Ted (de 2030) : Les enfants, pendant l'hiver 2009, Robin et moi sommes devenus colocs. Et pour être honnête, c'était pas vraiment le top.
Robin mange sur le canapé quand Ted sort de sa chambre.
Ted : Ca a l'air bon. Je vais m'en faire.
Robin : Y a plus de lait.
Ted : J'en ai vu dans le frigo.
Robin : Vide.
Ted : Alors, jette-la.
Robin : La poubelle est pleine.
Ted : Alors, sors la poubelle.
Robin : Je mange des céréales.
Ted : Tu sais, quand je t'ai demandé d'être ma coloc, je me suis dit, « Une fille, elle sera soignée ». Mais non, tu es un Ogre de Revenge of the Nerds.
Robin : Tu sais quoi ? Au lieu de venir avec des références typiques de dernières minutes comme ça, tu devrais passer un peu de temps, je sais pas... à laver une assiette.
Ted : Mince, je peux pas. Je suis occupé à laisser un plat de cookies pour l'elfe magique qui met du papier toilette. Attends, il n'y a pas d'elfe. C'est toujours moi !
Robin : Je le change toujours. Toi, jamais !
Ted : C'est ridicule !
Robin : Non, j'y suis allée hier... Arrête ! Arrête ! Mon Dieu, il se passe quoi ? Quand on était en couple, on vivait pratiquement ensemble et on se rendait pas fou.
Ted : Je sais. Il s'est passé quoi ?
Robin : Tu sais ce que c'est ? On faisait l'amour. Hommes et femmes ont besoin de sexe pour vivre ensemble. Ca résout toutes les disputes.
Ted : Comme la théorie de Barney sur la paix dans le monde ?
Flash-back
Ted et Barney sont au McClaren's.
Barney : Je lui ai expliqué. J'ai dit, Madeline, chaque conflit international se résume essentiellement à la tension sexuelle.
Ted : Tous les conflits internationaux ?
Barney : Tous, mec.
Ted : Donc, la crise au Moyen-Orient pourrait être résolu par...
Barney : Strip-teaseuses de Gaza. Suivant.
Ted : Apartheid ?
Barney : « Apartouze ». Tu as quoi d'autre ?
Ted : La Guerre Froide ?
Barney : « Mme Gorbatchev, enlève ses sous-vêtements ».
Fin flash-back
Ted : Bon, je pense qu'on devrait refaire l'amour.
Robin : Oui, bien sûr.
Ted et Robin sont dans le lit.
Robin : Je sais. C'est comme faire du vélo, mec ?
Ted : Faire du vélo la tête en bas. Bon, écoute. Si ça doit se produire à l'occasion, on dit rien à personne. Vendu.
Robin : Vendu.
Marshall : Vendu.
GENERIQUE
Marshall : Vous fichez quoi, les gars ? Vous êtes de nouveau ensemble ?
Ted : Non. On faisait juste l'amour pour ne plus se disputer.
Marshall : C'est une super idée. Non, vraiment. Chapeau les gars. J'ai vu dans le futur et tout marche à merveille pour tout le monde.
Robin : Pourquoi t'es là au fait ?
Marshall : J'allais travailler et je devais faire un saut ici pour... lire ce magazine. Dans... la pièce là-bas.
Ted : J'ai compris. Pas de problème.
Robin : Si, c'est un problème. Tu as fait tout ce chemin jusqu'ici pour lire un magazine ? Je suis prête à parier qu'il y a un endroit pour lire ce magazine au boulot. Tu sais, une pièce avec un petit bonhomme sur la porte ?
Marshall : Enfin, Robin. Personne n'aime lire un magazine au boulot. Tu sors de ton bureau en tenant un magazine...
Flash-back
Marshall est à son travail avec un magazine dans la main.
Marshall : ...et ce magazine dit une chose et rien qu'une seule.
Magazine : Hé tout le monde, regardez ce que Marshall va faire ! Marshall va lire un bon vieux magazine dans les toilettes que vous partagez tous avec lui.
Fin flash-back
Robin : As-tu pensé à peut-être ne pas lire un magazine quand tu lis un magazine ?
Marshall : Tu dois lire un magazine. C'est pour ça qu'il y a des magazines.
Ted : Sinon, c'est du temps perdu.
Marshall : Exactement. Et le pire, c'est, ce morceau de couloir de ma porte à ces toilettes. C'est une exposition à la critique.
Flash-back
Marshall : On a ma chef.
Chef : On sait exactement ce que vous allez faire.
