Ted est au McClaren's et échange son numéro avec une femme.
Ted : Super. Donc, je t'appellerai.
Femme : J'espère bien.
La femme part et Ted rejoint Barney, Marshall et Robin à leur table habituelle.
Marshall : Regarde ça.
Ted : J'ai eu le numéro de cette fille. Regardez. Holly.
Barney : Chouette. Les filles avec un prénom finissant par L-Y sont cochonnes. Holly, Kelly, Carly, Lily.
Marshall : Ouais, c'est vrai.
Barney : Et sans parler des filles avec des prénoms finissant en I, au lieu d'un Y. Ces filles sont comme des manèges. Tu fais la queue longtemps, mais une fois dedans, tu t'accroches en espérant ne pas perdre tes clés.
Ted : Tu sais ce que je vais faire ? Je vais l'appeler de suite. Je vais faire « tu te souviens de moi ? Ca fait un bail ». C'est marrant parce que je viens de la voir.
Barney : Tu peux pas. Tu dois attendre 3 jours, avant d'appeler. C'est la règle.
Ted : Cette règle est complètement dépassée. Elles savent exactement ce que tu fais. J'ai une autre règle. C'est un peu dingue, mais je l'appelle, « tu l'aimes bien, tu l'appelles ».
Barney : Pardon. Tu peux répéter ça ? Je ne parle pas le je-baise-jamais.
Ted : Ma règle des 3 jours, c'est n'importe quoi. Qui l'a inventée ?
Barney : Jésus.
Marshall : Barney, fais pas ça. Pas avec Jésus.
Barney : Sérieusement. Jésus a commencé ce truc des 3 jours. Il a attendu 3 jours pour revenir à la vie. C'était parfait. S'il n'avait attendu qu'un jour, on n'aurait pas su qu'il était mort ! Ils auraient dit : « Jésus, ça va ? » Et Jésus aurait probablement dit : « Ca va ? Je suis mort hier ! » Et ils diraient tous : « Tu m'as l'air bien vivant, mec ». Et ils auraient dû expliquer sa résurrection. Et le miracle. Et ensuite, le gars dirait : « D'accord, comme tu veux, mec ».
Robin : Ces dialogues anciens ont l'air pompeux maintenant.
Barney : Et il va pas revenir un samedi. Tout le monde est occupé à faire les corvées. Tisser, couper la barbe. Non. Il attend exactement le bon nombre de jours... Trois.
Ted : Je promets, j'attendrai 3 jours. Arrête de parler.
Barney : Et, c'est dimanche, ils sont déjà tous à l'église. Ils sont tous là, « Non, Jésus est mort ». Puis, bam ! Il fait irruption par la porte, traverse la nef, tout le monde est excité. Et au passage, c'est là qu'il a inventé le « tope là ! » 3 jours. On attend 3 jours pour appeler une femme car c'est le temps que Jésus veut qu'on attende. Histoire vraie.
GENERIQUE
Ted : D'accord. Je promets. Je l'appellerai pas avant 3 jours.
Ted est à l'appartement.
Ted (de 2030) : Mais j'ai rien dit sur les textos. J'ai commencé avec quelque chose de joli et charmant. « Je pensais à toi, alors, j'ai pensé t'envoyer un piti texto ». En appuyant sur envoyer, j'ai réalisé que ce n'était pas du tout charmant. C'était le truc le plus naze que quiconque ait dit à quelqu'un. Et le pire avec les textos, c'est qu'une fois envoyés... on ne peut pas les récupérer. Et puis... (23 minutes plus tard...) tu attends. Et juste quand tu as décidé de ne plus jamais envoyer de texto... (Son téléphone sonne) « Je pensais à toi aussi, c'est dingue que tu m'envoies un texto quand je suis dans mon bain ».
Holly est dans son bain avec son téléphone et Robin sort de sa chambre.
Robin : C'était quoi ?
Ted : Quoi ?
Robin : T'as fait un bruit.
Ted : C'est mon portable, un texto.
Robin : Pas ça. T'as fait le bruit de la fille nue.
Ted : Quoi ?
Robin : Dès que tu vois une fille nue, tu fais le bruit.
Ted : C'est pas vrai.
Robin : Vraiment ?
Flash-back
Ted entre dans la salle de bain mais ressort aussitôt.
Ted : Désolé, Lily.
Ted et Robin regardent la télé.
