Ted (de 2030) : Les enfants, dans mes histoires, je suis un idéaliste romantique en quête du grand amour. Dans celle-ci, je ne suis qu’un con.
Ted rejoint la bande au McLaren’s.
Ted : Les amis, ce soir, c’est le soir. J’invite Tiffany chez moi pour voir ma collection d’appareil photo d’époque.
Barney : C’est l’appât de Ted.
Lily : L’appât ?
Barney : Un vrai gentleman invente un prétexte pour attirer chez lui une honorable demoiselle. Un objet intéressant ou beau qu’on peut prétendre admirer pendant 5 minutes avant qu’elle ne se mette en piste.
Ted : Comme si elle venait « emprunter un livre » ou « écouter un vieux vinyle ».
Marshall : Ou voir ton nouveau poster de rap.
Robin : Poster de rap ? Sur qui ça marcherait ?
Lily : C’était la première semaine de fac. J’étais à fond dans Wu-Tang Clan.
Barney : C’est délicat. Il faut que ce soit assez intéressant pour que la fille monte, mais pas trop pour ne pas gâcher la soirée.
Flash-back
Barney est avec une fille chez lui et ils jouent avec une machine à sous.
Barney : La machine à sous, c’est trop amusant. Et un trampoline… c’est en fait, trop dangereux. Mais j’ai enfin trouvé l’appât parfait… Un mini cochon.
Fin flash-back
Ted : Un mini cochon ? Sur qui ça marcherait ?
Lily : T’as un mini cochon ?
Robin : On peut voir le mini cochon ?
Ted : Je peux emprunter ton mini cochon ?
Barney : Oui, tu peux l’emprunter.
Tiffany est à l’appartement avec Ted.
Tiffany : Tu as un mini cochon ? J’arrive pas à y croire ! T’es trop mignon ! T’es le petit cochon le plus mignon sur Terre ! Quoi ?
Ted : T’as toujours été aussi belle ? Tu vas me sortir le « Au lycée j’étais super timide et ma dans ma peau » ?
Tiffany : J’étais timide et mal dans ma peau. J’avais genre 50 kilos en plus et les dents en avant.
Ted : Sérieux ?
Tiffany : Non. J’ai toujours été canon. Qu’est-ce que j’y peux ? Tu sais qui d’autre adorerait ce mini cochon ? (Il va pour l’embrasser) Mon petit ami.
GENERIQUE
Ted : T’as un petit ami ?
Tiffany : Je sais… Ennuyeux, hein ? Enfin, il est… pas vraiment mon petit ami.
Ted : Bien.
Tiffany : Enfin, techniquement, il l’est.
Ted : Il l’est ou pas ?
Tiffany : Un peu chacun, mais pas les deux.
Ted : T’y comprends quelque chose ?
Tiffany : Je t’apprécie beaucoup. Mais il faut que tu sois patient. Je ne veux pas te perdre, mon Brun Ténébreux.
Ted : Quelqu’un ne veut pas perdre son Brun Ténébreux.
Robin : Elle t’a à son crochet.
Ted : Quoi ? Je ne suis pas à son crochet.
Barney : Si, complètement.
Robin : Elle te donne de faux espoirs, mais elle ne s’engage pas avec toi, mais elle te garde dans le coin, au cas où, comme… une vieille conserve de chili dans le cellier.
Lily : Qui achèterait une conserve de chili pour ne pas la manger de suite ?
Marshall : Amen, ma sœur.
Robin : Te sens pas mal. On y est passés. On a été des deux côtés. J’ai été crochetée et crocheteuse. C’est bon les mecs. J’ai été dévergondée, mais je n’ai pas eu de problèmes d’argent.
Marshall : J’ai déjà été crocheté. Lisa Walker. Voyez la scène… En 1994, St Cloud, Minnesota.
Flash-back
Marshall est assis devant sa maison avec une jeune fille.
Marshall : Donc, j’étais, genre, en train de penser, Lisa, est-ce que, peut-être, tu veux, genre, sortir avec moi ?
Lisa : Ca à l’air génial. Mais je suis en train de voir ce mec. Il a une décapotable LeBaron et un pass illimité à la patinoire, donc, je voudrais pas rater ça.
Marshall : Je comprends.
Lisa : Et si on faisait ça ? Tu pourrais être mon petit ami secret qui fait tout mes devoirs.
Marshall : D’accord. Tu veux voir mon poster de rap ?
Fin flash-back
Lily : Pute à poster !