Marshall : Son patron.
Bilson : Eriksen, pourquoi vous ne déménagez pas votre bureau là-dedans ?
Homme : Donald « J'y Crois Pas Qu'il Ait Une Femme ». Mon chéri, si flagrant.
Fin flash-back
Marshall : Quoi qu'il en soit, je préfèrerais faire ça ici.
Robin : Non, je suis désolée. C'est notre appartement maintenant. Marshall, tu dois lire un magazine ailleurs. Donne-moi ta clé.
Marshall : Non, sûrement pas. Ca me rappelle une affaire conclue entre 3 parties où personne ne discuterait d'un certain événement qui s'est produit. Un événement de... persuasion. Cette clé, madame, c'est mon silence. Bonne journée à vous deux.
Il sort de l'appartement.
Barney, Robin, Ted, Marshall et Lily sont au McClaren's.
Lily : Vous avez couché ensemble ?
Marshall : Merci beaucoup, Lily.
Marshall donne la clé à Robin.
Barney : Vous... avez couché ensemble. C'es épouv... stouflant. Epouvstouflant. Bien joué, Ted. Bravo.
Robin : Ca semble plus important que ça ne l'est.
Ted : On en a parlé et on a réalisé qu'on a eu des mois difficiles. On mérite de s'amuser un peu.
Lily : Non. Ca pourrait ruiner votre amitié. Quand deux ex essayent le « juste à l'occasion », quelqu'un finit toujours par en souffrir.
Ted (de 2030) : En fait, Lily avait raison. On en parle plus tard.
Robin : On va pas en arriver là, OK ? Personne ne va souffrir. On a mis en place des règles.
Flash-back
Ted : Règle numéro un : Relation purement physique. Il n'y a pas de sentiments.
Robin : c'est comme dire à Fonzie d'être cool.
Ted : Et puisque c'est juste physique, on a pas à se soucier de l'amour.
Robin : On peut le faire devant la télé !
Ted : Tout à fait ! Soyons multitâches. Utiliser le sexe pour pimenter un peu les activités ennuyeuses.
Robin : Comme plier le linge.
Ted : Payer les factures.
Robin : Cuisiner.
Ted : C'est pas très hygiénique.
Robin : Oui, pas celle-là.
Fin flash-back
Robin : Et maintenant qu'on couche ensemble, on se dispute plus.
Ted : Problème résolu. En fait, le mérite revient à Barney. Cette idée vient de ton truc sur la paix dans le monde.
Robin : Oui. Merci, Barney. Tu avais raison. La paix fut établie. Plus d'une fois.
Barney : Donc, je suis responsable de... Excellent. Excellent. Excellent. La prochaine tournée est pour moi !
Il s'éloigne de la table et Lily le suit.
Lily : Ca va ?
Barney : Oui. Pourquoi tu demandes ?
Lily : Pour une chose, tu pleures ouvertement.
Barney : De joie. Je suis si content pour eux.
Lily : Barney, admets-le. Tu as toujours des sentiments pour Robin et ça te torture.
Barney : Je vais tout à fait bien. Excuse-moi juste une minute. (Il sort dans l'allée, derrière le bar, prend une télévision dans une poubelle et la jette à terre. Puis revient parler à Lily) Je vais tout à fait bien.
Lily : Tu dois apprendre à exprimer tes sentiments. Tu devrais peut-être consulter un psychiatre.
Barney : Attends. Si je paye une femme 200 $ de l'heure pour me sentir mieux, ce sera pas pour discuter. Et on sera tous les deux sur le divan. La femme dans mon scénario, c'est une prostituée. Sale, vulgaire, toute refaite, d'Europe de l'Est...
Lily : J'ai saisi.
Ted : Y a quelque chose de libérateur à ne pas prendre ça au sérieux.
Robin : Hier soir, on l'a fait alors que je répondais au téléphone.
Marshall : Je savais que t'avais pas de rameur !
Barney : Merveilleux, on parle encore de ça !
Robin : Ecoutez, c'est un truc privé entre Ted et moi.
Ted et Robin : Truc privé.
Robin : On discuterait même pas de ça si Marshall pouvait lire un magazine au boulot.
Lily : Il a toujours été comme ça. Tu te souviens, en droit ?
Marshall : Bien sûr.
Flash-back
Lily est assise sur le canapé, en pleurs, quand Marshall entre dans l'appartement.
Marshall : Bébé ? Qu'y a-t-il ?
