Marshall, Lily, Ted et Robin sont au McClaren's.
Robin : Barney est fou s'il pense que ça va marcher.
Marshall : Je crois que ça va marcher.
Lily : J'espère pas.
Ted : Le voilà.
Barney arrive au bar, déguisé en personne âgée.
Barney (vieux): Toi là, c'est quoi ton nom ?
Femme : Excusez-moi ?
Barney (vieux): Ton nom, femme, c'est quoi ton nom ?
Femme : Cindy.
Barney (vieux) : Je le savais. Tu es « la » Cindy, celle qui peut tout changer ou nous mener à notre perte. Ecoute-moi, Cindy. Je suis Barney Stinson, et j'ai une mission urgente venant du futur.
Cindy : Du futur ?
Barney (vieux) : Le futur, et je peux te le prouver. Dans exactement 4 secondes, la femme à cet table va gifler cet homme.
Robin gifle Ted.
Ted : Tu fais quoi ?
Barney : Dans quelques minutes, le jeune moi de ton époque va entrer par cette porte. Je sais que ça à l'air dingue, mais pour sauver la planète, tu dois coucher avec lui, ce soir.
Cindy : Quoi ? Je...
Barney (vieux) : Couche avec Barney Stinson, ce soir, fais tout ce qu'il veut, ou il ne trouvera pas de solution au réchauffement climatique qui sauverait la race humaine.
Cindy : Vous parlez de quoi ?
Barney (vieux) : J'ai pas le temps d'expliquer. Il faut que je retourne à l'accélérateur de réalité avant que le vortex se referme. Seule toi peux nous sauver, Cindy. Je dois partir !
Barney sort du bar.
Lily : Bon, les déménageurs arrivent dans 14 heures. Il faut qu'on remonte finir les cartons.
Robin : Vous avez pas fini ? Pourquoi c'est aussi long ?
Ted : Les meilleurs souvenirs de nos 20 ans ont eu lieu dedans. C'est pas que jeter des trucs dans une boite. Tu repenses au passé.
Robin : Pas moi. La clé ? Jeter les trucs et ne pas se retourner. Je pars au Japon. Ca m'a pris une demi-heure.
Lily : Une demi-heure ?
Robin : J'aurais pu mettre 20 minutes, mais un ami m'a appelée en pleurs.
Marshall : Déménager, c'est très émouvant.
Ted : Mais ça l'est. Enfin, tout change. Je vais vivre avec Stella, vous serez dans votre nouvel appart. Tu débutes un nouveau boulot à Tokyo. C'est la fin d'une ère. On devrait porter un toast, mais pas avec la merde habituelle. Ta bouteille de Scotch la plus chère.
Wendy : C'est un Glen McKenna de 50 ans, et c'est 2 500 $.
Ted : Excellent. Une bouteille de ça avec des bières, et vous en pensez quoi, on annule le Scotch ?
Barney entre dans le bar.
Barney : Vive la vodka.
Robin : Ca marchera pas.
Cindy : Mon Dieu, tu es... ho, mon Dieu ! Je vous offre un verre ?
Barney : Je suppose que j'ai le temps pour un verre et de 45 minutes à une heure pour d'autres activités, mais après ça, je dois retourner sur le projet de recherche top secret sur lequel je travaille.
Cindy : Le réchauffement climatique ?
Barney : Mon Dieu ! Comment vous savez ça ?
GENERIQUE
Marshall, Lily, Robin et Ted font les cartons.
Ted : Regardez ça. Une photo du jour où l'on a emménagé. Tant de bons souvenirs.
Robin : Voilà, c'est exactement ce genre de merdes qu'il faut jeter.
Ted : Donc tu gardes pas de photo ?
Robin : C'est comme les lettres d'amour, les annuaires ou les cendres des gens. Ils prennent de la place. En plus, elle te laissera pas garder la moitié de ton bordel.
Ted : Pourquoi pas ?
Lily : Oh, chéri. Voilà ce que les mecs savent qu'après avoir emménagé avec une femme. Tous vos trucs sont idiots.
Ted : Comme quoi ?
Lily : Comme tout ce que tu as acheté aux fêtes médiévales.
Ted : Il y a pas assez de breuvages dans le monde pour que je lâche mon fléau.
Marshall : Comme on va pas récupérer la caution, je pensais que tu pourrais me rembourser la moitié.
Ted : Attends, pourquoi je paierai plus ?