Marshall : Bref… Lisa Walker m’a donné de faux espoirs pendant des mois jusqu’à un soir, je suis allé lui dire à quel point je l’aimais. En chanson.
Flash-back
Marshall attend Lisa devant chez elle.
Marshall : Elle n’était pas encore rentrée donc je l’ai attendue. Et attendue. Je me suis réveillé, couvert de neige, 4h après. Et là, je les ai vu. Les traces de pas de Lisa. Elle était passée juste à côté de moi vers la maison.
Fin flash-back
Marshall : C’était tant mieux au final. Ca m’a libéré de son crochet.
Ted : Ce n’est pas pareil avec Tiffany et moi. Ecoutez.
Flash-back
Tiffany : Tu m’intéresses vraiment beaucoup. Mais je ne peux pas être avec toi, pour l’instant.
Fin flash-back
Robin : « Pour l’instant » c’est la phrase d’accroche par excellence.
Marshall : « Pour l’instant » te dessine une image d’un futur magique où tout s’arrangera, mais, en vérité, ça n’arrivera jamais.
Barney : C’est comme ça. « Je ne peux pas être avec toi ». « Pour l’instant ».
Lily : Je pense que mon copain du lycée Scooter, est encore un peu à mon crochet.
Marshall : Un peu ? Complètement. Le pauvre s’est pointé à notre mariage espérant te récupérer.
Lily : C’est bizarre quand je le vois au boulot.
Marshall : Attends. Quoi ?
Lily : Scooter travaille à la cafet’ de l’école. On en a parlé.
Flash-back
Lily prend se repas su midi.
Scooter : Jolie robe. Patates frites ? Je t’aime.
Fin flash-back
Marshall : Nous n’avons certainement pas parlé de ça !
Lily : Mais si. J’en ai parlé pleins de fois. « Scooter cantinière ».
Marshall : Je croyais que tu parlais d’un moyen de locomotion longtemps attendu, qui transporte ces pauvres cantinières.
Lily : Ca explique beaucoup de choses.
Flash-back
Lily : Scooter cantinière était encore là aujourd’hui.
Marshall : T’es monté dessus ? T’as fait un tour ?
Lily : Non !
Marshall : Vraiment ? A ta place, j’aurais monté ce scooter toute la journée jusqu’à le casser en 2.
Fin flash-back
Marshall : Donc ces pauvres femmes doivent encore marcher ? Attends. Scooter travaille dans ton école ?
Lily : T’es jaloux ?
Marshall : Je me sens mal pour Scooter. Il n’a pris ce job juste car il pense avoir une chance avec toi. Tu dois t’assurer qu’il comprenne que c’est faux pour qu’il tourne la page et qu’une vraie cantinière récupère son travail. Merde !
Lily : J’ai essayé !
Flash-back
Lily est à la cafet’ de son école.
Scooter : J’ai vu que tu avais du temps libre. Moi aussi. Et si on s’enfuyait ?
Lily : Laisse-moi être claire, Scooter. Il n’y a aucun moyen que toi et moi soyons ensemble. Pour l’instant.
Scooter : On se voit demain. C’est mardi Tijuana.
Fin flash-back
Marshall : « Pour l’instant » ? T’as pour l’instanté Scooter ? Tu dois lâcher Scooter de ton crochet.
Lily : T’as raison. Après-demain, c’est ce que je vais faire.
Marshall : Pourquoi pas demain ?
Lily : Je ne peux pas gâcher le mardi Tijuana.
Barney est avec Ted au bar.
Barney : Vraiment ? Tu vas vraiment t’asseoir et regarder la porte toute la nuit parce que Tiffany a dit qu’elle essaierait de passer ?
Ted : Je ne vais pas abandonner.
Ted (de 2030) : J’aurais dû abandonner.
Ted : Cette fille est spéciale.
Ted (de 2030) : C’était le diable !
Ted : Ca va s’arranger avec Tiffany.
Ted (de 2030) : Pas du tout, abruti !
Barney : Ted, laisse-moi être clair. Cette fille est un poison et tu dois l’oublier de ta vie pour toujours.
Ted : La voilà. (Tiffany entre suivie de plusieurs autres femmes) Elle a amené des collègues.
Barney : Accroche-toi à elle. Ne la laisse jamais partir ! J’ai jamais vu plus jolies filles. Elles travaillent toutes avec Tiffany ?
Ted : Yep.
Barney : Il ne peut y avoir qu’une explication à ça. Tiffany est une… représentante e, produits pharmaceutiques ?
Ted : Comment tu sais ça ?
