Ted (de 2030) : Les enfants, vous devez vous demander si tout ce que je vous raconte est vrai. Et c’est normal. Après tout, la limite est fine entre une bonne histoire et un mensonge éhonté.
Flash-back
Barney discute avec une femme au McLaren’s.
Ted (de 2030) : Personne ne jouait aussi bien avec cette limite que Barney. Un jeu d’enfant pour lui.
Barney : J’aime voyager.
Femme : Vraiment ? Quel est le meilleur endroit que t’aies visité ?
Barney : Hawaï c’est sympa. Un pote à moi vit à Seattle. C’est vraiment pas mal. Mais le meilleur endroit ? Je dois dire, la lune.
Fin flash-back
Barney, Marshall, Lily et Ted sont à l’appartement de ce dernier.
Ted : T’as pas convaincu une fille que t’étais le premier à marcher sur la lune ? C’était 7 ans avant ta naissance.
Barney : Ted, une blonde, c’est facile.
Flash-back
Barney : Notre vaisseau est passé à travers un trou spatiotemporel ou des rayons gamma ou autre chose. J’ai commencé à rajeunir, bla, bla, bla. Donc tu bosses dans un magasin de yaourt. Ca doit être dément.
Fin flash-back
Marshall : Cependant, j’ai travaillé dans un magasin de yaourt au lycée. Et, en effet, c’était… dément.
Barney : Bref, 20 minutes après, l’aigle a atterri. On a fusé vers l’espace. Houston, nous avons une râleuse. D’autres expressions à double sens liées à l’espace.
Ted : Pourquoi tu mens tout le temps ?
Barney : Je mens pas ! On a fait l’amour, j’ai des photos !
Robin entre et soupire.
Robin : Je hais mon boulot.
Marshall : Quoi ? Tu devais pas interviewer le maire ?
Robin : Le maire McWouaf. Il apprend la propreté aux enfants, en costume de chien. Enfin, il est censé le faire.
Flash-back
Robin interview le maire McWouaf.
Maire : Je ne veux pas parler de maire McWouaf. Je veux parler de ces incroyables semelles de chez Bon A-Pied-Ti ! Regardez comme elles absorbent les chocs !
Robin : La table ! Il y avait une table… On revient. (Le cadreur s’amuse à lancer des papiers) On revient.
Mike : Désolé Robin. Je m’ennuyais.
Robin : Ouais, je te comprends.
Fin flash-back
Robin : Une seule interview correcte, ça serait tellement bien pour changer.
Ted : D’accord, je regarde mon agenda, voir quand je suis dispo. Mais je veux une liste de questions à l’avance et rien sur ma vie privée.
Robin : Ted, t’as chopé 7 cacahuètes d’affilée. Impressionnant mais pas de quoi être publié.
Marshall : T’en as chopé 7 d’affilée ?
Ted : 7 d’affilée. Mais je parle pas de ça. Je parle de ma sélection pour la construction d’un modèle réduit de l’Empire State Building pour la plus grande reconstitution de l’horizon de New York au monde.
Robin : C’est le truc avec lequel tu jouais l’autre jour ?
Ted : Je jouais pas. Je travaillais.
Flash-back
Ted joue avec des personnages.
Ted : « C’est toi. » « C’est moi. » « Je t’ai vue dans la rue. » « Tu es Annie ? » « Oui. »
Robin, sortant de sa chambre : Ted ? Tu refais la fin de Nuits Blanches à Seattle avec des Polly Pocket ?
Ted : Depuis quand t’es là ?
Robin : Dix secondes.
Ted : Ouais, juste la fin.
Fin flash-back
Marshall : Encore ?
On frappe à la porte.
Lily : C’est la pizza. Bébé, t’as du liquide ?
Elle se lève pour ouvrir la porte.
Marshall : Tu sais, en fait, c’est pas moi qui devrait payer. Parce que j’aime pas trop les pizzas.
Lily : Quoi !?
Ted : On a littéralement traversé le pays une centaine de fois pour une pizza.
Lily : Je t’ai même surpris à manger une pizza dans la douche.
Livreur : Nos bons de réduction sont à ton effigie.
