoint à son tour.
Robin : C’était comment avec Royce ?
Ted : Intéressant. On est allé voir ce nouveau film La Future Mariée.
Marshall : C’était bien ?! Pas que ça m’intéresse. C’est pour les filles. Mais elle pourrait m’y emmener, genre, à la séance de 19h10 demain, où 21h40 à cause de ma réunion. Mais je partirai plus tôt, on va essayer 19h10.
Robin : De quoi parle le film, au fait ?
Ted : C’est là que c’est intéressant.
Flash-back
Homme : Gros naze, je suis Jed Mosley ! Je suis l’architecte le plus puissant et corrompu de New York. Je veux… (Il renverse son café) Ca va laisser une tâche !
Fin flash-back
Ted : Ca parle de moi.
Lily : La Future Mariée parle de toi ?
Marshall : T’es sûr que c’est toi ? Quand j’ai vu La Folle Histoire de l’espace, j’aurai juré…
Ted : C’est mon histoire. Il est écrit par Tony Grafanello.
Robin : Tony Grafanello ? C’est…
Ted : Avec lui que Stella est parti. Ce film raconte l’histoire de notre rupture.
Robin : Pourquoi il en aurait fait un film ? C’est pas lui, le méchant ?
Lily : Si, et le gentil s’appelle Ted Mosby.
Ted : C’est marrant, c’est également mon souvenir. Mais selon le film…
Flash-back
Voix : M. Mosley, votre fiancée est ici.
Jed Mosley : Super, le boulet et la chaîne. J’ai hâte qu’elle déménage de sa maison de New Jersey pour vivre dans un appartement au dessus d’un bar. Qu’elle entre ! A quoi dois-je ce plaisir ?
Stella : On devait aller gouter les gâteaux de mariage, tu te souviens ?
Jed : Carrément pas, poupée.
Il tombe de sa chaise.
Fin flash-back
Marshall : Je suis abasourdi.
Ted : Pas vrai ?
Marshall : C’est ça les comédies de nos jours ? Je tombe de ma chaise ! Je tombe vraiment de ma chaise. C’était drôle.
Robin : Quel con. Il a choisi une belle nana pour mon rôle ?
Ted : T’es pas dedans.
Robin : Quel con !
Ted : Non, Tony est pas con. Enfin, pas d’après le film.
Flash-back
Stella : Je vais me marier. Désolée, Tony.
Tony : Stella, ton bonheur est tout ce qui m’importe, sauf ses enfants pauvres dont je m’occupe bénévolement.
Royce : Je l’aime.
Stella : Ce n’est pas si facile. Jed Mosley n’est peut-être pas aussi beau que toi, ni aussi grand…
Ted : Je suis plus grand que lui.
Stella : Et le sexe est horrible. Une fois, il s’est endormi en plein milieu.
Ted : Une seule fois. J’étais sous médicament !
Royce : Quoi ?
Ted : Rien.
Fin flash-back
Ted : Ce film est vraiment pourri ! Et tout est faux ! Vous vous souvenez de ma demande ? Ce moment spontané, à la salle de jeux, j’avais pas de bague, alors je lui ai donnée une peluche ?
Lily : C’était mignon.
Marshall : Et romantique.
Robin : Un peu gnangnan.
Ted : Voilà comment c’était dans le film…
Flash-back
Jed : Si ça peut te faire taire, je pense qu’on peut se marier.
Stella : Tu ne me donnes pas de bague ?
Jed : Carrément pas, poupée. Passe-toi ça au doigt.
Fin flash-back
Ted : Et le rencard de 2 minutes ? Quand j’ai condensé un rendez-vous romantique en 2 minutes pour aller avec l’emploi du temps chargé de Stella ?
Lily : T’es un mec bien.
Marshall : C’était vraiment sympa.
Robin : Et aussi un peu gnangnan.
Ted : D’après le film…
Flash-back
Stella : Et notre weekend romantique ?
Jed : Carrément pas, poupée. Je peux te proposer un rencard de 2 minutes, si tu vois ce que je veux dire. A poil !
Fin flash-back
Marshall : Si tu sais ce que tu fais, 2 minutes suffisent.
Lily : Parole d’expert.
Ted : Mais le pire… le pire… c’était la fin. Ils sont au mariage…
Flash-back
Prêtre : Voulez-vous, Stella, prendre Jed Mosley comme légitime époux ?
Fin flash-back
Marshall : Raconte pas la fin ! C’est ce que je dirais, si jamais, je voulais voir un film aussi nul. Continue.
Ted : Donc ils sont au mariage…
Flash-back
Tony : Stella !
Stella : Tony !
Jed : Tony ?