Lily : Le relevé de banque est arrivé aujourd'hui. Tu as réservé un hôtel à deux pâtés de ton école, un mardi.
Marshall : C'est pas ce que tu crois.
Lily : C'est qui, Marshall ? Comment elle s'appelle ?
Marshall : Burrito. Carnitas Burrito.
Fin flash-back
Robin : T'as réservé une chambre d'hôtel juste pour pouvoir y lire un magazine ?
Marshall : Tu veux pas que je voie si la serveuse à une énorme échelle pour ce ton hautain que tu as ? Personne n'aime lire un magazine au boulot et s'ils le disent, ils sont pas humains.
Barney : Mec, je lis un magazine au boulot chaque jour. Je te dis pas le nombre de réunions où j'ai été en retard parce que je « lisais un magazine ». Mais j'ai pas honte de ça. C'est mon moment. C'est sûr, « lire est magazine » c'est pas sexy, mais tu sais, c'est un truc que j'ai à faire. Pourquoi en avoir honte ? Attends, « lire un magazine » c'est bien se branler, non ?
Ted et Robin sont de retour à l'appartement.
Ted : J'y crois pas. T'as encore bu tout mon lait !
Robin : On peut faire l'amour.
Ted : OK.
Ted est au bar avec Barney.
Ted : C'est le plan idéal. A chaque fois qu'on commence à s'engueuler, on couche à la place. Une minutes, on est sur le dos l'un de l'autre, et celle d'après, eh bien, la même chose.
Barney : Super.
Barney est dans l'allée et jette une télévision.
Ted : Ce matin, elle me crie à travers la porte, « T'es trop long sous la douche ! ». La seconde d'après, elle me rejoint. Là, ça l'a pas dérangée que je prenne mon temps.
Barney : Si génial.
Encore une fois, il jette une télévision.
Ted : Désolé pour le retard. Je me tapais une Scherbatsky. Elle a utilisé tous mes timbres, donc pour faire court, le postier a sonné deux fois. Faut que tu tapes là !
Barney : C'est... juste... si... excuse-moi une seconde.
Il se lève et sort dans l'allée. Il va pour prendre quelque chose dans la poubelle mais elle n'y est plus.
Barney est dans un magasin d'électroménager.
Barney : Donc, les plasmas sont meilleurs à faible lumière, mais les LCD sont mieux pour jouer ?
Vendeur : D'accord, mais les CRT ont les noirs les plus profonds.
Barney : Donc, si je veux un très bon ratio de contraste...
Vendeur : La structure en pixels profonds des CRT produit une résolution incomparable aux LCD.
Barney : je prends le CRT.
Il est maintenant derrière le bar et jette encore une fois la télé. Il rentre dans le bar avec le sourire où Lily l'attend.
Lily : Barney, c'est dingue.
Barney : Je vais très bien, merci.
Lily : Non, c'est faux. Tu dois apprendre à faire sortir tout ça. Comme on fait dans ma classe de maternelle. « L'heure des émotions », tous les mardi matin.
Barney : Ecoute, peut-être que tes gamins prennent mal que leurs amis couchent ensemble, mais pas moi. J'ai jamais été aussi bien.
Marshall est à son boulot.
Ted (de 2030) : Pendant ce temps, Marshall en bavait toujours au travail.
Magazine : Ecoutez tous, gros déjeuner ce matin. Vous savez ce que ça veut dire.
Ted (de 2030) : Puis, vint la meilleure nouvelle qu'il ait entendue depuis longtemps.
Femme : T'es au courant ? Ils ont viré tout le monde au 8ème.
Homme : Je sais. C'est une ville fantôme là-bas.
Marshall arrive à un étage en travaux. Il va aux toilettes.
Ted sort de sa chambre alors que Robin lit un magazine.
Ted : Bonjour.
Robin : Bonjour.
Ted : C'était sympa hier soir.
Robin : Sûr, c'en était une bonne. Mémo perso : laisser traîner la boîte à pizza plus souvent.
Ted : d'accord, à plus tard.
Ils s'embrassent.
Ted est au McClaren's avec Marshall et Barney.
Ted : Hier soir, Robin a laissé traîner une boîte de pizza par terre, donc on a couché 3 fois.
Marshall : OK.
Ted : Et ce matin, avant de partir au boulot... on s'est embrassés.
Marshall : Bizarre. C'est bizarre.
Ted : Hein ? Ce baiser a violé l'esprit de notre arrangement. Elle pense sans doute que j'ai des sentiments pour elle.
Marshall : T'en as ?