Barney : Et t’as jamais pensé à le dire ?
Ted : Quoi ? C’est qu’un boulot.
Barney : Qu’un b… Depuis la nuit des temps il y a toujours eu une profession tranchante vers laquelle les filles canons, comme Tiffany, ont affluées. Je te refais l’histoire ?
Ted : Je vais explicitement dire non.
Barney : Tout a commencé il y a 2,5 millions d’années. L’homme était un chasseur. Donc la profession la plus sexy du moment ? Cueilleuse. Homo erectus, en effet. Avec l’amélioration de la technologie, la profession la plus sexy du moment évoluait. Je suis sûre que c’est une hernie. Vous pouvez revérifier ? Et puis, l’homme s’empara des cieux. Donc, les filles sexy mirent des talons aiguilles et devinrent hôtesse de l’air. Je suis droit et paré à tirer. Et puis l’homme a dit, « La vie est dure. Je devrais commencer à prendre plein de médicaments ». Donc, les filles sexy débarquèrent dans les cabinets médicaux, suffisamment hot pour rendre ces pilules pour l’érection ironiquement superflues. Donc aujourd’hui, les filles de pharma sont les plus sexy du moment.
Tiffany : Salut mon grand ténébreux. Comment ça va ?
Ted : Bien. Au fait, t’as largué ton loser de mec ?
Tiffany : Non, monsieur.
Elle retourne vers le comptoir.
Ted : Elle a touché mon nez.
Barney : Largue Tiffany et rejoins le Barnacle dans un buffet gratuit de filles pharma. Il peut y avoir perte de vêtements, genoux brûlés, faiblesse respiratoire et des abdos endoloris le lendemain. Que le monde m’en tape cinq ?!
Lily rentre à l’appartement pendant que Marshall est assis sur le canapé.
Marshall : Je sais que tu as du mal à laisser tomber Scooter. J’ai décidé qu’il te faut de l’entraînement. Et, tu dis que le problème c’est son regard triste ? (Il revient avec un mini cochon) D’accord, ferme-la, femme. Maintenant, je veux que tu regardes ce mini cochon et que tu lui dises qu’il est impossible que tu sois un jour avec lui.
Lily : Mini cochon, il est impossible que je sois un jour avec toi. Pour l’instant.
Marshall : Allez ! Sois un homme !
Lily : Je suis désolée, mais, il est juste trop chou. Je veux juste lui faire des câlins toute la journée. Oh, oui.
Marshall : Tu sais, c’est drôle. Je me souviens quand tu me disais des trucs comme ça.
Lily : Je le fais encore.
Marshall : Pas autant. Pas autant.
Ted revient au McLaren’s où Barney y est toujours.
Barney : Y a pas de soirées comme celle avec les pharma car les soirées pharma s’arrêtent jamais ! Mec, j’ai déjà flirté avec 3 d’entre elles. Le fantasme. En plus, mon cholestérol est bas. Mon syndrome de jambes sans repos est guéri. Je suis plus vivant que jamais.
Il rejoint Robin, Marshall et Lily à leur table habituelle.
Ted : Les amis, bonne nouvelle. Tiffany a rompu avec son mec. Donc je ne suis pas son crochet.
Robin : T’es toujours à son crochet.
Ted : Ecoutez ce qu’on a fait hier.
Flash-back
Ted et Tiffany sont assis l’un à côté de l’autre sur le canapé.
Ted : D’abord, on s’est câliné. Ensuite, on a partagé un gâteau au chocolat. Puis, eh bien, je n’ai pas l’habitude de rejoindre les discussions de vestiaires, mais je lui ai fait un massage des pieds… plutôt sensuel.
Fin flash-back
Robin : Et laisse-moi deviner : ce n’est pas allé plus loin que ça.
Ted : Bon, nan, mais…
Lily : Et dis-moi, aurais-tu par hasard fait ce gâteau au chocolat ?
Ted : C’était un pré-fait.
Lily : Il n’y a pas de honte à l’admettre. On a tous été crocheté et on a tous crocheté quelqu’un.
Ted : J’ai jamais fait ça.
Robin : Tu rigoles ? Et cette fille de la bibliothèque universitaire ? Henrietta ?
Ted : Henrietta et moi sommes juste amis.
Robin : Elle est trop à ton crochet.
Ted : Absolument pas.
Ted (de 2030) : Si, complètement. Enfin…
Flash-back
Ted (de 2030) : …on s’est câliné. On a partagé un gâteau au chocolat. Elle m’a fait de longs massages des pieds. Je n’en suis pas fier, les enfants.
