Ted (de 2030) : En Novembre 2009, oncle Marshall et tante Lily ont fêté leur premier Thanksgiving dans leur propre appartement. Et Marshall avait trouvé la dinde parfaite.
Marshall sort d’un taxi, le téléphone à l’oreille.
Marshall : Elle est magnifique. Elle fait 10 kilos. Elle est bio. Tu te souviens de mon oncle chauve Heinrek ? On dirait carrément sa tête. (Le taxi part) Oh, mon Dieu ! Ma dinde… Ma dinde !
Il court derrière le taxi pour essayer de le rattraper.
Ted (de 2030) : Donc quand on est arrivé pour le grand jour, Marshall était plutôt déprimé.
Ted et Robin arrivent chez Lily et Marshall où Barney y est déjà.
Robin : On a ramené la dinde.
Marshall : Vous avez ramené une vieille dinde de remplacement. Pourquoi je n’ai pas écouté le message de l’ancien maire Ed Koch disant de ne pas oublier mes affaires.
Robin : Marshall, tu n’as pas compris.
Ted : Avec Robin on est allés aux objets trouvés à la préfecture et là, assise dans leur frigo… Est-ce votre dinde ?
Marshall : Oui ! C’est ma dinde ! Viens là, ma belle petite enfoirée !
Lily : Je vais aller mettre ça au four.
Marshall : Vous êtes les meilleurs amis au monde !
Marshall prend Ted et Robin dans ses bras.
Barney : C’était un travail d’équipe.
Barney va pour leur faire un câlin mais Ted le repousse.
Marshall : Je ne sais pas quoi dire. C’est Thanksgiving, mais « merci » ne semble pas suffire.
Ted : Tu aurais fait pareil pour nous.
Marshall : Oui, et vous savez pourquoi ? Parce que je vous aime. Et je vais vous montrer à quel point. Ted Mosby et Robin Scherbatsky, je vous transmets… la quatrième gifle.
Barney : Attends. Quoi ?
Ted (de 2030) : Les enfants, souvenez-vous du pari de baffe de Barney et Marshall.
Flash-back
A l’appartement de Ted…
Ted (de 2030) : Quand Barney a perdu, Marshall a gagné le droit de gifler Barney 5 fois aussi fort qu’il le peut. Jusque-là, il en avait utilisé 3. La troisième ayant été délivrée deux ans auparavant à Thanksgiving 2007. Un jour qui fut nommé… Baffegiving.
Fin flash-back
Ted : T’es en train de dire…
Robin : Ce qu’on pense que tu dis ?
Marshall : Sûrement pas. A moins que vous ne pensiez à… « Baffegiving deux : La revanche de la baffe », dans ce cas, oui, c’est ce que je suis en train de dire !
Barney : Les baffes ne sont pas transférables.
Marshall : Lily est le commissaire du pari.
Lily : Les baffes sont transférables.
Robin et Ted : Transférables.
Robin : Tu réalises qu’il ne t’en restera qu’une seule. Tu es sûr de vouloir en dépenser une aujourd’hui.
Marshall : La vie est courte. Je me dis, Baffe Diem. Règle une, la baffe doit être donnée avant le coucher du soleil pour ne pas gêner le dîner de Lily.
Lily : Et comment !
Marshall : Deux, vous devez décider qui de vous deux le fera. Trois, on va attacher Barney à cette chaise, qu’on appellera désormais Le Trône de la Baffe. Ca vous va ?
Lily : Génial.
Barney : Absolument pas !
Ted (de 2030) : Tout était en place pour que ce soit le meilleur Thanksgiving. Jusqu’à…
On sonne à la porte.
Lily : On attend quelqu’un d’autre ?
Ted (de 2030) : C’était quelqu’un avec qui Lily n’avait eu aucun contact en 3 ans.
Lily ouvre la porte.
Lily : Papa ?
GENERIQUE
Ted (de 2030) : Lily et son père, Mickey, ont toujours eu une relation difficile.
Flash-back
En 1998…
Ted (de 2030) : Le rêve de Mickey était d’inventer le meilleur jeu de société américain. Mais ses idées étaient toujours bizarres.
