Ted, Marshall et Lily sont au McClaren's quand Robin les rejoint.
Robin : Salut !
Marshall : Salut.
Ted : Il gèle dehors. Où est ta veste ?
Robin : Je suis canadienne. Pas besoin de veste. Ce genre de temps me fait pas peur.
Marshall : On dirait un jour de printemps dans le Minnesota, q'il n'y avait pas tous ces taxis, ces grattes-ciel et ces Noirs.
Ted : Il y a pas de Noirs ?
Marshall : Pas si Prince est en tournée.
GENERIQUE
Ted : L'avion de ma sœur est arrivé il y a une heure, ou comme dirait un météorologiste, l'ouragan Heather entre sur les Terres.
Lily : Allez. Elle est pas comme ça.
Ted : Voilà l'historique de Heather. Elle a mis 6 ans et fait 3 lycées pour avoir son bac. Elle en a profité pour ruiner 2 voitures, être mariée pendant 5 jours, et a vécu 9 semaines dans un arbre pour s'apercevoir que personne n'avait l'intention de l'abattre. Et là, Heather dit qu'elle déménage à New York.
Lily : Grande nouvelle.
Ted : Elle s'en sortira pas. Souvenez-vous quand elle parlait d'aller en fac ici ? Et puis, le jour des admissions...
Flash-back
Ted est à l'appartement, au téléphone.
Ted : Où sont ma télé et mon canapé ?
Femme : Je les ai vendu pour des places du concert de Nine Inch Nails.
Ted : Rien que la télé vaut 2 000 balles.
Femme : Un vol de dernière minute coûte cher.
Ted : Attends. T'es où ?
Femme : Quelque part en Espagne. J'y vais. Chanson calme.
Fin flash-back
Ted : Merde. C'est Barney.
Robin : Et ?
Lily : Depuis le temps que Heather passe à New York, Ted a jamais laissé Barney la voir.
Ted : Je ne le ferai jamais. Tous les ans, quand la carte de vœux des Mosby arrive...
Flash-back
Noël 2005...
Barney (chantant) : Baisse ton pantalon. Arrache le mien. Sous le bouquet de gui, je vais faire gémir ta sœur. Oh ! Chère Heather, chère Heather, on va le faire dans tous les sens...
Noël 2006...
Barney : Si je pouvais la voir à poil. Si je pouvais la voir à poil. Si je pouvais la voir à poil. Et à quatre pattes.
Noël 2007...
Barney : Ted a une petite sœur qui est plus coquine chaque jour. Et si je la rencontre avec ses seins, je vais jouer ! P'tite sœur, P'tite sœur ! Quoi ? Je peux aussi fêter Hanoukka.
Fin flash-back
Ted : C'est encore lui. Je devrais répondre. Salut, Barney.
Barney : Salut. Tu fais quoi ce soir ?
Ted : On va chez Marshall et Lily se faire une intégrale Kathy Bates, sauf Misery. Tu veux venir ? Il a raccroché.
La sœur de Ted arrive et le prend dans ses bras.
Heather : Ca fait plaisir de te voir.
Ted : Salut gamine. Ca a l'air d'aller. Comment ça va à la maison ?
Heather : J'ai pris ta chambre. Tu savais qu'on voit la chambre de Mlle Gottwald d'en face ?
Ted : Je suis au courant. Elle a l'air bien ?
Heather : Ted, elle a 62 ans.
Ted : Réponds.
Heather : Incroyablement gaie. (Ils rentrent à l'appartement) Mec, il caille dehors.
Barney : Pourquoi, bonjour. Je vous attendais.
Ted : Une seconde. C'est pas notre fauteuil. Tu l'as apporté toi-même ?
Barney : Il m'en fallait un qui tourne.
Barney se lève et fait un baise-main à Heather.
Ted : Comment tu savais que Heather arrivait ?
Lily : Ne me dis jamais rien ! Tu sais que je peux pas garder des secrets si c'est près Noël ! Robin t'offre un iPod !
Barney : Je peux te parler une seconde dans la cuisine ? Touchez pas au fauteuil. Je le loue. Je peux pas croire que tu m'aies caché ta sœur toutes ces années.
Ted : Vraiment ? T'es comme « Weird Al » Yankovic qui écrirait que des chansons sur comment sauter ma sœur.
