Ted, Marshall, Lily et Robin sont au McClaren's.
Ted (de 2030) : Pendant l'automne 2008, j'avais un petit problème.
Barney arrive vêtu d'un impaire.
Barney : Bon, il faut que j'aille chez Stella. Ce soir, c'est le grand soir. J'ai essayé avant, j'ai toujours failli. Cette fois, je vais réussir. Ce soir... je me fais une lesbienne. Robin, ton rouge à lèvres.
Ted : Oh, non ! Prenez des photos, d'accord ?
Barney : Salut, Ted.
Ted (de 2030) : Je vivais à New York, mais Stella vivait de l'autre côté de la rivière, dans le New Jersey...
Ted arrive chez Stella et la trouve sur le canapé, endormie, en petite tenue.
Ted : Oh, non !
Ted (de 2030) : ...donc je prenais tout le temps le train.
Homme : Quoi de neuf, Ted ?
Ted : Salut, Matisse.
Ted arrive au bar.
Marshall : Theodore !
Barney : T-Diddy ! T'as loupé ça !
Lily : Robin a eu le job de présentatrice.
Robin : Et on a une bouteille de champagne gratuite.
Marshall : Mais elle est vide maintenant.
Ted : Oh, non !
Ted (de 2030) : Du coup, c'était comme si je ratais toujours tout.
Ted arrive à nouveau chez Stella où elle est à table avec sa fille.
Stella : Désolée, on a pas pu attendre. Ca refroidissait.
Ted : Oh, non !
Lucy : Hé, gros.
Ted : Quoi de neuf, G ?
Stella : Ca va ?
Ted : Ouais, ça va. C'est juste que... Tu sais, je veux passez du temps avec vous, avec mes amis. J'ai l'impression de passer ma vie dans le train.
Stella : Justement, pourquoi t'invites pas tes amis à venir ici ?
Ted : C'est une super idée.
Marshall, Lily, Barney et Ted sont au bar.
Marshall : Tu veux qu'on aille dans le New Jersey ? Oh, c'est grandiose.
Ted : Pourquoi ?
Barney : Pour commencer, je n'ai plus mes médaillons en or. Je les ai vendus quand ils se sont démodés, il y a 400 ans.
Ted : Lily ?
Lily : Désolée, Ted. Je suis une New Yorkaise pur jus. Je suis programmée pour mépriser et détester le New Jersey et tout ce qu'il représente. Pourquoi je te dis ça ? Tu le détestes plus que quiconque.
Ted : Quoi ? J'aime le New Jersey. Pourquoi tu dis ça ?
Flash-back
Ted rentre à l'appartement.
Ted : Et là, il me passe devant. Je hais qu'on respecte pas les files d'attente plus que le new Jersey. En fait, c'est faux. Y a rien que je haïsse plus que le New Jersey.
Ensuite, il arrive au bar avec un T-shirt indiquant qu'il n'apprécie pas le New Jersey.
Ted : Génial, hein ?
Marshall et Lily sortent de l'appartement.
Marshall : On t'attend ?
Ted : Non, ça va prendre un moment. Je dois lâcher un New Jersey massif.
Fin flash-back
Ted : Donc le New Jersey est pas mon endroit favori. Mais quand on sera mariés, et qu'elles auront emménagé avec moi, je n'y remettrai jamais les pieds. Sauf si je vais voir les Giants ou que j'évacue New York ou que je me débarrasse d'un corps.
Lily : Ted, si tu m'assassines et m'enterre dans le New Jersey, je te hanterai à tout jamais.
Ted : Et si je t'assassine et t'enterre ailleurs ?
Lily : Je te laisserai tranquille. Je suis sûre que t'avais tes raisons.
GENERIQUE
Ted (de 2030) : Les enfants, votre tante Robin en avait marre de son boulot, marre de la production minable...
Robin : Je suis Robin Scherbatsky, et vous regardez... (Le M de Metro tombe) Etro New One à 23h. (Ainsi le 1 de 11h pm) Et encore à 1h.
Ted (de 2030) : ...marre des histoires qu'elle devait annoncer.
Robin : Donc dépêchez-vous de voter pour le chien le plus mignon de New York.
Ted (de 2030) : ...et plus que tout, marre des jeux de mots stupides.
Robin : Quatre ouvriers ont été électrocutés quand un métro a déraillé. Restez ici pour plus de... dé-rails choquants. Joel, des gens sont morts.
Ted (de 2030) : Donc, quand elle a su qu'elle était présentatrice nationale, elle a enfin pu dire les mots qu'elle rêvait de dire depuis des années.
Lily, Marshall, Ted et Barney regarde Metro New One au bar.