Lily, jeune : Papounet ? Tu as raté mon récital de danse.
Mickey : Oui, ma puce, mais regarde ! Je viens juste de finir mon nouveau jeu de société à succès, « Le Marchand de Sommeil de Tijuana ».
Lily, jeune : Papounet ? Tu as raté ma rencontre de gymnastique.
Mickey : Oui mais c’est le bon ! « Batterie de Voiture. Combien de temps peux-tu tenir ? » Tiens, princesse. Prends ça.
Il lui montre des pinces pour recharger les batteries de voiture.
Lily, jeune : Papounet ? J’ai fait un cauchemar.
Mickey : Tiens, viens jouer au nouveau jeu de papa, « Il y a un Démon clown sous le lit ».
Lily part en criant.
Fin flash-back
Ted (de 2030) : Toute sa vie, Mickey a déçu Lily. Et elle a fait avec, jusqu’à ce jour en 2006, quand Lily a été voir ses grands-parents.
Flash-back
En 2006, Marshall et Lily rendent visite aux grands-parents de cette dernière.
Marshall : Rita, vous avez hâte… de déménager en Floride ?
Rita : En fait, mon cher, léger changement de plan. On reste ici pour l’instant.
Grand-père : On a un léger contretemps financier.
Voix : La paille de mon mini-jus s’est cassée ! Man, dépêche ! Quelle bonne surprise.
Lily : Que s’est-il passé avec ton appart ?
Mickey : J’avais un petit problème avec mon colocataire.
Lily : Que s’est-il passé ?
Mickey : Il voulait que je paie un loyer. Ca s’est mal fini.
Lily : Tu devrais payer un loyer, pas vivre dans le sous-sol de tes parents.
Mickey : C’est pas mon premier choix. Avec les vieux schnoques là-haut c’est un peu dérangeant. Ils ne comprennent pas le truc de la chaussette sur la poignée.
Marshall : Ils vous ont surpris avec une fille ?
Mickey : Dans un sens.
Grand-père : A bientôt ma puce. Je vais travailler.
Lily : Travailler ? Tu es retraité.
Grand-père : Maintenant que j’ai une autre bouche à nourrir j’ai dû retourner à l’aciérie. Où est mon bandage herniaire ?
Lily : Non seulement tu les empêches de déménager en Floride mais tu obliges grand-père à retravailler ?
Mickey : Juste le temps de faire connaître mes jeux Aldrin sans limites avec mon dernier jeu sensas’, « Combats de chiens ».
Ted (de 2030) : Et Lily lança à son père un regard que Marshall n’avait vu que quelques fois. Un regard que nous prions tous de ne pas recevoir, son regard « Tu es mort à mes yeux ».
Fin flash-back
Ted (de 2030) : Ce qui nous ramène à Thanksgiving 2009.
Mickey : J’ai amené « Des Maladies » !
Lily lui ferme la porte au nez.
Lily : Que fait-il ici ?
Marshall : Je sais pas mais on devrait le faire entrer et découvrir.
Lily : Je veux pas le voir ! Renvoie-le !
Lily part dans la chambre pendant que Marshall va rouvrir la porte.
Marshall : Restez là, d’accord ? On va régler le problème.
Mickey : Prends ton temps, amigo. Tout va bien tant que j’ai « Des Maladies » ! S’amuser c’est contagieux.
Marshall referme la porte.
Robin : J’espère que Lily va bien.
Ted : Moi aussi. Elle en parle peu, mais ce truc avec son père lui fait beaucoup de peine.
Barney : Dites-moi lequel de vous deux va me baffer !
Ted : Quoi ?
Barney : Je meurs, moi, ici. Ted prend une chips, je sursaute ! Robin arrange ses cheveux, je sursaute ! Je sursaute tout le temps. C’est mauvais pour ma peau. Ca me donne des rides. Des rides !
Marshall et Lily sont dans la chambre.
Marshall : Lily, allez. Ca fait 3 ans. C’est suffisamment long.