Barney : D'abord, je suis flatté. Ensuite, c'est juste des blagues. Un ami peut blaguer sur la sœur d'un ami. Ca veut pas dire que je vais agir.
Ted : J'aime ma sœur, et en tant que grand frère, c'est à moi de la protéger des gars comme toi.
Barney : Tu me fais pas confiance ?
Ted : Non. Et à elle non plus.
Barney : D'accord. Très bien. Je vais me contenter de... prendre mon fauteuil et partir.
Ted : Attends... Reste... Reviens... Lily et moi, on sort manger avec Heather dimanche. Tu veux venir ?
Barney : J'ai déjà appelé pour ajouter une personne.
Ted : Tu peux vraiment rien dire à Lily.
Barney : Non, vraiment rien...
Ted (de 2030) : Cette année-là, le Canada manquait vraiment à tante Robin, donc Marshall l'a amené là où il allait quand il était nostalgique du Minnesota : Le bar de la Perche.
Marshall et Robin arrivent au bar...
Marshall : Bonsoir tout le monde.
Tous : Marshall !
Marshall : Voici Robin.
Tous : Robin !
Marshall : Retournez boire.
Tous : Boire !
Homme : Comment tu vas, Marshall ?
Marshall : Et toi ? Hé, mec ! Tu t'es fait quoi à la jambe ?
Homme : Je jouais au hockey, aujourd'hui. Je me suis fait mal au genou.
Robin : T'es allé à l'hôpital ?
Homme : J'ai versé de la bière dessus. Je rate pas le match des Vikings. Minnesota !
Robin : j'adore les mecs, ici. C'est des vrais mecs. Sans shampooing ou manucure. Les mecs de New York sont 10% nana.
Marshall : Allez. T'es injuste.
Lily, Barney Ted et sa sœur sont au restaurant.
Barney : Je vais prendre la vichyssoise avec un soupçon de crème fraîche. Les produits laitiers me ballonnent.
Heather : Donc... j'ai trouvé un appart, aujourd'hui.
Ted : Vraiment ?
Heather : Oui. Et j'espérais que tu aurais bu un peu plus de vin avavnt de te demander ça, mais... j'ai besoin que tu consignes le bail.
Ted : Laisse-moi réfléchir.
Barney : Ca, ça veut dire qu'il le fera pas.
Heather : J'ai vraiment besoin de ton aide.
Ted : On en reparlera plus tard, OK ?
Barney : Te fais pas d'illusions.
Heather : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fais pas confiance ?
Ted : T'es ma sœur.
Barney : Là, il dit juste une évidence.
Heather : Ecoute, Ted, j'aimerais me lancer dans la finance, mais... tu me vois comme si j'avais quatre ans et que je voulais devenir astronaute.
Ted : Je crois juste que tu n'as aucune idée de la difficulté de réussir à New York.
Barney : Exactement. T'as besoin de relations. Si seulement Ted connaissait quelqu'un qui bosse à, disons... la Goliath National Bank, alors... attends. Quoi ? Je bosse pour la Goliath National Bank. Incroyable !
Retour au bar de Marshall...
Homme : D'accord. Ca fait deux bières Bemidji et... qui a commandé les mini-burgers ?
Robin : Mon Dieu ! C'est Fisherman's Quest ? Je jouais tout le temps à FQ à l'époque !
Marshall : Ah, ouais ? J'ai le meilleur score. Sans me vanter, j'ai attrapé... un brochet de presque 1 m. Le plus gros poisson virtuel que personne n'ait jamais pris. Enfin... en eau douce.
Robin : Je te tire mon chapeau de pêcheur. Merci de m'avoir amenée ici. C'est les miens.
Au restaurant, Ted est toujours assis alors que Lily met son manteau et que Barney aide Heather à en faire de même.
Ted : C'est pas une bonne idée. Heather et Barney seuls dans son bureau ? Et j'ai pas envie d'être garant pour son bail.
Lily : Elle mûrit, seulement, tu le vois pas encore.
Ted : On parle d'une fille qui s'est fait prendre pour vol, il y a huit mois.
Lily : Ted, beaucoup de femmes ont une période cleptomane. Et oui, peut-être que parfois, il leur arrive de faucher un petit objet parce que ça les excite d'une façon étrange qu'elles ne s'expliquent pas. Mais... Si ça te rassure, je les accompagnerai à GNB, demain. Je dirai que je vais déjeuner avec Marshall, mais en fait, je les espionnerai.