Voix : Pendant que les hommes chassent, les femmes de la tribu indigène Korowai lavent leurs vêtements dans la rivière.
Ils sont maintenant au musée.
Ted : C'est un sein.
Fin flash-back
Robin : C'est Holly qui t'écrit ? T'as pas promis d'attendre 3 jours ?
Ted : Pour appeler. Les textos, c'est différent.
Robin : D'accord, essaie juste de clamer ton bruit de la fille nue.
Ted : Je fais pas de bruit.
Robin : Vraiment ?
Elle ouvre son peignoir et part à la salle de bain pendant que Ted fait le « bruit ».
Ted (de 2030) : Holly et moi, on s'est envoyés des textos jusqu'à 2h. Et toute la journée suivante, aussi. Elle semblait parfaite.
Ted : Holly vient de me dire ce qu'elle porte. C'est assez excitant.
Robin : Quoi que ce soit, je te garantis qu'elle ne le porte pas. Elle ment pour te plaire.
Ted : Comment tu sais ça ?
Robin : Parce qu'aucune femme dans l'histoire ne s'est jamais, « posée pour lire des magazines d'architecture dans mon vieil... uniforme de pom-pom girl ».
Ted : D'accord, elle ment peut-être sur les magazines d'architecture. Non. C'est mauvais.
Robin : Quoi ?
Ted : Elle vient de m'envoyer un message clairement destiné à quelqu'un d'autre.
Robin : « Bébé, j'ai pris à manger chez Generro. Je rentre bientôt. » Oui, ça à l'air mauvais, mais réfléchissons un peu. C'est peut-être pour son frère ou son père qui est malade.
Ted : Descends.
Robin : « Et après je veux... que tu me prennes sur le canapé. » Peut-être pas un père malade. Ou un père vraiment malade... Pas vrai ? Désolée.
Robin rejoint Barney et Marshall au bar.
Robin : Salut les gars ! C'est quoi ?
Marshall : Un repas de Generro que je ramène à Lily.
Robin : Bizarre. Holly a envoyé un message à Ted parlant d'un repas de Generro. Une seconde. Bande de salopards !
Barney : Quoi ?
Robin : Vous êtes Holly ! Donc, Ted n'a pas envoyé de messages à Holly ? Il en envoyait à vous ?
Barney : On savait qu'il essaierait de l'appeler avant 3 jours, donc j'ai pris son portable et changé son numéro par le mien.
Marshall : On voulait le chopper à appeler trop tôt, mais ensuite il a... envoyé des textos.
Flash-back
Marshall et Barney sont au bar.
Barney : « Piti texto » ?
Marshall : Pauvre, petit Ted. On devrait... On devrait lui dire que c'estnous.
Barney : Ouais. Ou... on se fait passer pour Holly et on est dans le bain.
Marshall : C'est mieux. C'était drôle. On devrait lui dire que c'est nous.
Barney : On devrait. Ou... on lui dit que le rouge est notre couleur préférée et qu'on trouve le look « cow-boy », sexy.
Marshall : C'est mieux.
Ted est à l'appartement en peignoir et botte de cow-boy.
Ted : Je les porte en ce moment et elles sont bien sexy.
Barney : Il a mis les bottes !
Marshall : Il les a carrément mises ! C'était génial ! Mais c'est le moment de lui dire pour qui il les porte.
Barney : Ou... on enlève notre chemise.
Marshall : C'est mieux.
Barney : Peut-être qu'on porte en dessous, un soutien-gorge noir en dentelle.
Marshall : Je crois bien qu'on porte rien dessous.
Barney : On est chauds.
Marshall : Là, il porte seulement les bottes de cow-boy ! C'est parti !
Barney : Trop ! Dis-lui qu'on fait lentement glisser notre... Qu'est-ce qu'on fait ?
Marshall : Je crois qu'on va... avoir une relation sexuelle avec Ted.
Fin flash-back
Robin : Vous avez fait ça, toute la journée ? C'est méchant.
Marshall : Non, en fait, c'était pour son bien. On le protège de lui-même. Il aime vraiment cette fille. Il avait ce regard.
Barney : Le regard dingue : « Je vais trop vite et je vais tout foutre en l'air ».
Marshall : Le même qu'il a eu avec toi la première fois.
Barney : On sait tous ce que ça a donné.
Flash-back
Ted danse avec Robin.