Lily : L’avoir dans ma vie ne m’apporte que du stress. C’est plus facile qu’il soit mort à mes yeux.
Marshall : Je t’ai supportée quand notre voisin, M. Sias, était mort à tes yeux.
Flash-back
Lily sort sur le palier et son voisin est sur le point de rentrer chez lui.
Lily : C’est notre journal.
Voisin : Vous l’aurez dans 15 minutes. Ou plutôt 20. J’ai mangé un steak hier soir.
Fin flash-back
Marshall : Et quand Whitney, ta demoiselle d’honneur, était morte à tes yeux.
Flash-back
Lily se prépare pour son mariage.
Robin : Tu es vraiment superbe !
Femme : La robe est somptueuse !
Lily : Merci, les filles.
Whitney : Je ne suis pas fan du bustier.
Fin flash-back
Marshall : J’ai même compris quand M. Park de l’épicerie en bas était mort à tes yeux.
Flash-back
Lily est dans une épicerie.
Lily : Un café, s’il vous plaît. Mais seulement si c’est du déca. J’ai envie de dormir cette nuit.
Epicier : 1,50 $.
Homme : Café normal.
Epicier : 1,50 $.
Lily : Excusez-moi. Vous êtes sûr que le mien est déca ? Vous avez utilisé la même cafetière.
Epicier : Je lui ai menti à lui. D’accord ?
Lily : Ok. (Elle sort de l’épicerie, son café à la main. Dans son lit, pendant que Marshall dort) Toi… sale enfoiré ! (Elle retourne en pyjama à l’épicerie) C’était pas déca !
Fin flash-back
Marshall : Je t’ai supportée avec tous ces inconnus mais c’est ton père, d’accord ? On peut au moins lui donner un peu de dinde ?
Lily : Non.
Marshall : Allez. S’il te plaît, je ne peux pas lui demander de partir à Thanksgiving.
Lily : Tu n’as pas à demander. Dis-lui juste que c’est important qu’il soit ici. En moins de deux, il sera à une convention de jeux de société à Toledo, à donner de l’argent pour ton appareil dentaire à un soi-disant Milton Bradley.
Marshall : Il essayait de gagner de l’argent pour nourrir sa famille.
Lily : Non, c’est ce que maman faisait avec ses deux boulots. Cet homme m’a brisé le cœur tous les jours pendant 20 ans.
Marshall : Alors on peut lui donner des morceaux de volaille pas cuits.
Dans le salon de Marshall et Lily...
Ted : Sérieusement Robin, tu devrais avoir la baffe. Tu es une grande baffeuse. En fait, je veux étudier les baffes sous ton tutorat. Je veux être ton baffe-prenti.
Robin : Ne te sous estime pas. Tu es une rock star des baffes. Ton nom devrait être Eric Baffe-pton.
Barney : C’est de la torture. Mettez-moi dans la chaise…
Ted : Le Trône de la Baffe.
Barney : Et finissez-en !
Robin : Il est tout à toi.
Ted : Non. A toi, j’insiste.
Robin : D’accord, je le ferai.
Ted : Génial. Attends, quoi ?
Robin : Je dis que je vais le baffer.
Ted : Quoi, donc c’est… la fin de la discussion ?
Robin : Tu as dit que je pouvais le baffer.
Ted : J’étais poli. Si quelqu’un va le baffer, ce sera moi.
Robin : Non, pas du tout.
Barney : Ceci est intéressant.
Dans la chambre de Marshall et Lily...
Marshall : Il est de ta famille. Et je suis désolé mais on ne se sépare pas de la famille.
Lily : C’est facile pour toi de dire ça, tu viens de la famille la plus ridiculement proche du monde entier.
Marshall : On n’est pas ridiculement proches.
Lily : Vraiment ? Et le dîner familial des Eriksen tous les dimanches ?
Flash-back
Chez les parents de Marshall, la famille est à table.
Père : Tout à l’air délicieux, maman Eriksen.
Mère : Merci, papa ours. Marshall, veux-tu dire le bénédicité ?