Barney : Je dis pas qu’il aime les pizzas, mais la dernière fois qu’il y est allé, le médecin a dit : « arrêtez de manger des pizzas. » Marshall : « Pourquoi ? », le doc : « Pour vous examiner ». Mais sérieux, on se moque parce qu’on t’aime.
Marshall : D’accord, si j’ai pas d’argent sur moi… c’est parce que… on m’a agressé.
Lily : Tu… ?
Ted : Quoi ?
Marshall : Vous pouvez payer Arthur ? J’ai la dalle ! Comment va ton père, au fait ?
Arthur : Mieux.
Marshall : C’est bien.
GENERIQUE
Lily : Tu t’es fait agresser ?
Barney : Par qui ? Il portait un bonnet noir et une barbe du jour ? Il a dit « Haut les mains ! » ?
Marshall : Oui, car je me suis fait agresser en 1947 au coin d’Abbott et Costello. Mais non. Je coupais par Central Park en rentrant du boulot.
Flash-back
Homme : Fais gaffe. T’approche pas plus.
Marshall : C’est bon. C’est bon.
Marshall lui donne son portefeuille et l’homme part.
Fin flash-back
Marshall : C’était carrément terrifiant.
Barney : C’était carrément terrifiant.
Marshall : Tu fais quoi ?
Barney : Je répète. Je vais prétendre que ça m’est arrivé pour coucher par compassion.
Marshall : Ca marchera pas. Si ?
Lily : Pas qu’un peu.
Marshall : Je t’y autorise.
Lily : Je crois pas qu’on ait pointé une arme sur mon Marshmallow. Maintenant, je tremble. Je crois que je vais pas dormir de la nuit.
Robin : Tiens, ma puce. J’ai un truc pour t’aider à dormir. (Elle sort son arme) Colle ça sous ton oreiller. Tu vas dormir comme un putain de bébé.
Ted : Robin, range ça.
Robin : Ca va pas blesser quelqu’un. Il y a la… sécurité.
Marshall : D’accord, vous savez quoi ? On va tous se calmer. On n’a pas besoin d’un flingue. J’aimerais juste oublier ce qui s’est passé et continuer à vivre ma vie.
Barney : J’aimerais juste oublier ce qui s’est passé et continuer à vivre ma vie. C’est super. Mais je pense que je vais ajouter une larme.
Marshall : Ecoute bébé, je sais que c’est effrayant, mais regarde-moi. Je vais bien. On peut mettre ça derrière nous ?
Barney : C’est de l’or ! Mais je vais plutôt dire « me mettre derrière toi ».
Lily : Bébé, t’inquiète pas pour moi, je veux dire, oui, j’ai un peu peur, mais je suis New Yorkaise. Je laisserai pas ça me changer.
Lily et Robin sont au stand de tir.
Lily : J’ai changé ! J’aime les armes maintenant. Chargeur.
Robin : On devrait peut-être faire une pause un..
Lily : J’ai dit, « chargeur ».
Robin lui donne le chargeur.
Marshall, Lily, Barney et Ted sont au McLaren’s.
Marshall : Tu veux acheter une arme ?
Lily : Pas une qui fait peur. Un tout petit Beretta rose qui irait avec ces adorables sandales que je viens d’acheter. Au fait, notre nouvelle carte bleue fonctionne.
Marshall : T’as pas besoin d’une arme. Toutes les études au monde se rejoignent pour dire qu’un foyer est plus sûr sans arme qu’avec, surtout le nôtre. Tu sais comment je te blesse toujours, sans le vouloir.
Flash-back
Marshall débouche une bouteille…
Marshall : Plutôt facile, hein ? (Et envoie le bouchon dans l’œil de Lily. Marshall et Lily dorment quand Marshall met une gifle à Lily. Marshall est devant le frigo et ouvre la porte au moment où Lily arrive. Ils dansent et Marshall lâche Lily) Dépêche, bébé. La fête va commencer. (Lily est déguisée en tueur et fait peur à Marshall qui lui met un coup de poing) Tu devais te déguiser en chat sexy !
Lily : J’ai changé d’avis.