Marshall : Parce que t'as traité cet appart comme John Bonham a traité son système nerveux.
Ted : C'est pas vrai.
Marshall : Preuve A.
Il tire un carton et laisse apparaître un mur abîmé.
Flash-back
Marshall entre à l'appartement. Ted range ses livres sur des étagères.
Marshall : C'est quoi ?
Ted : Une encyclopédie « World Book » de 1986. C'est avec celle-là que j'ai grandi.
Marshall : Encyclopédie ?
Ted : Tu penses qu'on doit dire encyclo-pè-die. C'est une erreur courante. Mais si tu regardes le sens de la barre sur le « e ». Le symbole sur cette encyclopédie, tu sauras que c'est un diacritique dont le but est de modifier...
Les étagères tombent et emmènent du plâtre avec elles.
Marshall : Tu sais, il va falloir que tu « paies-dia » pour ça.
Fin flash-back
Marshall : Mais tu l'as jamais fait. Ensuite, la preuve B.
Flash-back
Ted entre à l'appartement, déguisé.
Ted : Bonjour, braves sujets. Regardez ce que j'ai gagné au festival.
Il fait tourner son fléau et tape dans le plafond.
Fin flash-back
Marshall : T'es aussi responsable des dégâts de Robin quand c'était ta copine.
Robin : Quels dégâts j'ai fait ?
Marshall : Tu te souviens la fois où t'as bu le pack de bières et t'es devenue Super canadienne ?
Flash-back
Robin joue au hockey dans l'appartement.
Robin : Stanley Cup, match six ? Les Rangers vont regretter d'avoir rencontré les Canucks.
Marshall : 20 $ si t'arrives à le lancer par la porte.
Robin : T'es plus incroyable qu'un donut de chez Tim Hortons. Timmy Ho !
Elle tire et Lily l'intercepte.
Lily : Ca suffit. File-moi la crosse.
Robin : J'vais te donner les dents du bonheur. Un peu par ci, un peu par là.
Lily : Donne-moi la crosse.
Robin : Casse-toi, bouseuse.
Lily : C'est parti !
Lily se jette sur elle pour attraper la crosse.
Ted : Attrapez-la, les mecs !
Robin : Je te briserai !
Elles se battent.
Ted : Les filles, arrêtez !
Marshall : Pour l'Amérique.
Ted : C'est bon, ça suffit !
Barney : On n'arrêtes jamais un combat entre filles ! Jamais !
Il donne un coup de poing dans le mur, et fait un trou.
Fin flash-back
Ted : Entièrement la faute de Barney. Comme la grosse brûlure sur la cheminée, d'ailleurs.
Flash-back
Pleins de gens sont dans un appartement.
Ted (de 2030) : Les enfants, pour comprendre l'histoire de la brûlure, je dois vous raconter l'histoire de l'intervention pour notre ami, Stewart.
Stewart : Que se passe-t-il ?
Homme : Ceci est une intervention.
Femme : L'alcool t'a changé, Stewart. On te reconnaît plus. Et j'aime l'homme que j'ai épousé.
Stewart : Merci. C'est le coup de pouce dont j'ai besoin. Je vous aime tous.
Barney arrive une bouteille à la main.
Barney : Voilà l'homme de la soirée. C'est l'heure de laisser sortir le monstre de sa cage !
Stewart : Non.
Barney : Allez, mec. Les gens veulent pas voir Bruce banner. Ils veulent Hulk. Quoi ?
(Robin lui parle à l'oreille) C'est ça d'avoir survolé l'invitation.
Ted (de 2030) : Ce soir-là, on célébra notre première intervention réussie.
A l'appartement...
Robin : Je suis vraiment fière qu'on ait aidé Stewart.
Lily : Oui, quel moment incroyable de sincérité humaine.
Marshall : C'est vrai. Vive nous.
Barney : Tu vas sérieusement continuer à porter ce chapeau ?
Lily : Oui, ça fait 2 semaines.
Marshall : Deux magnifiques semaines... et oh que oui, je vais continuer à le porter.
Il sort de l'appartement avec le chapeau sur la tête. Le jour suivant...
Lily : Ceci est une intervention.
Ted : A propos du chapeau.
Marshall : Je me contrôle. Je peux l'enlever quand je veux.
Robin : « Cher Marshall, je n'aime pas ce stupide chapeau. Je veux le découper avec une faux. Ou alors, le tailler au burin, car tu a l'air d'un vrai crétin ».