Ted : Ca me va. Bonne chance demain à la GNB. Je suis sûr que tu les épatera.
Lily : Et je vous espionnerai. Et merde !
Lily et Marshall sont toujours au bar.
Robin : « Je bois jusqu'à oublier le championnat NFC 1999 » ?
Marshall : Ce match. Les Vikings étaient à 2 minutes d'aller au Super Bowl, quand notre buteur, qui n'avait rien loupé de l'année a foiré une pénalité, et on a perdu en prolongations. Putain !
Homme : Match de championnat NFC 1999 ?
Marshall : Oui.
Homme : Putain !
Marshall : Mon père, que j'avais jamais vu pleurer de ma vie, a essuyé une larme. Il a dit... « Une petite part de moi vient de mourir, fiston. »
Robin : J'adore la passion que vous avez pour vos Vikings. C'est comme quand on regarde le hockey au Canada... Quoi ?
Marshall : Ne laisse... personne ici savoir que t'es pas du Minnesota.
Robin : Pourquoi ? Ils vont faire quoi q'ils apprennent que je suis...
Homme 1 : Ca a l'air d'un bar de Dallas, mec ?
Homme 2 : C'est bizarre, mais y a un côté réconfortant à être porté comme ça.
Homme 3 : Mec, t'as vu ce type ! Alors, Robin, tu viens d'où ?
Robin : Bemidji. Bemidji, Minnesota. Allez les Vikes !
Ted est dans la rue avec sa sœur et Lily.
Ted (de 2030) : Les enfants, pour la suite, je vais sauter quelques jours.
Heather : Très sympa, cette mallette.
Ted : Très sympa, la caméra de sécurité, aussi. Et y en a une autre. Et un vigile.
Heather : J'ai l'intention de la payer, Ted.
Ted : Oui. T'as pas encore le job. Faut pousser la porte, pas la tirer. Et voilà. Merci de l'avoir surveillée hier. Peut-être que j'ai eu tort. Elle semble avoir su gérer avec Barney. Elle saura peut-être gérer New York.
Lily : Pas de quoi !
Ted : Pourquoi ?
Lily : J'ai un secret. Non ! Il s'est rien passé. Il s'est passé un truc.
Ted : Il s'est passé quoi ?
Lily : Rien. Après l'entretien d'Heather, je suis passée voir Marshall un moment, quand je suis revenue...
Flash-back
Lily entre dans le bureau de Barney où il se rhabille ainsi que Heather.
Lily : Mon Dieu !
Barney : Avant de dire ou faire un truc, accorde-moi une faveur.
Lily : Quoi ?
Barney : Bouge de là. C'est une Prada.
Barney ramasse sa chemise.
Fin flash-back
Lily : Je suis vraiment désolée.
Ted : Je le savais. Je l'ai toujours su. Elle est restée la même traînée irresponsable. Et quand je verrai Barney...
Lily : Tu ne diras rien. Ted, Heather m'a suppliée de ne rien te dire. Elle me détestera si elle sait que j'ai cafardé.
Heather : J'adore cette mallette, mais j'ai pas les moyens. Tu avais raison, Ted.
Ted : Et comment !
Lily : Tu vois ? Elle a pas acheté la mallette ! C'est responsable ! Et aucune chance qu'elle ait couché avec quelqu'un ici. Elle tourne la page.
Marshall revient au bar...
Marshall : Bonsoir à tous !
Robin : Donc mon père et moi étions au match de championnat NFC de 99.
Marshall : J'ai dit, bonsoir tout le monde !
Robin : Et quand on a raté cette pénalité et perdu...
Tous : Putain !
Robin : Putain ! Putain. Mon père que je n'avais jamais vu pleurer de toute ma vie, a essuyé une larme et a dit, « Une petite partie de moi vient de mourir, fiston. »
Homme : « Fiston » ?
Robin : C'est comme ça que je le dirai à mon fils. Si j'ai la chance d'avoir un fils, que j'appellerai Rashad Tarkenton.
Homme : Belle histoire.
Marshall : Belle histoire ! Mais ça semble un peu familier.
Robin : Je sais ! Ils ont tout gobé.
Marshall : Je vois ce que tu fais.
Robin : Quoi ?