Marshall, en vidéo sur l’ordinateur : Eh bien, j’en serai ravi, maman. Tout le monde, s’il vous plaît, donnez-vous les mains. Cher Seigneur…
Fin flash-back
Lily : Je suis désolée mais c’est bizarre.
Marshall : Une famille doit être proche comme ça. Et je veux que notre future famille le soit. Et ça inclut ton père.
Lily : Je ne peux pas croire que tu prends son parti. Laisse-moi être claire. Cet homme ne mettra jamais les pieds dans cette maison, jamais !
Marshall rouvre la porte.
Marshall : Il faudra encore environ 5 minutes.
Mickey, assis par terre : J’espère que c’est bientôt. Je perds la guerre contre les hémorroïdes.
Marshall : C’est une des maladies ?
Mickey : Non.
Il referme la porte. Puis repart dans la chambre rejoindre Lily.
Robin : Il reste une heure avant le coucher du soleil, et aucun de nous ne baffera Barney.
Ted : Laisse-moi le faire. C’était mon idée d’appeler les objets trouvés de la préfecture.
Barney : C’est un bon point. Réfutation ?
Robin : J’ai glissé un billet de 20 au type !
Barney : Enigme philosophique. Idée contre exécution. Détaillez vos argumentations.
Ted : J’ai porté cette grosse dinde jusqu’ici.
Robin : J’ai payé le taxi.
Ted : T’as couché avec un de mes meilleurs amis !
Robin : Quoi ? Tu disais que ça allait.
Ted : Eh bien non !
Robin : Pourquoi tu n’as rien dit ?
Ted : Parce que je t’aime toujours !
Robin : Tu veux vraiment baffer Barney au point de mentir et prétendre être amoureux de moi ?
Ted : Je veux vraiment le baffer !
Lily apporte la dinde sur la table.
Marshall : Ton père a fait des erreurs dans le passé, mais il a changé. Il a déménagé de chez tes grands-parents. Il a un boulot. Il paie ses impôts.
Lily : Attends, comment tu sais tout ça ?
Marshall : Genre, le langage corporel. Très bien, on a pris un verre la semaine dernière.
Flash-back
Marshall est au McLaren’s avec le père de Lily.
Mickey : Elle me manque tellement. Ma petite princesse. Elle parle de moi ?
Marshall : Ouais, genre, tout le temps. Elle raconte tout le temps cette histoire…
Mickey : Jamais ?
Marshall : Non, pas un mot. Mais ça n’a pas à être comme ça. On peut arranger ça, pas vrai ?
Mickey : J’ai toujours pensé que ça s’arrangerait au mariage. J’ai même écrit un discours. Mais bon, pas d’invit’. Mince, je n’ai même pas vu la photo de mariage.
Marshall : Et juste devant mes yeux, ton père s’est effondré en larmes. (En fait, c’est Marshall qui se met à pleurer) Ca suffit ! Vous venez à Thanksgiving !
Fin flash-back
Lily : Tu l’as invité ?!
Marshall : Le pauvre était en train de sangloter. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Et un imbécile l’a traité de fillette, ce que j’ai trouvé injustifié.
Lily : Je ne te crois pas. Qu’est-ce qui te donne le droit de faire ça ?
Marshall : Toi et moi sommes mariés. Donc il fait aussi parti de ma famille. (Marshall va ouvrir la porte, pour la troisième fois) Entrez.
Lily sort de l’appartement.
Robin, Marshall, Ted et Mickey jouent au jeu de ce dernier.
Mickey : Ted, tu devrais jouer rapidement. Ta vésicule biliaire est sur le point d’exploser.
Marshall : Ca doit faire une demi-heure. On devrait aller chercher Lily.
Mickey : Il faut la laisser se calmer. Finissons la partie.
Barney : Refaites-en une. Le premier à sept !
Ted : Merde Robin ! J’ai connu Barney en premier. C’est à moi de le baffer.
Robin : Cette baffe est mienne, Mosby. Je n’ai jamais baffé Barney… au-dessus de la ceinture.
Ted : Je veux baffer Barney depuis que je l’ai rencontré !
Robin : Et moi je veux pas le baffer ?