Tony : Je dois dire quelque chose. Il y a longtemps, j’ai laissé cette fille magnifique, Stella, m’échapper. Et maintenant, elle est avec ce con qui n’apprécie pas à sa juste valeur cette magnifique future mariée.
Ted : C’est quoi votre problème ?
Jed : Tu peux pas me parler comme ça ! Je suis Ted Mosley !
Ted : Il a dit « Ted », non ?
Tony : Stella, je t’avais promis que tu serais ma femme. Et j’aimerais respecter cette promesse.
Stella : Tout ce que j’ai voulu dans ma vie était ton amour.
Prêtre : Vas-y, ma belle, embrasse-le.
Tony : Si tu m’aimes toujours… Voudrais-tu être ma future mariée ?
Stella : Carrément, poupée.
Elle l’embrasse.
Jed : Arrêtez ! Papa !
Enfant : Prends ça, Ted Mosby !
Ted : D’accord, il l’a vraiment dit ce coup-ci.
Royce : C’était trop bien. Je ris, je pleure. C’est du cinéma, mais on aurait pas dit de vrais personnages ? C’était tellement réel ! Pourquoi t’as dit « Oh, non » au début du film ?
Ted (de 2030) : C’est là que j’ai réalisé que tout le monde a un bagage, moi inclus.
Ted : Pour rien.
Fin flash-back
Lily : Tu dois raconter à Royce ton histoire avec Stella. Ca sortira un jour ou l’autre.
Ted : Pourquoi ? Pourquoi faudrait que ça sorte ?
Robin : Parce qu’il est passé 5ème des films les plus lucratifs.
Ted : Je m’en fou. J’emporterai ça dans ma tombe. C’est un film stupide de toute façon !
Lily : Il a l’air nul.
Robin : J’irai jamais le voir par amitié pour toi.
Ted (de 2030) : Les enfants, vous voyez la suite.
Barney, Lily et Robin sont au cinéma.
Tony : Elle a fait son choix. Ne t’inquiète pas. Je ne viendrai pas au mariage.
Jed : Tu viendras ! Je t’y emmènerai moi-même et te forcerai à regarder !
Tony : Le code.
Barney : C’est exactement ce qui s’est passé. Il a tout bon. Même le truc avec les nunchakus.
Ted (de 2030) : Je m’étais résolu à mettre ce film aussi loin de moi que possible. Malheureusement…
Ted, Royce sont au avec des amis bar.
Royce : Il était pas génial La Future Mariée ?
Femme : J’ai trop adoré !
Homme : On va le revoir demain.
Royce : On peut venir ? Tu veux le revoir ?
Ted : Ouais, c’était bien.
Royce : « Bien » ? Plutôt parfait ! Le seul truc, et pour moi, c’est qu’un tout petit défaut, par rapport aux autres films, c’est que je comprends pas pourquoi Stella veut épouser un mec comme Jed Mosley. Rien que le nom de ce mec : Jed Mosley…
Femme : Royce, t’es sortie avec des Jed Mosley, toi aussi.
Royce : Qui l’a pas fait ? C’est un sacré numéro. Un papillon en tatouage, ça façon de prononcer encyclopédie.
Homme et femme : « Encyclopaedie ».
Ted : Carrément. Enfin, techniquement, c’est la bonne prononciation.
Royce : J’étais tellement contente que ce loser se fasse lâcher devant l’autel. Vous savez pourquoi ? Parce qu’il l’avait vu venir. Et le mieux, c’est qu’il va vivre une longue et triste vie, sachant qu’il a perdu sa seule chance de bonheur. Et quand il se fait tabasser par la chèvre ?
Femme : Trop drôle !
Ted : Carrément !
Royce : Quel loser !
Ted : Carrément ! La vie de ce mec a été anéantie par humiliation devant le monde entier. Trop marrant ! Il lui faudra des années avant de pouvoir regarder sa famille en face. Il doit être tellement traumatisé que plus jamais il aimera ou fera confiance à quelqu’un. C’était dément ! Bouge-toi, Adolf Hitler, un nouveau roi est arrivé !
Royce : Ted, tu vas bien ?
Ted : Je pensais que vous seriez intéressé d’apprendre des trucs sur ce film que vous aimez tant. Il est pourri. Et vous êtes tous stupides de l’aimer.
Royce : C’était vraiment méchant, tu devrais t’excuser.
Ted, se levant : Carrément pas, poupée… Carrément pas…
Marshall, Lily, Robin et Ted sont à l’appartement.
Lily : T’as dit « carrément pas, poupée » ?
Marshall : T’as vraiment utilisé la phrase de Jed Mosley ?