Marshall : Je t'ai amenée ici parce que... j'étais désolé pour toi. Et là, on dirait que t'essaies de voler mon bar.
Robin : Tu crois que j'essaye de voler ton bar ? Hostie.
Homme : « Hostie » ? T'es Canadienne ?
Robin : Non, je...
Homme : Si tu veux imiter un Canadien, éteins juste la lumière et fais comme si t'avais peur !
Robin : C'était quoi, ça ?
Marshall : Avec le Canada tout proche, dans le Minnesota, on aime bien faire des blagues sur votre dos et elles sont souvent sur le même thème.
Robin : Comme la peur du noir ?
Marshall : Oui. Par exemple, tout le monde, combien de Canadiens faut-il pour changer une ampoule ? « Quoi ? Non, l'ampoule est morte ? J'ai peur ! »
Robin : C'est débile. Pourquoi pensez-vous que les Canadiens ont peur du noir ?
Marshall : D'où viennent les préjugés ? Un stéréotype apparaît, et d'un coup, il se propage comme le feu. Les Asiatiques conduisent mal, les Ecossais sont radins, les Brésiliens mettent trop de timbres. Je doute que ça marche. Tu peux pas traîner avec des gens qui rabaissent ta chère patrie. Je te raccompagne.
Robin : Non, attends. J'ai quelque chose à dire. Tout le monde. Laissez-moi vous dire un truc sur les Canadiens.
Marshall : S'il te plaît, pas de scène.
Robin : Pourquoi les Canadiens ne font pas de vœux d'anniversaire ? Parce qu'ils ont trop peur d'éteindre les bougies. Mon Dieu, j'aime cet endroit !
Ted et sa sœur, sont au McClaren's avec Lily et Barney.
Barney : Je crois que tes perspectives à la GNB sont bonnes. T'u m'as montré que tu peux prendre n'importe quelle position.
Lily : C'est des nouveaux dessous de verres ?
Barney : J'espère que t'auras le boulot. Rien ne me fait plus plaisir que de combler une ouverture.
Lily : Je te jure, ces dessous de verres sont plus épais.
Heather : Je suis prête à me plier en quatre.
Ted : OK, ça suffit ! Je peux pas croire que t'aies couché avec ma sœur !
Barney : T'as cafardé ?
Lily : Vous savez quoi ? C'est un nouveau lot des anciens dessous de verres. Je vais confirmer avec le barman.
Ted (retenant Lily) : Et toi, t'es adulte et responsable ? C'est adulte et responsable d'aller à ton premier entretien à New York et te taper un inconnu ? T'as toujours été immature et irresponsable. Tu seras toujours immature et irresponsable. Et je cosignerai pas un abonnement avec toi, encore moins un bail.
Heather : Barney et moi, on n'a rien fait.
Ted : Arrête. Lily vous a vus.
Barney : Ah oui ?
Flash-back
Barney et Heather son dans le bureau de Barney et se déshabillent.
Barney : Tu vois, Ted, tu as si peu de foi en Heather et moi...
Heather : ...Qu'on a décidé de te montrer ce que tu attendais de nous.
Barney : Et comme on peut compter sur Lily pour cafarder.
Lily entre dans le bureau.
Lily : Mon Dieu !
Fin flash-back
Ted : Quoi ? Pourquoi faire ça ?
Heather : Parce que tu le mérites.
Barney : Ted, tu sais, je suis pas un saint. Et oui, c'est vrai que la fois où j'ai conduit ta mère à l'aéroport, disons qu'il y a eu un... moment sexuellement troublant et confus dans le parking, mais j'ai dit que je draguerai pas ta sœur, et je le pensais. Tu aurais dû me croire.
Heather : Tu es si convaincu que je suis encore une ado incontrôlable, que tu as oublié le fait que j'ai grandi. Je vais trouver un hôtel. Je prendrai mes affaires plus tard. Joyeux Noël.
Barney : Ta mère et moi, on s'est embrassés.
Robin joue au Fisherman's quest.
Homme 1 : Continue. T'as 5 secondes pour attraper encore 2 esturgeons.
Homme 2 : On va peut-être voir l'écran des branchies.
Marshall : Tu peux attraper deux poissons avec un hameçon.
Robin : Non, mais je peux attraper un poisson et utiliser celui-là pour attraper l'autre.
Homme 1 : Meilleur score ! T'as battu Marshall !