Fin flash-back
Robin : Tu aimes avoir Henrietta pas loin pour la même raison que Tiffany aime t’avoir pas loin, ça flatte l’égo.
Ted : Tu m’étonnes que ce soit une telle experte pour garder des gens à ton crochet. Et ce pauvre cameraman de ton boulot ?
Robin : Mike et moi sommes juste amis.
Ted : Allez.
Flash-back
Robin est assise sur le canapé, à manger un gâteau au chocolat et se faisant masser les pieds.
Robin : Ouais, c’est ça.
Mike : Tu n’as jamais pensé à passer à l’étape suivante avec moi ?
Robin : Si tu parles de faire ma lessive, je suis partante.
Mike : C’est un deal.
Fin flash-back
Robin : Quoi ?! Je ne garde pas Mike à mon crochet.
Ted : Tu es le capitaine crochet.
Robin : Mec, je suis une fille. Nos parties féminines sont comme une toile d’araignée. Des fois t’attrapes des trucs que tu veux pas.
Ted : C’est pas pour ça que c’est bien.
Robin : Et Henrietta, en aucune façon, ne perd sont temps avec toi, hein ?
Ted : Henrietta sait qu’on est juste amis. En fait, je vais l’appeler et sortir avec elle ce soir, entre amis.
Ted arrive chez Henrietta.
Henrietta : Je t’aime. Quoi ? Tu veux un massage des pieds ? Car je me suis entrainée sur moi.
Ted : Non, ça va.
Henrietta : Je savais pas si t’avais faim, j’ai fait des petits trucs… Rien de spécial.
Ted (de 2030) : Les enfants, en y repensant, je ne sais pas comment je n’ai pas vu qu’Henrietta était folle de moi.
Le téléphone de Ted sonne.
Ted : Allô ?
Tiffany : Hey Ted !
Ted : Hey Tiffany !
Tiffany : Je pars à la campagne ce week-end au mariage d’une amie. Tu veux être mon cavalier ?
Ted : J’adorerais ça. Qu’est-ce que tu fais là ? Génial. On se voit dans 10 minutes. Super. Désolé, Henrietta, un imprévu. On se refera ça, ma pote ?
Henrietta : Ouais, c’est pas un souci.
Ted : Ca marche, ouais.
Henrietta : Tu as de la force.
Ted part de chez Henrietta.
Ted (de 2030) : Quel connard.
Mère d’Henrietta : Attends. Où est Ted ? Je pensais qu’on allait enfin le rencontrer.
Henrietta : Un imprévu, d’accord, maman ?
Père : Je t’ai dit qu’il n’existait pas.
Henrietta : J’ai entendu.
Ted prépare la chambre.
Ted (de 2030) : Donc j’étais là, à un des signes les plus sûrs pour passer un palier dans une relation : un mariage à la campagne. Ca arrivait enfin.
Tiffany entre.
Ted : Champagne ?
Tiffany : J’ai oublié de t’appeler.
Ted : Quoique ce soit, on peut en parler maintenant.
Tiffany : Voici Jack. C’est le témoin au mariage. On vient de se remettre ensemble.
Ted : Maintenant que j’y pense, un coup de fil aurait été sympa.
Jack : C’est toi Ted ? Mais j’ai entendu que tu faisais un super gâteau au chocolat.
Tiffany : Il est pas super ? Et il est dans un groupe. Merci.
Marshall entraine toujours Lily pour laisser tomber Scooter.
Marshall : Allez, Lily. Tu dois laisser tomber Scooter. Essaie encore.
Lily : Mini cochon… je ne veux pas être avec toi. Pour l’instant.
Marshall : Agis comme un homme !
Lily : Mini cochon… je ne veux pas être avec toi. Jamais.
Marshall : Finis-le !
Lily : On ne sera jamais ensemble d’aucune manière sexuelle à nouveau.
Marshall : Bien joué. Bizarre de dire ça à un cochon.
Lily : Vraiment désagréable.
Retour dans la chambre d’hôtel avec Ted et Tiffany…
Tiffany : En tout cas, je ne pense pas que ça marchera entre nous deux. Pour l’instant.
Ted (de 2030) : Et c’est là que ça m’a frappé. J’étais à son crochet. J’ai aussi réalisé…
Tiffany : Tu m’as tellement manqué, bébé.
Ted (de 2030) : Tiffany était au crochet de ce mec. C’était un cercle vicieux. Henrietta était à mon crochet. Et des années après, j’ai appris que ce pauvre mec était au crochet d’Henrietta.
