Ted (de 2030) : Votre oncle Barney a toujours été une énigme. Tout au long des années où nous vivions à New York, aucun d’entre nous n’a mis le pied dans son appartement. Jusqu’au jour où l’un de nous l’a fait.
En 2006, Lily et Barney sont dans le même lit. Barney se réveille et crie en voyant Lily à côté de lui.
Ted (de 2030) : C’est une très bonne histoire. Et croyez-le ou non, l’alcool n’y a joué aucun rôle. Tout a commencé deux semaines plus tôt, à la pendaison de crémaillère de Lily.
Ted et Robin arrivent dans le nouvel appartement de Lily qui est très petit.
Lily : Hey, bienvenue dans mon nouveau chez moi.
Ted : Oh, wow, Lily, c’est… Oh, ce n’est que ça.
Lily : Ouais, je sais que c’est petit, mais il a du caractère. Merci. Et mes voisins m’apprennent le Lithuanien. Ils sont super. Ils sont toujours là dans l’entrée, vous savez, à cuisiner, jouer et se couper mutuellement les cheveux. C’est sympa.
Ted : Hey, est-ce qu’une cuvette de WC est dans ta cuisine ?
Robin : Où y a t’il un fourneau dans ta salle de bains ?
Lily : Oh, ce n’est pas qu’un fourneau. C’est un Foufourévateur : une combinaison d’un fourneau, d’un four, d’un évier et d’un réfrigérateur. N’est-ce pas avant-gardiste ?
Ted : Mon dieu, j’espère que non. Hey, cool, un lit escamotable.
Lily : Ouais, c’est un peu le bazar. Je n’ai pas fait mon lit ce matin, alors…
Robin : Tu sais quoi, je parie que dormir selon cette inclinaison est bon pour toi. Pour certaines raisons.
Ted : Je le tiens.
On entend les voisins parler.
Lily : Ca c’était, quelque chose, quelque chose, je vais aller, quelque chose, tu es comme, quelque chose, stupide.
Robin : Huh. D’autres cultures.
Lily : Hey, ouvrons le panier de fruits. Hey, qui a mangé tout le… ?
Lily lâche le panier de fruits.
GENERIQUE
Barney, Ted et Robin sont au McLaren’s.
Ted : Okay, on doit sortir Lily de cet appartement. Son colocataire est un raton laveur.
Robin : Je lui aurai bien proposé mon appartement, mais j’ai des chiens et elle est allergique.
Ted : Des chiens ? Je vis avec son ex petit ami. Je pense qu’elle est encore un peu plus allergique que ça.
Robin : Pourquoi pas ton appartement, Barney ? Je sais que tu l’entoures de mystère, mais il doit bien y avoir un canapé.
Barney : La Forteresse de Barnitude ? Pas moyen.
Robin : Allez. Elle est désespérée.
Barney : Normalement, les femmes que je ramène chez moi doivent remplir une condition préalable, mais…passons.
Marshall : L’un de vous a beaucoup, beaucoup de chance, parce que j’ai…un tada…un billet supplémentaire pour le concert d’Alanis Morissette. Qui est partant ?
Robin : Sans façons.
Ted : Non.
Marshall : Merde ! J’ai eu ces billets il y a des mois pour Lily et moi et maintenant je n’arrive à trouver personne pour venir avec moi. C’est ça qu’il me manque dans le fait d’être en couple. J’avais toujours quelqu’un pour aller aux concerts, ou au marché, ou aux brunchs. Bon sang, les brunchs me manquent !
Ted : Eh bien, j’imagine que tu pourrais…essayer d’aller aux brunchs tout seul.
Marshall : Oh, tu crois que je n’ai pas essayé ?
Flash back
Marshall entre dans un restaurant.
Marshall : Une table pour un.
Serveur : Un couple ?
Marshall : Heu…non, juste moi.
Serveur : Vraiment ? Pour un brunch ?
Marshall : Vous avez raison. De qui je me moque ?
Fin flash back
Robin : Ooh, le Popover Pantry. C’est super cet endroit. On peut aller prendre un brunch demain ?
Ted : Bien sûr, mon cœur.
Ils s’embrassent.
Marshall : Je peux venir avec vous ?
Ted : Vraiment ? Pour un brunch ?
Marshall : Bon sang, je déteste être célibataire !
Barney rentre à son appartement.