Marshall : Elle est Canadienne ! Robin est Canadienne ! Elle est Canadienne. Elle vient pas de Bemidji et elle sait que dalle sur les Vikings.
Homme 1 : T'es en colère parce qu'elle t'a battu.
Marshall : Pendant le championnat NFC 1999, quand les Vikings ont perdu...
Tous : Putain !
Marshall : ...qui était le buteur qui a raté la pénalité ?
Robin : Rashad Tarkenton.
Marshall : Gary Anderson. Il est retraité. Il a une affaire de pêche à la mouche... au Canada.
Homme 1 : Au revoir.
Robin : Vous savez quoi ? Je suis contente que vous le sachiez parce que je suis fière d'être Canadienne. On a pas une bonne équipe NFL ou Prince, mais on a inventé le Trivial Pursuit. De rien, la Terre ! En plus, au Canada, on peut aller dans un club de strip intégral et commander de l'alcool. Et ouais. De Moosejaw à la baie de Fundy, tu peux siffler ton demi-litre de Pilsner en matant une fille de mineur se foutre à poil. Jaloux ? Au Canada, les gens se fichent d'où vous venez, tant que vous êtes sympa et filez éventuellement une clope, ou alors un donut. Je suis fière de venir du « Grand Nord blanc »... et j'aimerais y être en ce moment. Et on a pas peur du noir. Enfin, on aime pas trop, mais comme tout le monde.
Robin sort du bar.
A l'appartement, Heather ouvre sa valise et en sort une mallette.
Ted : Joyeux Noël. Regarde dedans. Si tu pousses autour du... Pas en bas, au milieu.
Heather : J'ai pas besoin de toi.
Ted : Pigé.
Heather : T'as signé le bail.
Ted : Tu sais pourquoi ?
Heather : Parce que tu me fais confiance et que c'est une bonne idée ?
Ted : Je veux apprendre à te connaître. La nouvelle toi.
Heather : Merci.
Ted : Au fait, dans ton nouveau quartier, tu devrais mettre un bon verrou à ta porte. Si tu veux... vivre.
Robin est dehors, à manger une glace. Marshall la rejoint.
Marshall : Désolé de ce qui s'est passé dedans. J'ai été con. J'aurais dû rien dire.
Robin : Je suis désolée. C'était ton repère. J'aurais pas dû me l'approprier. Mais tous les ans, pendant les vacances, j'ai le mal du pays. Et jusqu'ici, chaque année, j'avais une raison de rester : un petit ami, un boulot, ou un truc. Mais... cette année, pour la première fois, j'ai rien.
Marshall : Mais si.
Robin : Quoi ?
Marshall : On t'aime tous. Si jamais tu repars au Canada, on saute dans un avion, on te poursuit, et après que Barney nous ait traînés dans quelques-uns des club dont tu nous as parlés, on te ramènera ici, là où tu es censée être. C'est pas New York sans Robin Scherbatsky.
Robin : Merci.
Marshall : Ouais.
Robin : Ca me manque parfois. J'aimerais pouvoir fermer les yeux et me retrouver une heure au Canada.
Marshall : J'espérais que tu dises ça.
Marshall emmène Robin dans un autre bar.
Robin : Comment as-tu trouvé cet endroit ?
Marshall : Comme chez soi, hein ?
Robin : Il y a qu'un moyen de le savoir.
Robin bouscule intentionnellement un homme.
Homme : Désolé. Je vous avais pas vue. Ca va ?
Robin : Ca va.
Homme : OK, je m'excuse. Prenez un donut, c'est cadeau.
Robin : merci.
Marshall : OK. Tu lui rentres dedans, il s'excuse et te file un donut gratos ?
Robin : C'est comme à la maison.
La lumière s'éteint.
Marshall : Désolé ! Tout va bien ! Désolé.
Robin : Personne n'aime le noir.
Homme (au micro) : Le suivant qui vient de l'Ontario : Marshall Eriksen.
Robin : Tu t'es inscrit ? Tu chantes quoi ?
Marshall : Je pense que tu reconnaîtras. Je vais balancer ton corps de toute façon. Je vais balancer ton corps jusqu'au Canada Day ! Mec, tu peux couper l'écran. On connaît les paroles.
Tous : Tout le monde vient jouer. Jetez tous vos soucis. (Robin met un masque)Allons au centre commercial. Aujourd'hui !
The end