Fin flash-back
Marshall : Maintenant, tu veux ajouter une arme à cette équation ?
Lily : Je sais, t’as raison, mais, à chaque fois que je ferme les yeux, je vois ce gars pointant une arme sur toi. Et… tu es mon univers, Marshall. Si quelque chose t’arrivait un jour, je serais…
Marshall : Je sais. Je sais. Ecoute, je dois avouer quelque chose. Cette agression ne s’est pas déroulée exactement comme je l’ai dit.
Barney : Donc il portait bien un bonnet noir. J’l’avais dit !
Marshall : Il portait pas de bonnet noir. Il port ait rien du tout.
Ted : Attends, donc…
Flash-back
Homme : Fais gaffe. T’approche pas plus.
Marshall : C’est bon. C’est bon.
Marshall lui donne son portefeuille.
Fin flash-back
Lily : Il t’a agressé à poil ?
Barney : Je demanderai pas où il gardait son arme.
Ted : On est sûrs que c’était une arme ?
Marshall : Non, les gars. Je rentrais à pieds du boulot. En passant par Central Park, et je me suis arrêté au zoo.
Flash-back
Marshall regarde les singes.
Homme : Fais gaffe. T’approche pas plus.
Marshall : C’est bon. C’est bon.
L’homme part et le singe colle Marshall contre la grille de sa cage.
Fin flash-back
Barney : Tu es en train de nous dire…
Ted : Que tu t’es fait agresser…
Marshall : Par un singe. Je me suis fait agresser par un singe.
Ted, Barney et Lily se moquent de Marshall.
Barney : Tu t’es fait agresser par un singe ?
Marshall : Ouais, je me suis fait agresser par un singe. J’étais gêné, donc j’ai inventé l’autre histoire. L’important, Lily, t’as pas besoin d’une arme.
Lily : Oublie l’arme. On est sur ça maintenant.
Ted : Les singes agressent les gens ? C’est vraiment la jungle dehors.
Lily : Ce singe a notre adresse. Et s’il appartenait à un gang ? J’espère qu’il grimpera pas nous voir.
Barney : Pourquoi t’as pas demandé au gardien de récupérer ton portefeuille ?
Marshall : Parce que j’ai vu ce que le singe en a fait et je le voulais plus après.
Robin, qui arrive : Salut, les amis. Quoi de neuf ?
Barney : De nouvelles informations ont été découvertes sur l’agression de Marshall.
Robin : Vraiment ? Ils l’ont attrapé ?
Ted : Il est derrière les barreaux.
Robin : Alors, où l’ont-ils trouvé ?
Lily : Je pense nu dans un arbre, jetant ses excréments.
Robin : Je l’ai déjà vu. Voilà pourquoi je prends le taxi.
Ted : Tu sais comment ils l’ont attrapé, hein ?
Marshall : Ils l’ont suivi à la trace.
Ted : Ils l’ont suivi à la trace !
Robin : Qu’est-ce qui se passe ?
Marshall : Bien. Voilà ce qui s’est passé.
Barney : Non, je raconte. C’est mon histoire. Tu vois, le jeune Marshall était au zoo, mangeant une banane…
Marshall est assis sur un banc et mange une banane.
Marshall : Je mangeais pas de banane ! Si tu la racontes, fais-le bien.
Barney : T’as raison. La banane était par terre.
Une banane est par terre et Marshall essaie de la ramasser mais n’y arrive pas.
Marshall : Y avait pas de banane… Y avait pas de banane.
Barney : Marshall, je suis désolé, vraiment. Voici ce qui s’est passé.
Le singe pointe une banane dans le dos de Marshall.
Marshall : Ne tirez pas. Y avait pas de banane !
Robin : Allez, Barney. Je sais que Marshall s’est pas fait agresser par un singe.
Marshall : Cette partie est juste. C’est pas hors du commun, d’accord ? En Thaïlande, en Chine, au Costa Rica, les gens se font agresser par des singes tout le temps. Ce sont des cueilleurs. A cause de leur dynamique inter-sociale, avoir une prédisposition au vol, leur donne un avantage génétique.
Lily : Tu t’es fait agresser par un singe !