Robin : Ce soir sera ma dernière émission. Je suis arrivée à Metro New One comme une petite chenille. Et pendant 4 ans, ce bureau a été mon cocon. Mais ce soir, j'ai mué en un ambitieux papillon.
Marshall : Pourquoi elle a l'air idiote ? Elle a eu une attaque ?
Ted : Ouais, une attaque de génie. Ce discours est vraiment bon.
Robin : Avec un œil sur l'horizon, un œil sur la vérité, et un œil sur vous tous.
Lily : C'est toi qui l'as écrit, non ?
Ted : C'est une version modifiée de celui que j'ai fait quand j'ai quitté l'équipe de natation à cause d'un problème d'oreille.
Marshall : Tu portais les serviettes.
Ted : Ca fait partie de l'équipe.
Ted (de 2030) : Ce samedi, quand Robin est partie pour son premier jour, on a traversé la rivière pour vivre les folles nuits du New Jersey.
La bande est chez Stella à l'exception de Robin.
Ted : Stella a pas trouvé de baby-sitter, on est coincés. A la place, on va tous rester ici et ça va être génial.
Stella : Bien, on a des jeux de sociétés, on a des films. Et il doit rester de la bière dans le garage.
Stella sort pour aller au garage.
Marshall : C'est pathétique. C'est samedi soir. On devrait se saouler dans un bar. Je sais que ça a l'air déprimant, presque tragique, mais c'est un fait.
Barney : Ouais, et je veux un autre verre pour cette nana, Doris. Je sais que je peux poser cet avion lesbien.
Marshall : Pas de serpents dans cet avion.
Ted : Allez les gars, vous avez promis. On reste là et on essaye de s'amuser. On est tous là. Etre entre amis. C'est pas ça le principal ?
Lily : Avec le prochain train, on peut être au McClaren's à 23h.
Barney : On peut y être à 22h.
Lily : Non, je dois me changer. J'y vais pas en sentant le New Jersey.
Stella est revenu avec des bières dans les mains.
Stella : Vous détestez vraiment ce coin.
Marshall : Quoi ? Non !
Stella : Non, je comprends, vous êtes New Yorkais, il vous faut un bar. Vous pourriez aller au bar le plus cool de l'état, qui se trouve si près que vous n'allez pas y croire. (Ils descendent au sous-sol) Et badaboum, voilà. Le bar le plus cool du New Jersey.
Lily : Ouais, probablement.
Ted : C'est génial ! On a des fléchettes. Une moitié de table de ping-pong. Un aquarium. Regardez comme ça devient une soirée géniale comme prévu. On pourrait verser de l'appât et les regarder se battre.
Barney : Non merci. Je joue pas avec les aquariums sauf s'ils ont mes deux animaux préférés : le poisson-pilote et la torturlute. T'as vu !
Ted : Pour torturlute ? T'as raison.
Barney : Marshall.
Marshall : Tu vaux mieux que ça.
Barney : Lily.
Lily : Pas assez bon.
Barney : Stella.
Stella : Désolée.
Barney : Je baisse pas le bras tant qu'on me fait pas le respect des phalanges d'une autre personne frôlant les miennes de façon douce, mais viril. Petit, petit... Petit, petit... Petit... C'est qui le petit bébé ? Sachez que tant qu'il n'a pas ce qu'il veut. Non, mérite. Ce poing ne fléchira pas. Il ne... fléchira... pas.
Stella : Qui veut jouer au Scrabble ?
Lily : Oui, pourquoi pas.
Stella : Ecoutez, la lettre « X » est un peu difficile à lire, car il y a quelques années, elle a cheminé dans mon chien. Tu sais, on devrait prendre un chien quand tu viendras vivre ici.
Ted : Quand je quoi ?
Stella : Super. Voilà Robin.
Elle se lève et remonte pour aller ouvrir la porte d'entrée.
Lily : Je croyais qu'elles venaient vivre chez toi.
Ted : Moi aussi. Mon Dieu, je déménage au New Jersey ?
Barney : Les mecs, je suis sûr que le chien devait planer après avoir avalé son comprimé X. Trop bon ! Allez !
Ted : Je peux pas vivre ici.
Marshall : C'est pas si mal. Tu peux mettre un mini frigo, là, et peut-être un Air Hockey.
Barney : Air Hockey. Bien joué mon gros.
Ted : Je parle du New Jersey en général, pas de ce sous-sol. Elle veut que j'emménage ? Je pige pas. On en a discuté y a des mois.
Flash-back
Ted et Stella prennent un verre à l'appartement.
Ted : Je pensais qu'après le mariage, Lucy et toi pourriez vous installer ici.