Ted : Je suis amoureux de toi.
Robin : Quoi ?
Fin flash-back
Robin : J'étais un cas unique. Cette Holly n'est pas Robin Scherbatsky. C'est quoi, le problème avec ses cheveux ? Flash info : Le démêlant, ça existe pour ne pas avoir un casque. Je suis si méchante.
Marshall : Ca fait longtemps que Ted n'a pas aimé quelqu'un. Il a beaucoup emmagasiné... On pensait lui faire dire « Je t'aime » quand il la contacte.
Barney : Et c'est pour bientôt. Il montre tous les signes révélateurs.
Marshall : Primo : il plaisante avec le mariage.
Barney : « Tu aimes l'architecture ? On devrait se marier. Ha-ha. MDR. Je plaisante. Alors ? »
Marshall : Deuzio : il fait bien trop tôt des suggestions folles de voyages.
Barney : « J'aime aussi la bière. On devrait aller en Allemagne. MDR. JP. MDR. »
Marshall : Tertio : il dit bien trop tôt des choses personnelles.
Barney : « Mes parents ont divorcé y a 2 ans. Ca a été vraiment dur. MDR. »
Robin : Et il sait vraiment pas ce que MDR veut dire.
Marshall : Ouais, mais voilà le problème. Ted n'a pas dit « Je t'aime » aussi facilement qu'on le pensait.
Barney : Et là, on a rencontré Stan.
Flash-back
Marshall et Barney sont toujours au bar à envoyer des textos.
Stan : Pourquoi vous faites autant de bruit ?
Fin flash-back
Marshall : Alors, on lui a tout expliqué et une fois fini, y a eu un truc fascinant.
Flash-back
Stan : Pourquoi ne pas lui dire que vous savez qu'il est là, pensant à vous, se préoccupant de vous, et que vous vous sentez en sécurité ? Que vos peurs, votre passé s'évanouissent. Et que le seul espoir est la promesse d'une étreinte.
Fin flash-back
Robin : Super, Stan. Qui c'est ?
Barney : Un garde qui travaille de nuit.
Marshall : Il mange ici, chaque jour.
Barney : Et il avait pas fini.
Marshall : Loin de là.
Flash-back
Stan : Je remercie Dieu pour chaque erreur que j'ai faite, parce que chacune d'elles m'a indiqué le chemin qui m'a mené à vous.
Marshall : C'est... vraiment joli.
Barney : Peu importe. Ca va.
Ted est assis à l'appartement à lire un texto.
Holly : « Et quand, finalement, on sera ensemble, je veux que tu m'enlaces. »
Stan : Enlace-moi toute la nuit. Caresse mes cheveux. Dis-moi que je suis une femme et montre-moi que tu es un homme. Jusqu'à ce qu'il y ait que maintenant. Toi et moi... et maintenant.
Marshall : Tu veux que j'envoie ça à Ted. Je le savais.
Holly : « Je ne demande pas qu'on m'explique la nuit. Je l'attends et elle m'enveloppe. Et tu es comme le pain, la lumière et l'ombre. »
Stan : C'est de Pablo Neruda.
Marshall : Je sais pas... ce que vient faire le pain ici, mais ça me touche... ici... et ici.
Barney : Eh bien, si Ted ne le dit pas, je le dirai. Je t'aime.
Stan : C'est cool. Toujours rien ?
Marshall : Il est peut-être pas amoureux de nous.
Barney : Comment c'est possible ? On est tout ce qu'il attend !
Marshall : Je comprends pas les hommes.
Stan : Je dois aller bosser.
Marshall : Est-ce que... tu reviendras ?
Stan : Je reviendrai quand le vent, le destin et la chance me ramèneront. C'est-à-dire demain. C'est le jour du cheesesteak.
Fin flash-back
Robin : Ce gars vous a fait craquer. J'espère que sa copine est pas jalouse. Il a parlé d'une copine ou... ?
Barney : Tout allait bien jusqu'à ce qu'il lui envoie un texto destiné à Lily et gâche tout.
Robin : C'est pas grave. C'est fini maintenant. Je dois partir, mais voilà ce qui va se passer : vous allez l'appeler maintenant, lui dire ce que vous avez fait et vous excuser. Compris ?
Barney : Oui. (Barney sort du bar) Ou...
Robin rentre à l'appartement.
Ted : Holly m'a tout expliqué, c'était juste un malentendu. Tout va bien maintenant.