Ted : Il était peut-être curieux. Tu portais un chapeau jaune ?
Robin : Marshall, sérieux, c’est une super histoire. Je peux t’interviewer dans mon émission ?
Ted : Quoi ? Lui dans ton émission ? Et ma maquette ?
Robin : Personne veut voir un gars qui vient jouer aux poupées.
Ted : Premièrement, c’était pas ce que tu crois. Deuxièmement, tu as reçu un gars qui jouait aux poupées.
Flash-back
Robin interview un homme avec des poupées.
Robin : Donc, vos poupées sont les favorites du prix Rhinebeck le mois prochain.
Homme : Seulement si elles se tiennent bien. L’an dernier, j’ai trouvé l’une d’elle s’ébattant avec GI Joe. Ce n’est pas drôle. A quoi pensais-tu ? Et si tu étais tombée enceinte ?
Fin flash-back
Ted : Et tu l’as réinvité pour une seconde interview.
Robin : Parce que le FBI voulait qu’on l’occupe pendant qu’ils fouillaient sa maison. Allez, Marshall. J’ai besoin de l’histoire. Elle a tout. Du crime, des singes, pas de maquette stupide de l’Empire State Building qui me prend tout mon salon et qui pue la colle partout. Allez. Fais ça pour moi… En tant qu’ami ?
Lily : Ce serait bien de te voir à la télé.
Marshall : Tu peux me promettre de la présenter de manière à ce que je sois pas ridicule de m’être fait agresser par un singe ?
Lily : Tu t’es fait agresser par un singe.
Barney entre à l’appartement alors que Ted est assis dans le canapé.
Barney : On vient de m’agresser.
Ted : Quoi ?
Barney : C’est ce que je disais à cette fille au bar tout à l’heure…
Flash-back
Barney : C’était carrément terrifiant. J’aimerai juste oublier ce qui s’est passé et continuer à vivre ma vie.
Femme : Mon pauvre chou.
Femme 2 : Neil ? Neil !
Barney : Dame, mon nom n’est pas Neil. C’est Bar…
Il se retourne face à la première femme avec qui il a discuté et à qui il a dit qu’il était Neil Armstrong.
Femme : Pourquoi tu l’appelles Neil ?
Femme 2 : Parce que c’est son nom. C’est Neil Armstrong.
Femme : Le cycliste ?
Femme 2 : T’es pas censé être en mission spatiale ?
Femme : Tu viens de te faire agresser ?
Barney : Bon, je peux le faire. Vous voyez, j’étais sur le chemin de l’aire de lancement lorsque je me suis fait agresser. Et l’agresseur… a pris mes clés de la navette. Réussi. Qui veut faire un truc à 3 ?
Femme 2 : Moi.
Femme : Moi aussi.
Fin flash-back
Barney : Et c’était le meilleur truc à 3 de ma vie.
Ted : Bizarre, on dirait que tu viens de recevoir deux vodka-tonic au visage.
Marshall : T’as du citron dans les cheveux.
Barney : L’histoire est meilleure avec ma fin… C’est… D’accord ? Donc, on était là, gravité zéro. On portait que des casques de cosmonautes…
Robin, entrant : Marshall, tu le croiras jamais. J’ai parlé du singe agresseur à mon producteur et il adore !
Marshall : Vraiment ? Cool.
Robin : Qui connaît quelqu’un qui s’est fait agresser par un singe ?
Marshall : Personne sauf pour les braves gens de Thaïlande, de Chine, du Costa Rica et de plein d’autres pays où le crime commis par les singes est une nuisance publique ordinaire.
Robin : Le mieux, c’est qu’il se peut que l’histoire passe à la télé nationale. Les gars, cette histoire du singe agresseur peut me rendre célèbre.
Marshall : Moi aussi. Les gars, ça va pas. Je peux pas faire ça.
Ted : Ce sera un peu gênant. Et alors ?
Marshall : C’est pas ça. Les gars… Je me suis pas fait agresser par un singe.
Ted, Barney et Marshall sont au bar, entre mecs.
Ted : Donc, tu t’es pas fait agresser par un singe ?
Marshall : Non, du tout.