Ted (de 2030) : Après ça, les interventions sont devenues fréquentes à l'appart.
Lily rentre.
Lily : Oh mon Dieu. C'est une p'tain de d'bonne surprise. C'est à propos d'quoi ?
Ted : C'est à propos de l'accent anglais exagéré.
Lily : P'tain.
C'est au tour de Robin.
Robin : Autobronzant ? Ils t'appâtent avec une réduc, et après on devient vite accro.
Lily : On sait, chérie, on sait. C'est un gilet tout neuf.
Puis Barney.
Barney : Quoi ?
Robin : Les tours de magie.
Lily : Spécialement, ceux avec du feu.
Barney : Les tours de magie ? Les mecs, les interventions sont censées aider les gens, pas s'attaquer à chaque aspect qu'on n'aime pas. Désolé, mais ça m'échauffe. Ca me fait bouillir ! Je veux dire, je suis empli d'une rage brûlante ! (Il fait un tour de magie, mais met le feu à la banderole) Merci ! Oh, merde.
Lily : Ca sent le cheveu !
Ted (de 2030) : Et voilà l'histoire de la brûlure.
Fin flash-back
Ted : C'est bizarre. En rangeant le placard, j'ai cru voir la bannière.
Marshall : Et ?
Ted : Et la bannière avait brûlé. Pourquoi une nouvelle ? Et il y a des lettres de vous tous, avec « Ted » écrit dessus. Vous prépariez une intervention pour moi ?
Lily : Ca, c'était stupide. Oui, oublie ça.
Ted : C'était pourquoi ? Les sandales ? Les produits pour cheveux ?
Marshall : Pas Stella.
Ted : Mon Dieu, c'était pour Stella.
Marshall : Je viens de dire « Pas Stella ». C'était peut-être pour tes problèmes d'audition.
Ted : Quoi ?
Marshall : Ca devient sérieux. Tu vois ?
Ted : Vous pensez que je devrais pas épouser Stella. Vous pensez que je devrais pas l'épouser.
Marshall : On le veut. On est tous vraiment contents pour toi.
Lily : Comme je disais, c'était stupide.
Ted : A l'évidence, ça l'était pas, on s'était mis d'accord pour plus faire d'interventions stupides à l'intervention sur les interventions.
Flash-back
Ils sont tous à l'appartement.
Ted : On fait trop d'interventions.
Fin flash-back
Ted : Quel était votre gros problème avec moi et Stella ?
Barney (entrant) : Oui ! Dans la gueule ! Vous disiez que le « Barney du futur » marcherait pas. Vous m'avez dit que j'étais fou. Mon psy m'a dit que j'étais fou. Qui est le narcissique avec de graves troubles affectifs, Dr Grossbard ? Une banderole d'intervention ? C'est pour quoi ?
Ted : Stella.
Barney : « Je ne peux pas rester impassible... »
Ted : Tu gardais ça sur toi ?
Barney : S'il te plaît. « Je ne peux pas rester impassible pendant que tu fais la plus grosse erreur qu'un homme puisse faire... te marier. Retiens mes mots, tout cela va partie en... » flammes ! Oh, merde ! J'ai envoyé la flamme trop tôt. J'avais tant de choses importantes à dire, et... Le fait est, Ted, le mariage, c'est stupide. Chaque année, il y a un million de filles de 22 ans, sexy, qui vont dans les bars, et m'appellent, « verre à demi plein », mais je pense qu'elles deviennent bêtes.
Marshall : Même toi, tu ne rencontreras plus de filles de 22 ans quand t'en auras 80.
Barney : Je relève ce défi.
Marshall : Quel défi ?
Barney : Te prouver que je serai tout aussi génial à 80 ans. Je sortirai avec une fille de 22 ans avec mon maquillage de vieil homme.
Marshall : Je ne t'ai pas défié. J'aimerais vraiment voir ça, mais je ne t'ai pas défié.
Barney part.
Ted : Je veux entendre les autres lettres.
Lily : C'est ridicule. On a changé d'avis.
Ted : Et si vous changiez encore ? Allez Lily, écoutons la tienne.
Lily : « Les capacités de Gilbert en lecture se sont considérablement améliorées... » C'est une lettre que je devais donner à un de mes élèves.
Une mère est dans la chambre de son fils.
Femme : Les choses vont-elles trop vite entre toi et une fille nommée Stella ?
Garçon : J'aimerais.
Ted : Je peux entendre la tienne ?