Robin : Vraiment ? Comment elle a expliqué le coup du texto ?
Ted : Apparemment, son imbécile d'ami Marsha a utilisé accidentellement son téléphone pour un message à son mari Billy.
Robin : Marsha et Billy. Ils se sont pas foulés.
Ted : Et maintenant, ça va mieux que jamais. Ca paraît dingue, mais je crois que je m'attache à cette fille.
Robin : Tu t'attaches à Barney et Marshall.
Ted : Quoi ?
Robin : Ils ne croyaient pas que tu attendrais 3 jours, donc Barney a changé son numéro par celui de son portable de travail. Holly est Barney et Marshall.
Ted : Attends. C'était eux tout ce temps ? Donc Holly n'était pas dans son bain ? Ou assise près de la fenêtre, regardant les étoiles en pensant à moi ? Ou sur son canapé en pom-pom girl lisant des magazines d'architecture ?
Robin : Je pense pas qu'ils aient fait ça. Ils étaient juste au bar.
Ted : C'est vrai.
Robin : Mais oui, c'était eux.
Ted : Incroyable !
Robin : Je sais. Tu devrais leur dire que tu n'es pas dupe.
Ted : Ou... Je leur envoie un texto qui va vraiment les embrouiller.
Robin : Je vois. Pourquoi pas : « Je ne l'ai encore dit à personne, mais il ne me reste que trois mois à vivre » ?
Ted : Pas mal. Et : « J'ai tué un homme avec une pelle, et ces sentiments refont surface » ?
Robin : J'aime ce truc que quelqu'un a dit sur les trois mois à vivre.
Ted : « Je ne l'ai jamais dit à personne mais j'ai couché avec la mère de mon meilleur ami. »
Robin : C'est bon, mais je pense qu'on en revient toujours au truc des trois mois à vivre.
Ted : Attends. Je crois que je l'ai.
Marshall et Barney sont dans le bureau de ce dernier.
Marshall : Il a répondu ! « Je devrais probablement pas te le dire, enfin, on se connaît à peine, mais tant pis, je le dis quand même. »
Barney : Ca y est, mec. Voilà le « je t'aime ».
Marshall : J'aimerais que Stan soit là.
Barney : Stan. Quoi ?
Marshall : « J'ai parfois des rêves gays sur mon meilleur ami. »
Barney : « J'ai parfois des rêves gays sur mon meilleur ami. »
Marshall : Pourquoi Ted enverrait des textos, à une fille qu'il connaît à peine, où il dit avoir des rêves gays sur moi ?
Barney : Doucement. Toi ? Il parle clairement de moi.
Marshall : Mec, je suis son meilleur ami.
Barney : Ok, un : Ca n'a jamais été prouvé. Deux : Si quelqu'un avait des rêves gays sur l'un d'entre nous, ce serait sur moi ! Enfin, regarde-moi. Maintenant, regarde-toi. Un octogénaire encore dans son placard ne serait pas dans cet état.
Marshall : Voilà le truc. Je suis câlin, toi, pas. Qui ne voudrait pas faire des câlins à cette affaire, le dimanche matin ? Enroulé dans la couette alors qu'il pleut, et qu'il y a des muffins dans le four. Je suis câlin, pétasse. Faut t'y faire.
Barney : Je m'entraîne tous les jours. S'il y a une chose qu'on sait sur Ted, c'est qu'il aime un joli corps. Ce corps le ferait vibrer.
Marshall : Ted et moi, on en a vécu. Je sais ce qu'il aime. Il y a des trucs que je peux lui faire qu'il l'époustoufleraient... Pourquoi veut-on coucher avec Ted ?
Barney : Je sais pas. C'est bizarre.
Barney et Marshall sont au McClaren's avec Robin.
Barney : Dingue, non ? Ted fait des rêves gays sur moi.
Marshall : Et par « moi », il veut dire Marshall Eriksen, star des rêves gays de Ted.
Robin : Et alors ? Donc Ted a des rêves gays sur l'un d'entre vous. C'est pas comme s'il lui restait trois mois à vivre. Ce serait... choquant, non ?
Marshall : Regardez ce mec. Comment va mon meilleur ami depuis 12 ans ?
Ted : C'est un peu bizarre, mais... j'ai fait un drôle de rêve, hier. C'est un peu embarrassant.