Ted : Une seconde. Cette baffe était supposée être une chose merveilleuse, un cadeau, et ça nous a retourné l’un contre l’autre.
Robin : Mon Dieu, tu as raison. Ce fruit immaculé s’est changé en baffe-pomme empoisonnée. Tu sais quoi ? Sérieux, fais-le.
Ted : Tu es sûre ?
Robin : Baffe-solument.
Marshall : On devrait vraiment aller chercher Lily.
Mickey : Ted, vésicule biliaire sur le point de péter.
Ted : C’est décidé. Barney, allez. Viens sur le Trône.
Barney : Tu vas…
Ted : Ouep. Allez.
Barney : Je suppose que c’est le meilleur choix, Robin. Enfin… les hommes sont plus forts que les femmes.
Barney est sur « le trône ».
Ted : Ne l’écoute pas. C’est décidé.
Barney : Et c’est ce que tu as toujours voulu, n’est-ce pas ? Qu’un homme fort prenne soin de toi ? Bien sûr, ado, tu étais une bagarreuse, à jouer au hockey avec les garçons, t’écorcher les genoux sur la glace. Mais ce que tu ne pouvais avouer à tes coéquipiers… ni même à toi-même… est que tout ce que tu souhaitais vraiment était cette jolie robe blanche dans cette jolie chapelle blanche. Et au bout de l’allée centrale, jonchée de jolies fleurs blanches, un homme pour se charger de toutes tes baffes.
Robin : Laisses-le moi !
Ted la retient.
Ted : Robin ! Ressaisis-toi ! (La minuterie sonne et « quelque chose jailli du jeu) Qu’est-ce qui vient de se passer ?
Mickey : Désolé, Ted. Explosion de la vésicule. Tu recules de 3 cases.
Marshall : Vous venez ici et vous regardez votre fille partir sans vous en soucier. Et maintenant vous détruisez le dîner de Thanksgiving ! Lily est dessus depuis ce matin !
Mickey : Relax. Ce n’est pas de la vraie bile. C’est de la peinture chinoise au plomb. Et de la bile de cheval.
Ted (de 2030) : Et à ce moment, Marshall lance à Mickey un regard qu’aucun de nous n’avait jamais vu.
Mickey : C’est quoi ? Il fait quoi ?
Ted : Tu as avalé de cette peinture ?
Marshall : C’est mon regard « tu es mort à mes yeux ».
Mickey : Ouais, Lily le fait mieux…
Marshall : Sortez de chez moi !
Marshall retrouve Lily à l’épicerie.
Marshall : Chez M. Park… Je ne m’attendais pas à te trouver ici. Lily, je suis désolé. Laisse-moi juste m’exprimer. Je pensais que la famille était un droit mais c’est faux. C’est un privilège, et ça ce mérite. J’ai mis ton père dehors. Et je te le promets, bébé, je ne te… forcerais jamais à le revoir. (Lily commence à pleurer) Quoi ? Bébé, que s’est-il passé ?
Lily : Marshall, je suis venu ici car j’avais froid et que c’était le seul endroit qui était ouvert. Je n’allais même pas regarder M. Park dans les yeux. Et puis j’ai découvert que… M. Park est mort. Il est vraiment mort à mes yeux. Et si je me sens si mal de n’avoir jamais pardonné à M. Park, un type qui ne signifiait littéralement rien pour moi ? On doit aller chercher mon père.
Marshall enlève son manteau pour le donner à Lily.
Ted (de 2030) : Et c’est comme ça qu’à Thanksgiving 2009, votre tante Lily a fait un miracle. (Lily et Marshall arrivent à la porte de leur appartement, quand Mickey, le père de Lily, sort. Elle se jette dans ses bras) Elle a ramené un homme à la vie.
Toute la bande, ainsi que le père de Lily sont à table.
Marshall, tapant sur un verre : Tout le monde. Avant qu’on ne commence, Barney, on va avoir besoin de toi sur le Trône de la Baffe.
Barney : Commissaire du pari-Baffe, m’attacher à la chaise est une violation…
Lily : Moins de parlottes, plus de baffes.