Robin : « Cher Ted, c'est encyclo-pé-die, pas encyclo-pè-die. Pourquoi tu veux toujours dire les choses de manière prétentieuse ? On dirait un crétin, et c'est cr-é-tin et non cr-ay-tin. »
Ted : Tu l'as déjà lu à l'intervention sur ma prononciation. Où est la lettre sur Stella ?
Robin : J'en ai pas écrit. Je suis ton ex. Je me suis dit que tout ce que je dirais serait blessant. En plus, je suis plus sexy qu'elle, alors qui s'en soucie ?
Marshall : De l'eau a coulé sous les ponts...
Ted : Allez.
Marshall : « Cher Ted, Stella semble être merveilleuse. Mais tu la connais pas assez pour te marier. Tu ne la connais sans doute pas assez pour t'engager à l'élever une fillette avec elle. Tu ne lui rends pas service, ni à son enfant ni à toi-même en te précipitant comme ça. Prends juste un peu plus de temps ». C'était il y a des mois, OK ? C'était avant qu'on connaisse Stella et qu'on voie comme elle est géniale et quel couple super vous formez. C'est pour ça qu'on a décidé de pas faire cette intervention.
Ted : Merci. Parce que j'ai vraiment besoin de vous pour gérer ça.
Marshall : Et on est là.
Robin : Et on espère que t'es pas fâché.
Ted : Bien sûr que non. C'est pas comme si ce que vous avez dit était insensé. Vous vous faisiez du souci.
Lily : Mais des soucis qu'on a complètement chassés.
Ted : Mais vous marquez un point. Tout ça s'est passé très vite.
Marshall : Vous savez quoi ? C'est peut-être parce que... quand c'est la bonne, on le sait.
Ted : Je suppose, mais on est encore, au stade où on cherche à se connaître. Et Lily, tu as peut-être raison. Stella n'aimera pas mes affaires. Comme le robot pot à gâteaux. C'est le 1er truc qu'on a acheté pour ici, vous vous rappelez ?
Marshall : Bien sûr que oui. Mes capteurs indiquent que tes niveaux de sablés sont dangereusement bas.
Ted : Ma collection de James Bond. Vous savez, on les a regardés dans l'ordre, et... Lily parlait avec cet accent anglais bizarre, jusqu'au mois suivant ?
Lily : C'était sophistiqué.
Ted : Mes crampons signés par Bernie Kosar. Ma lampe éléphant. La cabine téléphonique anglaise. Mon sombrero !
Robin : Qu'est-ce que tu fais ?
Ted : Je déballe. Je quitterai jamais cet appartement.
Lily : Ted, arrête de déballer. T'es en train de flipper.
Ted : Je suis pas prêt pour cette responsabilité, encore moins à être le beau-père d'une fille de 7 ans. Si je me marie et déménage en banlieue, en un clin d'œil, je me change en vieux !
Barney est au bar, à nouveau déguisé en personne âgée.
Barney (vieux) : Bonsoir, jeune demoiselle. Vous voulez un caramel ? Qu'entendez-vous par, « rien en commun » ? On est tous les deux âgés.
Femme : Vous êtes mignon. Quel âge avez-vous ?
Barney : 83 ans. Quel âge avez-vous ?
Femme : 31 ans.
A l'appartement...
Lily : Ted a pété les plombs. Les déménageurs arrivent dans 10 heures. Sa fiancée l'attend dans le New Jersey. On doit faire quelque chose.
Marshall : Je m'en occupe. Hé, mec ?
Ted : Hé.
Marshall : Viens voir une minute.
Ted : Quoi ?
Marshall : Sache que c'est tout à fait normal. Les grands changement peuvent faire peur, et avoir peur... ça en fait partie. Alors... pourquoi tu me donnerais pas le couteau ? Donne-le moi. Allez. Comme ça, je peux déballer aussi. Je resterai avec toi pour toujours ! On a eu une chouette vie, ici. C'est pour ça qu'on repoussait l'emballage. Parce qu'inconsciemment, on sait tous que ce serait débile de partir. C'est chaud et sans danger, ici. Il y a un bar en bas, un robot à cookie dans la cuisine. C'est ma maison et je partirai jamais !
Robin : Ecoute-toi ! Tu parles comme ce gros bêta en colo. « Maman, papa, je veux rentrer. Les garçons cool jouent à cache-cache avec mon inhalateur ».
Marshall : J'en reviens pas que mon père ait lu cette lettre à notre mariage.