Stella : Ouais, elle pourrait jouer dans l'escalier de secours, être copine avec le type qui dort sur un canapé dans l'allée, faire du vélo sur Broadway. Super idée, Ted.
Fin flash-back
Ted : Je comprends pas qu'on veuille vivre dans le New Jersey quand on peut vivre à Manhattan ? Je pensais que mon appart était une de ses raisons pour m'épouser.
Barney : Sérieux, je pensais que c'était la seule. Trop fort ! (Robin arrive au sous-sol) T'es resplendissante. Tape le Barnacle.
Robin : Stella m'a déjà prévenue.
Marshall : Alors, ton premier jour ?
Robin : Ca l'était pas.
Tous : Quoi ?
Robin : C'était pas mon premier jour. Je suis arrivée et il y avait 20 personnes. En fait, j'ai pas vraiment eu le boulot. J'ai juste eu un entretien.
Barney : Comment ça ?
Robin : Je sais pas. Il m'a dit que je l'avais eu.
Flash-back
Robin est dans les toilettes du bar, au téléphone.
Robin : Je l'ai eu ? Je l'ai eu !
Robin pose son téléphone et danse.
Voix : Soyons clairs, quand je dis « vous l'avez », je parle de l'entretien. Vous avez l'entretien. Je ne veux pas qu'il y ait de confusion. Vous avez seulement l'entretien. Pas le job.
Elle reprend son téléphone.
Robin : Merci ! Merci !
Fin flash-back
Robin : Je vais appeler et supplier Joel de me redonner mon job.
Marshall : Non !
Lily : Tu détestes ce job.
Robin : C'était pas si mal.
Lily : Comment ils t'ont fait appeler le cyclone Hector quand il pleuvait des cordes ?
Robin : Un cycorde.
Marshall : T'es dans l'œil du cycorde.
Ted : Merci.
Barney : Méchant.
Robin : C'est nul, mais je peux faire quoi ? Je vais pas avoir l'autre job. Vous auriez vu les autres femmes à l'entretien. Elles étaient toutes plus expérimentées, plus « ethniques ». Il y avait une fille noire aux yeux bleus. Comment je peux rivaliser ?
Barney : Tu peux pas.
Lily : Tu peux rivaliser avec n'importe qui. T'es Robin Scherbatsky. Confiante, forte, grande. Avec des jambes super longues qui sont superbes dans un short.
Robin : J'appelle Joel.
Barney : Si tu l'appelles maintenant, tu le regretteras. J'ai couché avec pleins de femmes qui m'ont ensuite envoyé paître puis déguerpi. Et parfois, elles prennent le téléphone et elles m'appellent et on remet ça. Et quand on a fini, je vois ce regard sur leur visage, ce regard qui dit qu'elles se détestent et qu'elles voudraient n'avoir jamais appelé. Mais si tu pouvais voir ce regard... En fait, tu peux voir ce regard, il y a une vidéo, www...
Robin : Arrête. Je n'appellerai pas.
Stella (redescendant) : Buvez pas la bière ! Je me rappelle quand je l'ai achetée. C'était avant de tomber enceinte de Lucy. Tu peux aller en prendre à PriceCo ? Pendant que t'y seras, fais-toi une carte. T'iras sûrement là-bas tout le temps.
Barney : C'est le regard.
Ted et Marshall sont au supermarché.
Ted : Je peux pas habiter ici. Je déteste être ici. Je me tuerais.
Marshall : Le New Jersey n'est pas si mal. Stella a une pelouse. Tu pourrais avoir une tondeuse à gazon. Ils en vendent là-bas. J'en ai vu avec un porte-tasse. J'ai vu une chaise longue avec un porte-tasse. J'ai même vu un hamac avec un porte-tasse. Tu vis dans le New Jersey, tu n'auras plus à tenir une tasse.
Ted : Ce me pose pas de problème de tenir une tasse, contrairement à toi.
Chez Stella...
Barney : Je te donnerai 100 $ pour frapper mon poing. 200 $.
Lily : Baisse-le, Barney. Ton bras doit te faire souffrir.
Barney : 10 000 $.
Au supermarché...
Marshall : Tu seras de l'autre côté de la rivière. Tu seras à New York tout le temps.
Ted : Excusez-moi. Vous êtes de New York ?
Femme : On habitait Manhattan.
Ted : Allez-vous en ville ?
Femme : Tout le temps.
Marshall : Tu vois ? Tout le temps.
Ted : C'était quand la dernière fois ?
Homme : On a dîné chez O'Rourke.
Ted : C'est fermé depuis 6 ans.
Femme : Ca fait un moment. Marrant, ça nous manque pas.