Marshall : Il ne vous reste que 2 minutes. Vous avez décidé lequel d’entre vous va avoir le droit de mettre une baffe à Barney en pleine face ?
Il attache Barney au « Trône ».
Robin : Ca va être Ted.
Ted : Quoi ? Pourquoi moi ?
Robin : L’année dernière, on t’a abandonné devant l’autel. Tu as perdu ton boulot. Tu as fait tellement de chemin depuis. Je suis si fière de toi, Ted. Tu mérites de baffer quelqu’un en pleine face aussi fort que tu peux.
Ted : Merci.
Barney : C’est le pire.
Ted se lève et s’apprête à baffer Barney quand il s’arrête.
Ted : Tu viens de traverser une rupture et… même si je sais que toi et Barney êtes restés en bons termes, y a pas une part de toi, bien cachée, qui veut le baffer en pleine face ?
Robin : Si.
Ted : Je le sais.
Barney : C’est carrément l’enfer.
Ted et Robin se prennent dans les bras.
Ted : D’accord.
Robin s’apprête à le baffer…
Barney : Ca fait mal !
Robin : Je n’y arrive pas. Je ne peux pas t’enlever ça, Ted.
Ted : Moi non plus.
Barney : Dieu merci.
Robin : Alors, j’aimerais faire un geste. Mickey ?
Barney : Pas moyen !
Robin : Je suis heureuse que vous et Lily essayiez d’arranger les choses. Pour vous souhaitez la bienvenue dans notre famille, j’aimerais vous offrir la baffe.
Mickey : Vraiment ? C’est un peu bizarre pour moi, je viens de rencontrer Barney et je n’ai rien contre lui mais combien de fois a-t-on la chance de baffer quelqu’un en pleine face ?
Il s’étire, puis…
Barney : Doucement !
Mickey : Je suis désolé. Je n’y arrive pas.
Barney : Dieu merci.
Mickey : Je sais que je n’ai pas été un bon père.
Barney : Vous vous foutez de moi.
Mickey : Alors pour tous les récitals de danse que j’ai manqués, pour toutes les expos d’art auxquelles j’aurais dû assister… pour le cadeau de mariage que je n’ai pas pu vous offrir… Je te donne, à toi, cette baffe.
Barney : Non. Non, non, non, non. C’est le Commissaire du pari-Baffe. Elle doit rester impartiale !
Lily : Le Commissaire du pari-Baffe dit que c’est bon.
Barney : C’est pas bon. S’il te plaît… Laisse-moi…
Lily : Ferme les yeux. Ca sera bientôt fini.
Elle s’échauffe la main puis s’arrête.
Barney : Je cours dans une prairie.
Lily : Je n’y arrive pas. Pourquoi je n’y arrive pas ?
Marshall : Parce que… cette baffe a fait exactement ce que j’espérais. Elle nous a rassemblés. Et elle nous a forcés à reconnaître la faiblesse et en même temps la grandeur en nous et dans les autres.
Barney : Arrête tes conneries.
Marshall : Et c’est pourquoi… il n’y aura pas… de baffe… aujourd’hui.
Il détache Barney du « Trône ».
Barney : C’est le meilleur Thanksgiving…
Barney se lève et Marshall le baffe, le faisant tomber au sol.
Marshall : Et de 4 ! Alors, de la dinde ?
Voix : Une nouveauté de chez Aldrin Games, c’est… Le Pari-Baffe ! Le jeu des baffes heureuses qui fait un carton. (Des enfants jouent, et un petit garçon gifle une petite fille, puis ils rigolent) Tu t’es fait baffer. En plein dans la face, mon ami… Pour les enfants de tous âges. Tu t’es fait baffer. C’est vraiment arrivé… Tout le monde l’a vu ! Tout le monde a ri et applaudi parce que c’était génial…
Jeune garçon : J’ai gagné !
Voix : …La façon dont tu t’es fait baffer. Baffez-vous comme des fous avec le Pari-Baffe, un carton de chez Aldrin. Aucun enfant n’a été baffé lors du tournage de cette pub.
FIN