Robin : Tu peux pas faire ça à Lily. Votre nouvel appart à quelques problèmes, avec le plancher pas droit et la station d'épuration d'à côté, mais vous ferez une super maison. Dis-lui, Lily.
Lily : C'est le trou noir où vont mourir les rêves. Je déménage pas, non plus.
Robin : Allez.
Lily : Les gars, finissez de déballer. Je vais faire des cookies pour remplir R2-dodu.
Robin : Mon Dieu, quelle bande de trouillards ! Effrayés par le moindre petit changement. Terrifiés par tout ce qui est nouveau. Désespérés au point de s'accrocher à votre petit confort. Je peux pas partir au Japon. A quoi je pensais ? C'est tellement loin. Je parle pas la langue. J'ai même pas de bonnes photos de vous.
Lily : Oh, chérie.
Marshall : Tout le monde dit que c'est bien de changer, non ? Mais ça a quoi de bien ?
Ted : Qui veut aller au même vieux bar, s'asseoir à la même place et boire la même chose ? La même chose ! Ma préférée !
Ils arrivent au bar et découvre Barney (vieux) embrasser une femme.
Ted : Oh, mon Dieu !
Barney : Je crois que quelqu'un me doit 200 $.
Marshall : Barney, c'était pas un pari. Personne...
Barney (vieux) : Ca prouve que je serai aussi génial que ça quand j'aurai 80 ans. Tope mon arthrite.
Ted : Je déménage dans le New Jersey.
Lily : Quoi ?
Ted : Et vous devriez emménager dans le nouvel appart, et Robin devrait aller au Japon.
Robin : Pourquoi ?
Ted : Parce qu'on va vieillir qu'on le veuille ou non, alors, la vraie question, c'est : est-ce qu'on veut avancer ou s'accrocher désespérément au passé et finir comme ça ?
Barney (vieux) : Tu veux dire génial ? J'ai 80 ans, mec, et j'emballe une nana de 22 ans.
Femme : Emmène-moi chez toi, chéri. Je veux voir tes médailles de la Seconde Guerre Mondiale.
Barney (vieux) : Dans un instant mon petite.
Marshall : Très bien, ça compte pas.
Barney (vieux) : Quoi ? Pourquoi ?
Robin : Elle est française, c'est comme jouer au tennis sans filet.
Ted : Tu sais quoi ? Je m'occupe de la garantie. Ca me fait plaisir, car chaque trou dans cet appartement est un souvenir que j'oublierai jamais. Mais à une condition : on met tous 10 billets de côté chaque semaine pour l'année prochaine et on revient ici et on achète ce scotch de 50 ans d'âge, et on porte un toast à l'incroyable année pleine de changement qu'on a eue. Dégagez de notre place. Ma nouvelle famille et moi, Marshall et Lily, dans leur appart et Robin en numéro un des journalistes de langue anglaise dans l'Ouest Pacifique, se retrouvant ici, à New York pour célébrer ce jour... Le jour où on a fermé un chapitre incroyable de nos vies, pour en ouvrir un nouveau.
Femme : J'ai dû laisser mon portable...
Ted : Dégagez d'ici.
En 2009...
Ted (de 2030) : Et un an plus tard, c'est exactement ce qu'on a fait.
Ted : Alors, levons nos verres de scotch à 2 500 $, pour une année d'enfer.
Robin : Etonnant.
Barney : C'est incroyable.
Ted : C'est fumé, avec un soupçon de vieux cèdre et... Vous voyez la différence entre ça et du scotch à 10 $ ?
Marshall : Pas du tout.
Barney : Je mettrais bien du Red Bull.
Robin : Wendy, tu peux prendre une photo ?
Ted (de 2030) : Beaucoup de choses on changé cette année, mais certaines sont restées les mêmes.
Lily : Alors, si on continuait la soirée là-haut ?
Marshall : Ouais.
Ted : Bonne idée. J'ai le scotch.
Barney rentre dans l'appartement, déguisé en vieux.
Barney (vieux) : Qu'est-ce... ?
Robin : Barney, c'est une intervention.
Barney (vieux) : Désolé, je vous entends pas.
Marshall : Ca suffit, le truc du « vieux ».
Barney (vieux) : Le truc du milieu ?
Lily : Laisse tomber.
Barney (vieux) : Laisse bébé ? J'adore cette vieille comptine !
Ted : Je vais chercher mon fléau.
Barney : Tu vas chercher mon bateau ?
The end