Ted : Tu sais quoi ? Ca ne marchera pas entre nous… jamais. J’en ai fini. (Il prend la veste sur le lit et part) Et c’est vraiment mieux pour la circulation si tu masse la voûte plantaire avec tes pouces. Maintenant, j’en ai fini.
Lily et Marshall arrivent à la cafet’ de l’école.
Lily : Je peux le faire toute seule.
Marshall : Alors prouve-le. Et… prends-moi un pudding.
Lily : Ecoute, Scooter. Il n’y a pas moyen qu’on soit un jour ensemble.
Marshall : Pour l’instant ! Je suis désolé mais il est adorable.
Lily : Ecoute. Je veux pas être avec toi.
Marshall : Pour l’instant. Accroche-toi. Je ne serai pas éternel.
Robin et Barney sont au McLaren’s.
Barney : Hier j’étais avec cette fille de pharma si sexy qu’il faut appeler un médecin si t’as pas d’érection pendant plus de 4h. J’ai pas raison les gens ?
Robin : Il n’y a personne. Juste la fille avec qui tu es sorti récemment.
Femme : Je veux te présenter la dernière arrivée.
Femme 2 : Ravie de faire votre connaissance. Je représente les statines et autres médicaments anti-cholestérol.
Femme : Viens, on va boire un verre.
Barney : C’est fini.
Robin : De quoi ?
Barney : Les filles de pharma ne sont plus que des canons. C’est la fin d’une ère.
Robin : T’es un peu dramatique.
Barney : Vraiment ? Ca commence avec une Gladys. Et d’un coup, quelques mecs homos pas si fabuleux entrent dans les rangs. Et avant de le savoir, les filles de pharma ressembleront à l’équipe d’un vol de Southwest d’Albuquerque à Little Rock. C’est fini !
Ted (de 2030) : Donc cette nuit, je suis allé direct chez Henrietta préparé à la libérer de mon crochet.
Ted frappe à la porte de chez Henrietta. Quelque chose tombe par terre et il ramasse.
Flash-back
Tiffany : Voici jack. C’est le témoin au mariage.
Jack pose sa veste sur le lit où était celle de Ted.
Ted : J’en ai fini.
Ted prend la veste sur le lit croyant que c’est la sienne.
Fin flash-back
Henrietta ouvre la porte et trouve Ted à genoux, une bague dans la main.
Henrietta : La réponse est oui !
Ted est à l’appartement avec Robin.
Ted : Ca empire.
Flash-back
Henrietta : C’est parfait ! Maman, papa ! Ted m’a demandée en mariage !
Mère : Je savais que ça arriverait !
Père : Mon fils !
Ted : Ouais, il y a eu un…
Fin flash-back
Robin : Qu’est-ce que t’as fait ?
Ted : Honnêtement, j’ai pensé à juste l’épouser par pur embarras. Mais j’ai fait ce qu’il fallait. J’ai fait ce que quiconque qui a quelqu’un à son crochet devrait faire. Je lui ai brisé le cœur.
Flash-back
Ted : Henrietta, je suis désolé si c’est brutal mais je pense te le devoir. Je ne veux pas être avec toi.
Henrietta : Pour l’instant ?
Ted : A jamais.
Henrietta : Mais on va quand même se marier, n’est-ce pas ?
Fin flash-back
Ted : C’était violent.
Robin : Désolée, mon grand. L’honnêteté est dure, mais au final, c’est l’alternative la plus douce. (Mike entre avec le panier à linge) Je dois te dire quelque chose. T’as fini le linge fragile ?
Mike : Une autre tournée.
Robin : Ca peut attendre.
Ted et Robin sont au bar quand Barney arrive.
Robin : Comment ça va ?
Ted : Tu broies encore du noir pour la fin de l’ère des filles de pharma ?
Barney : Je me suis rendu compte que leur règne devait s’arrêter pour laisser la place à une nouvelle profession sexy. Ce sera peut-être… officier de communication intergalactique dans un vaisseau pour un système solaire éloigné qu’on ne peut imaginer. Ce sera peut-être… contractuelle. On ne sait pas. Mais une chose est sûre. Le futur rayonne… comme un énorme soleil lançant des rayons de lumière orange sur nos têtes et nos esprits.
Robin : Pourquoi changer d’avis ?
Barney : La prise de conscience que l’espoir est éternel. Ca et cette petite boîte de pilules violettes trouvée dans mon coussin. Je ne sais pas ce qu’elles sont, mais elles sont extraordinaires !
FIN