Barney : Tu peux nous le dire. C'est une zone sécurisée.
Marshall : Tes sentiments sont tout à fait naturels.
Ted : Voilà ce qui s'est passé.
Ted (de 2030) : Et j'ai gâché une demi-heure de la vie de ces enfoirés, à leur parler de ce rêve où je dîne avec mon top 5 des meilleurs architectes.
Ted : Ensuite, à la fin du repas, Frank Gehry glisse l'addition à I.M. Pei et dit, « L'ami, ce soir, ton nom est Je Paye. » Buckminster Fuller a failli s'étouffer. Et je me suis réveillé.
Marshall : C'est tout ?
Barney : Pas d'autres rêves ? Rien de perturbant ou érotique ?
Marshall : OK, que dis-tu de ça. Tu sais qu'un jour dans le futur, les machines se rebelleront ?
Ted : Bien sûr.
Marshall : Donc, les machines... ont tué tout le monde. Et il ne reste que toi, moi, et Barney. Lequel d'entre nous voudrais-tu... te faire ?
Ted : Et... pourquoi devrais-je « me faire » l'un de vous ?
Barney : Les machines te forcent. Elles veulent regarder. C'est comme ça qu'elles s'éclatent.
Ted : C'est difficile. J'imagine que ce serait... Holly. Robin m'a tout dit. C'est pour ça que j'ai tout inventé. Les gars, voici Holly. Et j'ai pas attendu vos trois précieux jours pour appeler. Je savais où elle bossait alors je l'ai retrouvée. Laisse-moi te demander ? C'était trop tôt ?
Holly : J'ai adoré qu'il m'appelle tout de suite. C'est très romantique. Et je ne m'assoies pas chez moi pour lire des magazines d'architecture en uniforme de pom-pom girl. Je le fais toute nue.
Ted : Holly et moi allons dîner.
Holly : Je te retrouve dehors.
Holly sort du bar.
Marshall : Désolé. On essayait juste de t'aider.
Barney : Et aussi, c'était vachement drôle.
Ted : J'ai pas besoin d'aide, OK ? Je peux m'occuper de moi. Et oui, peut-être que certaines filles n'aiment pas qu'on les appelle de suite ou qu'on en dise trop, mais devinez ? Ce sont pas les bonnes pour moi. Peut-être que la bonne est celle qui aime que je fasse ça, parce que... c'est qui je suis et je vais pas changer à cause d'une stupide Règle des Trois Jours. Holly épelle son nom avec un « I ».
Ted (de 2030) : J'avais prouvé que la Règle des Trois Jours était fausse et je sortais dîner avec une jolie fille. Et jusqu'à ce jour, je n'ai dit à personne la vérité sur ce rencard.
Ted est au restaurant avec Holly.
Holly : C'est drôle ! J'adore aussi la musique indie. On devrait se marier. Je rigole. Ou pas ? Je rigole encore. Ca y est. On va au Brésil ensemble ! J'ai vu mon médecin ce matin, il m'a dit que tout était réglé, alors je peux y aller. Je crois que je t'aime.
Ted (de 2030) : Finalement, je n'ai pas eu à attendre trois jours, mais Holly aurait vraiment dû. Comme beaucoup de règles, il faut parfois les suivre et parfois pas. Mais je vous dirai ceci. Quand j'ai eu le numéro de votre mère, je l'ai appelée immédiatement.
Marshall et Barney sont au bar avec Robin quand Stan arrive.
Stan : Salut, les amis.
Barney : Tu bosses pas ?
Stan : J'ai pris un congé.
Marshall : Génial ! On peut s'éclater !
Stan : Je peux pas. J'ai un rencard. Prête ?
Robin : Oui.
Barney : Qu'est-ce que...
Marshall : Attendez. Vous pouvez pas rester là et avoir votre rencard avec nous ?
Barney : Ouais, ce sera marrant ! Regarde, je rigole ! On s'éclate ! Vous aimez la magie ?
Stan : Les amis. C'est l'heure de se dire au revoir. On a partagé ensemble un après midi spécial et c'est quelque chose que je chérirai. Je ne vous oublierai jamais.
Robin part au bras de Stan.
Robin : Tu connais leur nom ?
Stan : Non. Le grand, c'est Ted ?
Robin : Non, c'est Marshall. Marié à Lily.
Stan : OK. Tu aimes les chicken wings ?
The end