Barney : Oui, je l'aime. C'est ce que... C'est toi, mec.
Ted : Non. Ca voulait rien dire. C'était juste un réflexe de lorsqu'on était en couple. Mais j'ai tout fait foirer.
Barney : Clairement. C'est la fin.
Marshall : Attends. Peut-être qu'elle n'a pas trouvé ça bizarre.
Lily et Robin sont à l'appartement.
Robin : C'était bizarre. Bizarre, bizarre, bizarre. B-I-Z-A-R-R-E. Bizarre.
Lily : C'est pas comme ça que ça s'écrit.
Robin : Allez, Lily. Fais pas ton Ted.
Lily : Je t'avais prévenue. Quand les ex rechutent, au final, ça blesse quelqu'un. Mais personne n'écoute. C'est l'histoire de ma vie. Ma bonne bouille empêche que les gens écoutent mon message.
Robin : Je fais quoi ?
Au bar...
Barney : Une seule solution. Vous devez arrêter de coucher ensemble, s'il vous plaît.
A l'appartement...
Robin : Je crois qu'on devrait arrêter de coucher. Ted et moi, c'est comme des cigarettes. T'en prends une en pensant que c'est bon. Et très vite, t'achètes une cartouche par semaine. Faut que j'arrête ça.
Au bar...
Ted : Faut que j'arrête ça.
Ted et Robin sont à l'appartement et discutent.
Robin : Alors, on arrête ça, hein ?
Ted : Je crois, oui.
Robin : C'est pour le mieux. C'était fun, mais je veux pas que ça devienne bizarre.
Ted : Moi non plus.
Robin : Colocs ?
Ted : Colocs.
Ted ouvre le frigo et prend la bouteille de lait vide. Ted et Robin sont dans le lit.
Ted : Mais on dit rien à personne. D'accord ?
Robin : Vendu.
Marshall : Vendu.
Robin : Mec !
Ted : Sérieux !
Au bar...
Lily : C'est quoi, votre problème ?
Barney (au magasin d'électroménager) : Celle-là.
Il la jette par terre.
Ted : Ca n'a pas duré longtemps.
Robin : Au fait, qu'est-ce que tu foutais chez nous ? Je croyais que t'avais le plan idéal.
Marshall : C'était le cas.
Flash-back
Marshall mange avec d'autres personnes de son boulot.
Marshall : Tout se passait bien. Je me sentais de plus en plus à l'aise, plus confiant. J'aurais pu conquérir le monde. Un matin, je suis au 8ème avec un magazine.
Il entre dans les toilettes et deux ouvriers arrivent.
Homme 1 : On va tout démolir. Je veux que tu détruises ces murs, ici... et là.
Homme 2 : Ca marche.
Le premier homme part et le deuxième prend une masse.
Marshall : Les célébrités étendent leur linge ? Moi aussi, j'étends mon linge. (L'homme casse le mur des toilettes où Marshall se trouve) N'entrez pas !
Fin flash-back
Marshall : Ca n'a pas duré longtemps.
Barney sort les poubelles, quand Ted rentre.
Barney : Merci.
Ted : Tu fais quoi ?
Barney : Puisque vos chamailleries de colocs sont toujours sources de conflits entre vous deux, j'ai voulu aider. Au fait, je suis passé à la poste. Je t'ai pris des timbres. En voilà 10 000. Ca devrait suffire.
Ted : Merci, je suppose. Tu veux une bière ?
Ted ouvre le frigo, plein.
Barney : J'ai pris ça au passage. C'est rien.
Ted : Tu nous as acheté un lave-vaisselle ?
Barney : Il a toujours été là. Tu vis ici depuis combien de temps ?
Ted : Alors, tu fais tout ça pour qu'on évite de se disputer, hein ?
Barney : Exactement. Je m'inquiète pour vous.
Ted : Ca te dérange qu'on couche ensemble, non ?
Barney : Pas du tout. C'est dingue. Quoi ?
Ted : Tu es amoureux de Robin ? Tu es amoureux de Robin. Voilà pourquoi tu veux pas qu'on couche ensemble.
Barney : Quoi ? Tu dis n'importe quoi. Un pote peut pas nettoyer l'appart d'un autre pote comme les potes le font ?
Ted : Cite-moi un pote dans l'histoire des potes qui a déjà fait ça.
Barney : Je t'en donne deux : Messieurs Propre et Solcarlus.
Ted : Ce truc entre moi et Robin est complètement innocent. Je flipperai pas si tu me dis ressentir quelque chose pour elle. C'est le cas ?