Barney : Donc ce que tu dis c’est que le singe t’as piégé pour que tu lui donnes ton portefeuille ?
Marshall : Non, c’est pas ça.
Ted : Donc t’as agressé le singe ?
Marshall : Les gars, y avait pas de singe ! C’était un être humain avec un flingue.
Barney : T’es sûr que c’était pas un singe sur les épaules d’un autre singe, portant un trench-coat ?
Ted : Ce serait la bonne taille.
Marshall : J’ai juste inventé cette histoire pour que Lily n’achète pas d’arme. En vérité, c’est jamais arrivé.
Barney : J’y crois pas.
Marshall : Quoi ?
Barney : Tu m’as entendu. Tu t’es fait agresser par un singe. Tu veux pas aller à l’émission de Robin car tu as peur d’être ridicule.
Marshall : Je le serais pas ?
Barney : Si, grave, c’est trop drôle.
Marshall : Eh bien, c’est jamais arrivé. Et je peux vous mentir car vous êtes mes meilleurs amis.
Barney : Moi, oui, mais continue.
Marshall : Mais je peux pas mentir sur une chaîne nationale.
Barney : Tu le connais depuis longtemps. Il dit la vérité ?
Marshall : Ted, fais pas ça…
Ted : Je saurais pas dire. Il sent bon. Mais je saurais pas dire.
Barney : Je continue à dire que c’est arrivé.
Ted : Peut-être. Mais, Marshall, si t’as pas été agressé par un singe, Robin doit pas en parler dans son émission. Elle serait plus crédible.
Barney : Les journalistes mentent en permanence. Désolé, mais je croirais que Jack Palance est mort quand je verrais le corps.
Ted : Ca va peut-être te choquer Barney, mais les gens n’aiment pas qu’on leur ment.
Barney : Faux ! Ils aiment pas découvrir qu’on leur a menti. « Parce qu’un mensonge est juste une super histoire qu’on a gâché avec la vérité ». Barney Stinson. Exemple, ce que cette Sarah m’a fait !
Marshall : Tu veux dire ce que tu lui as fait.
Barney : Non, je veux dire ce qu’elle m’a fait. En vérité, j’ai peur que l’histoire ne se soit pas passée exactement comme je l’ai dit.
Flash-back
Barney : Réussi. Qui veut faire un truc à 3 ? (Les 2 femmes lui lancent leur verre à la figure) Lisa, attends.
Lisa : Oui, Neil ?
Barney : C’est toi Lisa ? Sarah, attends. Ecoute. Je suis pas Neil Armstrong. Désolé d’avoir menti.
Lisa : Eh bien, je pense que j’ai pas été complètement honnête avec toi non plus. J’ai dit que j’avais 28 ans, mais en vérité, j’en ai 31 ans.
Fin flash-back
Barney : 31 ans ! J’étais heureux, très heureux, pensant que je mettais fait une fille de 28 ans qui a trop pris le soleil. Les gens veulent le mensonge. Marshall, ils ont besoin du mensonge, c’est pourquoi, en ce qui me concerne, tu t’es fait agresser par un singe. Autant que je me suis fait ce plan à 3. Je suis le meilleur du monde !
Lily, qui arrive : C’est la ceinture du plan à 3 ?
Barney : Tu le sais.
Lily : Bien joué ! J’ai trop bien dormi la nuit dernière. T’imagines que j’ai failli acheter une arme ? Je suis contente que tu te sois fait agresser par un singe.
Marshall : Vous m’avez eu. J’étais juste nerveux. Je me suis fait agresser par un singe.
Barney : Ouais ! Je le savais.
Ted : Maintenant je pense que tu t’es pas vraiment fait agresser par un singe.
Barney : Allez, Ted. Pourquoi il inventerait un truc comme ça ?
Marshall : Allez, Ted.
Ted : Viens là. Sérieusement, c’est quoi ton parfum ? C’est enivrant.
Ted (de 2030) : Tard la nuit suivante, on est allés sur le plateau de l’émission de Robin.
Robin : Sois pas nerveux. On va t’asseoir… C’est quoi ce truc, putain ?