Homme : Je suppose qu'on est des New Jersey-iens, maintenant. Chérie, regarde, des T-shirt avec des chiens.
Ted : Je peux pas faire ça. Je vais dire à Stella qu'elle et Lucy doivent venir en ville et c'est tout.
Marshall : Vous en pensez quoi les gars ? Beagle ou Boston terrier ?
Chez Stella...
Lily : C'est des larmes ?
Barney : Ce sont de grandioses... larmes viriles de douleur. Elles ne sont pas émotionnelles. Elles sont un peu émotionnelles.
Lily : Où est Robin ?
Ils remontent au salon où Robin téléphone.
Robin : Shirley, c'est Robin. J'appelle Joel.
Barney : Robin, raccroche. Ne fais pas ça.
Robin : Désolée, je sais, OK ?
Lily : Si tu raccroches pas...
Robin : Arrêtez ! Joel, c'est Robin.
Joel : Alors, Mme Papillon veut revenir dans son cocon.
Robin : Je suis désolée d'avoir dit tous ces trucs.
Joel : Tu peux mettre tes excuses avec tes chaussettes, car tu as déjà été remplacée. Brian est au maquillage et il est on ne peut plus excité.
Biran : Je peux pas faire ça. Je peux pas faire ça.
Joel : Ecoute, bien que je veuille voir ce collégien se faire dessus devant la caméra, si tu peux être ici pour le 23h, tu pourras récupérer ton boulot.
Robin raccroche.
Robin : Ok, j'ai une demi heure pour arriver au studio.
Lily : Tu pourras jamais être en ville en 30 minutes.
Barney : Fais pas ça. C'est effrayant de parier sur soi, si tu le fais pas, personne le fera. Je dis pas ça pour qu'on tape mon poing. Même si, un coup de poing serait génial. Je le pense vraiment.
Robin : Je parie sur moi. Je parie que je peux y être pour 23h.
Elle sort de chez Stella et prend le vélo qui est sur le perron. Il est 22h31. Marshall et Ted reviennent.
Stella : T'as la bière ?
Ted : Ouais, j'ai pris un pack de 144. Le reste est dans le coffre.
Stella : Et tu t'es inscrit ?
Ted : Non.
Stella : Pourquoi ?
Ted : Y avait la queue pour les photos, mes cheveux sont en l'air... Je veux pas vivre dans le New Jersey.
Stella : Quoi ?
Ted : Je peux pas. Et je vois aucune raison à ce que vous ne veniez pas à New York.
Stella : Ma fille va à l'école ici. Tous ses amis sont ici. J'ai vécu ici toute ma vie. Toute ma famille est ici. C'est ma maison. Je suis à l'APE. Et depuis le 1er juin, je suis le maire adjoint.
Ted : Oui, mais mon appartement est tout près du métro.
Stella : On déménage pas, fin de la discussion.
Ted : Comment ça « fin de la discussion » ? On en a jamais eu.
Stella : C'est ça d'être un parent. Je veux pas déraciner Lucy.
Ted : Des gens avec des enfants déménagent tout le temps. Ce serait super pour Lucy de grandir dans la plus grande ville du monde.
Stella : On y est. New York est la plus grande ville dans le monde entier. Où les rêvent se réalisent et la merde de pigeon a un goût de Tapioca. Tu veux un petit secret ? Le New Jersey... est mieux que New York.
Ted : Mieux que... ? Tu penses... ? Je... L'Empire State Buil... H et H Bage... Le centre Linco... Les Zabar... Papaya King. New York est le centre intellectuel et culturel de la planète.
Stella : New York est plein de cinglés, des snobs et de gens méchants. Tu sais qu'une fois une vieille femme m'a traitée de salope et m'a jeté un chat à la figure ? Et tu veux savoir si c'est pareil dans le New Jersey ? 86ème et Lex, juste en face de ton cher petit Papaya King. Les gens du New Jersey sont sympas. C'est le genre d'endroit où tu connais tes voisins.
Ted : Hé, je connais mes voisins !
Stella : Oui, genre qui ?
Ted : A l'autre bout du hall, il y a... Clax... pa... mon.
Stella : Claxpamon ?
Lily : Il s'appelle Paxton.
Ted : J'adore ce type.
22h47, Robin est avec le vélo dans le train.
Robin : Pardon, je suis pressée. Je vais à l'avant, je descends la première.
Matisse : Ne renversez pas Matisse.
Sous-sol de Stella...
Lily : Ok, c'est dingue. Tu peux pas penser que le New Jersey est mieux que New York. A New York, il y a Broadway. Pas la peine d'en dire plus.