Ted : Je sais ! J’étais tellement énervé… Comment tu sais que c’est sa phrase ?
Marshall : Je voulais revoir Avatar.
Ted : C’est bon. Je vais émigrer dans un pays où personne n’a vu La Future Mariée.
Robin : Bonne chance. Ce film est international, c’est géant.
Lily : Peut-être la Corée du Nord ?
Robin : J’ai lu que Kim Jong, il a dit que c’est son 2ème film préféré. Juste après un film où il fait du cheval au ralenti.
Lily : Désolé, Ted, t’es foutu.
Marshall : Non, vous savez, Ted est pas foutu. Vous savez pourquoi je suis gentil ? Parce que je m’en fou des bagages des gens. La plupart des gens voit une autre personne avec cette grosse valise, et ils passent sans rien faire. Mais pas moi. Je les regarde et je dis, « Salut, étranger. Je peux vous aider ? » Et vous savez qui m’a appris à être comme ça ? Un certain Ted Mosby. Un mec décent et sincère et qui a la foi. Et tu sais quoi, Ted ? Au fond de toi, t’es toujours ce mec.
Ted : Je le suis toujours.
Marshall : Tu veux aller récupérer cette fille.
Ted : Je veux aller récupérer cette fille.
Marshall : Car c’est l’amour de ta vie.
Ted : Car c’est… Ouais, enfin… On a eu que 3 rencards. Elle est sympa.
Marshall : Car elle est sympa.
Ted : Elle est vraiment sympa ! T’as raison, Marshall. Je dois aller la récupérer. Et je sais exactement où elle est.
Il sort en courant.
Royce est au cinéma.
Tony : Le mariage est dans 15 minutes. J’y arriverai jamais.
Enfant : Vous pouvez le faire Sensei. Donnez un coup de pied circulaire à l’amour. Direct dans le cœur.
Tony : Tu as raison. Que fais-je ? Il est encore temps !
Tony court et Ted fait de même quand il arrive au cinéma.
Prêtre : Voulez-vous, Stella, prendre Jed Mosley comme légitime époux ?
Ted se met devant l’écran.
Ted : Royce !
Royce : Ted ?
Barney : Ted ?
Ted : Barney ?
Tony : Je dois dire quelque chose.
Ted : Je dois dire quelque chose. Il y a longtemps, j’ai laissé cette horrible fille, Stella, me briser le cœur. Et maintenant, elle est avec ce con qui a écrit un film sur ça et ce film s’appelle… La Future Mariée.
Royce : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Jed : Tu peux pas me parler comme ça !
Ted : Je suis Jed Mosley. Mais Royce, ce… raté en bottes ce cow-boy rouges, c’est pas moi.
Barney : Pour être clair, t’es en train de dire que t’as pas de bottes de cow-boy rouges ?
Ted : Qu’est-ce que…
Barney : Je voulais… Les gens veulent savoir.
Ted : Elles sont bordeaux, en fait. Je t’avais promis que je te ferais des pancakes. Et… j’aimerais respecter cette promesse.
Royce : Tout ce que j’ai voulu cette semaine était quelques pancakes.
Barney : Vas-y, ma belle, embrasse-le.
Ted (de 2030) : Barney n’a pas dit « embrasse ». Toujours pas « embrasse ».
Homme : Vous devez partir !
Barney : C’est scandaleux. Toi, t’es mal embrassé !
Ted : Royce, si tu…
Tony : Stella, si tu m’aimes toujours…
Ted : M’apprécies toujours… Voudrais-tu que je te fasse des pancakes ?
Royce : Carrément, poupée.
Elle se lève et va l’embrasser.
Barney : Embrasse ça ! Ce film est embrassé de toute façon.
Ted : Ce qui m’est arrivé, c’était plutôt dur. J’en suis pas totalement remis.
Royce : Laisse-moi t’aider.
Ted (de 2030) : Et comme ça, les enfants, mon bagage ne me semblait plus aussi lourd. Tout le monde a son bagage, ça fait partie de la vie. Mais comme le reste, c’est plus simple quand quelqu’un nous aide.
Ted et Royce sont assis sur le canapé.
Ted : Ca me fait du bien de t’avoir dit tout ça. Je suis content de pouvoir m’ouvrir à toi.
Royce : C’est pas si important. Moi aussi, on m’a lâché devant l’autel. Trois fois. La dernière fois, car j’ai perdu tout notre argent au poker. C’est pour ça que je vis avec mon frère.
Ted : Attends, je croyais que t’avais un tout petit studio.
Royce : Rien que nous deux. Tu verras, il tire toujours la couette.
Ted : Ouais, faut que t’y ailles.
FIN