Ted : Je sais pas. On dirait quelque chose couvert par un drap. Si tu veux découvrir, tu vas devoir faire une histoire dessus.
Robin : C’est toi qui seras couvert par le drap si tu sors pas ta maquette stupide.
Barney : Mec, tu fais quoi ?
Ted : Je crois pas que Marshall va mentir à la télé. Et quand il abandonnera, je veux être là pour Robin, avec une histoire. Ou plutôt, 102 histoires, car c’est la hauteur d’un certain immeuble de New York.
Barney : Maintenant, je veux une arme.
Marshall : Le singe est là.
Robin : Surprise. On a pensé que ça aiderait de l’amener pour te confronter à ton agresseur.
Homme : A cause de cet incident, on enverra Capitaine Bobo dans une réserve naturelle.
Lily : Je parie qu’il adorera ça.
Homme : Non, madame. Vous voyez, on va le séparer de sa compagne, Milly. Ils sont ensemble depuis longtemps.
Marshall : Le nom de sa compagne est Milly ?
Ted (de 2030) : Et puis, l’interview commença.
Robin : Dans vos propres mots, décrivez ce qui s’est passé.
Marshall : Eh bien… J’adorerais vous dire ce qui s’est passé, Robin. Mais… J’ai vraiment envie de savoir ce qu’il y a sous ce drap.
Robin : On parle pas de ça. On parle de votre agression.
Marshall : Des gens se font agresser tous les jours, à New York, Robin, est-ce qu’on voit souvent ce qu’il y a sous ce drap ? Vous pouvez filmer ça ?
Robin : On revient.
Mike : C’est bon.
Robin : Qu’est-ce que tu fous ?
Marshall : Je me suis pas vraiment fait agresser par un singe. J’ai inventé ça pour pas que Lily achète une arme.
Lily : T’as pas été agressé par un singe ?
Marshall : De quoi tu parles, bébé ? Bien sûr que si.
Robin : Super, dis-le à l’Amérique. Cinq minutes.
Marshall : Pas cinq minutes. J’ai pas été agressé par un singe.
Lily : C’est bon. J’achète une arme.
Marshall : Non. Je me suis fait agresser.
Homme : Alors Bobo s’en va.
Marshall : Pas ! Je me suis pas fait agresser !
Barney : Tu sais s’il s’est fait agresser ?
Ted : Aucune idée.
Homme : Avez-vous, oui ou non, été agressé par Capitaine Bobo ?
Lily : Dis-nous juste ce qui s’est passé.
Robin : Oui, dis-nous la vérité.
Ted (de 2030) : Et c’est alors que Marshall réalisa qu’il n’y avait qu’une chose à dire.
Marshall : D’accord ! Voilà la vérité. Je… retourne me recoucher.
Il se lève et part.
Ted (de 2030) : Et c’était tout. On n’a jamais su ce qui était vraiment arrivé au portefeuille de Marshall. Mais on sait ça. Tante Lily n’a jamais eu d’arme, la crédibilité de Robin resta intacte, et Bobo et Milly vécurent ensemble au zoo de Central Park.
Robin : Merde. D’accord, mets un micro.
Ted : Micro et maquillage en place. Les chaussettes de l’archi Duchesse.
Barney : C’était pas très satisfaisant. Quand je raconterai qu’il s’est fait agresser par un singe. Et je garde le truc de la banane. C’était bien.
Ted : Barney, arrête de mentir. Tu peux pas mettre une autre fin car la conclusion ne te satisfait pas.
Barney : Vraiment ? Eh bien, crois-moi bien, Mosby. Un jour tu raconteras cette histoire et tu verras les choses à ma façon.
Ted : J’en doute.
Ted (de 2030) : Les enfants vous ne croirez jamais ce qui s’est passé.
Mike : Le singe s’est échappé !
Homme 2 : Il a une de mes poupées !
Homme : Bobo, viens là, Bobo.
Mike : Il grimpe sur l’immeuble !
Homme : Bobo, viens là.
Mike : Je vais l’avoir.
Il lui lance des avions en papier.
Ted : C’est vraiment en train d’arriver ?
Barney : Bien sûr, Ted.
Ted (de 2030) : Histoire vraie.
FIN