Barney : Oh que si. Tape par sécurité.
Stella : On a Atlantic City.
Barney : On peut pas battre A.C. Pitié ! Personne ne doit savoir.
Ted : New York a Greenwich Village.
Stella : New Jersey a la côte.
Barney : Les chroniques de la lauréate d'un Oscar sur les névrosées urbaines. Tape !
Stella : Bruce Springsteen.
Ted : Sinatra.
Stella : Il est d'Hoboken... New Jersey.
Ted : Mais qu'elle ville il chante ? C'est pas « Secaucus, Secaucus ».
22h56, Robin slalome entre les voitures.
Ted (de 2030) : Les enfants, croyez-le ou pas, mais tante Robin jure que ça s'est passé comme ça...
Robin prend son élan et passe par dessus les voitures qui créent un embouteillage.
Chez Stella...
Lily : Ecoute, Stella, je comprends que venant du New Jersey, tu penses ne pas aimer New York, mais crois-moi, Marshall n'y croyait pas non plus, et maintenant, il déménagerait pour rien au monde.
Marshall : Je hais New York ! Désolé, mais c'est vrai. Aujourd'hui, je passais devant PriceCo. Vous y avez déjà été ? C'est énorme. Les magasins de New York sont exigus. Quand je me tourne, je renverse un truc. Je suis comme un gros monstre sorti de l'océan pour détruire des bodegas.
Lily : mais, Marshall, tu aimes New York.
Marshall : Oui, sauf que je la déteste. Je suis trop grand pour New York ! Je m'efforce de tenir dans les sièges exigus du métro ou de me baisser sous des portes de plus de 150 ans. Les gens sont plus grands, faites des portes plus grandes. C'est quoi, votre problème ?
Barney : Petite ville, grands hommes, tope-là.
Marshall : C'est trop bruyant, tout le temps. Oui, c'est la ville qui ne dort jamais. Eh bien moi, j'aimerais bien dormir. Je suis fatigué depuis 8 ans. Fatigué et effrayé, avec des marques noires et bleues sur mes coudes à essayer de tenir entre les porte d'entrée pour elfes. Le New Jersey est génial. Il y a de grands magasins, et des pelouses et tu n'as plus à porter de tasse. Pour le reste de ta vie. Je n'ai pas peur de le dire. J'aime le New Jersey. Je plaisante.
Ted : J'ai compris, OK ? Je vois ce que tu veux dire. J'imagine... qu'on pourrait vivre à Brooklyn.
Stella : Tu sais quoi, Ted... Vis où tu veux. Je m'en fiche.
Stella remonte.
Barney : Silence gêné. Tope-là.
Ted monte à l'étage pour voir Stella.
Ted : Hé, Lucy. Que fais-tu debout ?
Lucy : Il y avait du bruit à la cave.
Ted : Désolé. Retourne te coucher.
Lucy : Je peux pas dormir sans une histoire.
Ted : Ok, je vais chercher ta maman...
Lucy : Pourquoi tu m'en lis pas une ?
Ted : Allons-y.
Ted lit une histoire à Lucy pendant que Stella est assise dans l'escalier. Lucy s'endort et Ted redescend au salon où il enlace Stella par derrière.
Ted : J'emménage ici.
Stella : Vraiment ?
Ted : Vraiment. Le New Jersey gagne.
22h59, Robin arrive au studio de Metro New One.
Robin : Oh, merci ! Attendez. Bonsoir, New York.
Barney : Regardez, elle l'a fait.
Robin : Notre histoire de ce soir, le bébé panda du zoo de Central Park a fait sa première dent aujourd'hui. Je pense que ça fait de lui un... ours molaire. Ours molaire. Ours molaire. Vous savez quoi ? C'est vraiment fini pour moi. Bonne nuit, New York.
Lily : Elle arrête vraiment.
Barney : Tu penses qu'on y est pour quelque chose ?
Lily : Je pense que oui. Bon boulot, Barney.
Barney : Oh, mon Dieu ! Merci ! Oh, ça m'a tué le bras. Mon bras n'a jamais été aussi endolori depuis mes 13 ans le jour où j'ai su comment fermer la salle de bain. Cool !
Stella, Ted, Barney, Lily et Marshall sont au bar et Robin les rejoint. Barney a de nouveau le bars en l'air.
Lily : Qu'est-ce qu'il y a ?
Robin : J'ai officiellement pas eu le job.
Lily : Désolée.
Robin : Ca va. Ils m'en proposent un autre.
Ted : C'est super. C'est pour faire quoi ?
Robin : Correspondant à l'étranger. Je... déménage au Japon.
Barney baisse le bras.
The end