Barney : Non. C'est pas vrai, non. C'est pas vrai, non. Non. Robin est tout à toi, mec. Eclate-toi avec elle. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, je vais aller coucher avec d'autres filles.
Ted : Tu es sûr ?
Barney : Oui !
Ted : Positif ?
Barney : Absolument. (Barney sort de l'appartement)
Barney est dans la classe de Lily.
Barney : Et je suis parti en trombe. Pourquoi j'ai fait ça ? Ca vient peut-être de mes problèmes de père, mais... en gros, j'ai autorisé mon meilleur ami à coucher avec la fille de mes rêves. Je me suis complètement saboté. Et maintenant, je fume. Je fume.
Lily : Sors d'ici.
Barney : Mais, c'est l'heure des émotions et j'ai Emotif, l'ours du partage. Celui qui a Emotif, l'ours du partage, peut s'asseoir sur la chaise du partage.
Lily : Barney, on est pas chez ton thérapeute. Ces enfants ont aussi leurs problèmes, tu sais. Les parents de Ben divorcent.
Ben : Ah bon ?
Lily : Qui veut faire du coloriage ?
Barney est désormais dans son bureau. Marshall entre.
Barney : Génial, c'est Lily qui t'envoie ? J'ai pas l'ours, OK ? Je le rendrai pas ! Pourquoi tu souris ?
Marshall : Je viens... de lire un magazine. Ici, au boulot.
Barney : Quoi ?
Marshall : C'est le truc le plus drôle. J'étais sur le net, en train de regarder les hôtels quand j'ai compris un truc.
Flash-back
Marshall est sur son ordinateur.
Marshall : C'est stupide.
Fin flash-back
Marshall : J'ai décidé qu'il était temps d'affronter mes complexes et de faire ce que j'avais à faire et une fois cette décision prise, tout a changé.
Flash-back
Marshall marche dans le couloir avec un magazine et un café dans les mains.
Femme : Voilà un jeune homme à l'aise dans ses baskets.
Homme : Je sais ce que tu t'apprêtes à faire et je te respecte pour ça.
Bilson : Tiens la route.
Magazine : Tu as fait un grand pas aujourd'hui. Rappelle-toi Shakespeare : « La vertu est sans peur et la bonté, sans crainte ».
Marshall : Tu as raison, Super Bonnasse Sont Ma Femme Arrête Pas De Me Dire Pourquoi Tu Es Célèbre Mais J'arrête Pas D'oublier. Faisons-le.
Magazine : Montre le chemin.
Fin flash-back
Barney : Félicitations.
Marshall : Merci. Je l'aurais bien fait à un moment donné. Parfois, tu dois... Tu dois t'affirmer et... y aller.
Barney : Marshall, je dois y aller. Au fait, y a des toilettes ici, si tu veux t'en servir.
Barney sort de son bureau.
Marshall : Espèce...
Barney arrive à l'appartement de Ted.
Barney : Ted, je dois te dire la vérité. J'aime... (Robin sort la poubelle) les tacos. Qu'est-ce que tu fais ?
Robin : Je sors les belles-pou. Si tu cherches Ted, il est sorti. Et... notre petit arrangement est... terminé, au fait.
Barney : Vraiment ? C'est épous... vantable.
Robin : Epousvantable ?
Barney : Oui, c'est épousvantable. Que s'est-il passé ?
Robin : Il a insisté. Il a dit « ne plus pouvoir le faire » sinon « ça blesserait quelqu'un ». Je pense qu'on sait tous de qui il parle.
Barney : Ah bon ?
Robin : C'est pas évident ?
Barney : Ca l'est ?
Robin : Oui. C'est Ted. Tu sais comme il est romantique. Il peut pas séparer le physique de l'émotion. Il est du genre...
Barney : Je t'aime.
Robin : Exactement. Il est pas comme toi, tu vois ? En plus, on est amis. Je veux pas tout compliquer en s'engageant. Sortir avec des amis ne marche jamais. Alors... tu veux aller manger un taco ?
Barney : Un taco ?
Robin : Tu les aimes, non ?
Barney : Juste.
Robin : Viens, j'ai faim.
Au McClaren's...
Ted (de 2030) : Donc Robin et moi sommes redevenus colocataires et tout est rentré dans l'ordre. Votre tante Lily avait raison. Quand deux ex essayent le « juste à l'occasion », quelqu'un est toujours blessé. C'était juste pas l'un de nous deux.
The end