Barney : Okay, je prendrai le reste sur le jeu de Pittsburgh. Oh, et P. au S., je n’ai jamais touché mon pourcentage de Seattle d’il y a 2 semaines. Ouais. Ne m’oblige pas à attirer l’attention du Contrôle des Jeux sur toi. Je suis sûr qu’ils seraient très intéressés de savoir ce qu’il se passe là-bas. D’accord ? D’accord ? Okay, je t’aime aussi, maman. Prends soin de toi. (Il se sert un verre) Hello, Lily. Tu es parvenue, on ne sait comment, à contourner ma sécurité. Comment as-tu fait ça ?
Lily : Ted m’a donné ton double de clé.
Barney : Le double de clé, brillant ! Je suis désolée, mais tu sais que je ne serais venue ici que si je n’avais pas d’autres choix. Mais tout à l’heure, je m’apprêtais à aller dormir et…
Flash back
Lily essaie de déplier son lit mais n’y arrive pas. Elle force, et le lit tombe en faisant un trou dans le mur.
Lily : Sveikas (coucou)
Fin flash back
Barney : C’est terrible. Bon, à plus.
Lily : Eh bien, peut-être que je peux rester ici ?
Barney : Oh…je t’aurais bien laissée, mais je n’ai pas de pièce.
Lily : Tu vis dans un appartement qui a deux chambres.
Barney : Hey, j’arrive à un stade de ma vie où mes costumes sont ma famille. Regarde autour de toi, Lily. Tu es au cœur du pays de vieux garçon, et en tant que femme, tu es une immigrante illégale ici. Maintenant, tu peux essayer de demander un visa de sexe, mais il n’est valable que 12 heures. 14 si tu te qualifies pour l’entrée multiple.
Lily : Eww…c’est quelque chose qu’une fille coincée et jugementale dirait, mais je dis donne-moi : multiples topes-là.
Barney : Wow, tu es vraiment désespérée.
Lily : Vraiment.
Barney : Okay, tu peux rester ici 2 jours. Mais je n’ai qu’une règle. Tu ne peux rien changer.
Lily : Pourquoi changerais-je quoi ce soit ? Cet endroit est…parfait. En dépit du fait que tu n’aies pas de télé.
Barney : Tu vois ce mur ? (Il prend la télécommande et allume la télé) Ecran plat 300 pouces. Ils ne les vendent qu’au Japon, mais je connais un type. On a dû l’embarquer dans un remorqueur comme ce satané King Kong.
Lily : Ca me brûle les yeux.
Barney : Ouais. C’est irréversible.
Marshall rentre à l’appartement.
Marshall : Hey.
Ted : Hey, ou es-tu allé ?
Marshall : Au concert d’Alanis Morissette.
Ted : Tout seul ? Non, en fait, j’y suis allé avec un ami de l’école de droit.
Robin : Oh, vraiment ? Quel ami ?
Marshall : Brad.
Flash back
Marshall arrive avec Brad au concert.
Brad : Frérot, Alanis Morissette rocks !
Marshall : Complètement ! Je n’en reviens pas que j’ai failli ne pas venir ce soir.
Brad : Laisse-moi deviner : tu as acheté les billets pour toi et Lily juste avant qu’elle te jette.
Marshall : Ouais, comment tu le sais ?
Bard : Je viens de me faire jeter moi aussi.
Marshall : Quoi, Kara a rompu avec toi ? Je suis désolé, mec. Ca craint. Brad, tu aimes les brunchs ?
Fin flash back
Ted : Tu l’as invité pour le brunch ?
Marshall : Ouais, je l’ai invité pour le brunch. Pourquoi, c’est bizarre ?
Ted : Oui. C’est pour ça que j’ai fait genre : « Tu l’as invité pour le brunch ? »
Marshall : Pourquoi deux types qui sont amis ne peuvent-ils pas aller prendre un brunch ?
Ted : Parce que le brunch c’est un peu…
Robin : Pour les filles.
Marshall : Pour les filles ? Le petit déjeuner n’est pas pour les filles. Le déjeuner n’est pas pour les filles. Qu’est-ce qui fait que le brunch soit pour les filles ?
Ted : Je ne sais pas. Il n’y a rien de « fille » dans un cheval. Rien de « fille » dans une corne, mais mets-les ensemble et tu as une licorne.
Marshall : Je n’en ai rien à faire de ce que tu dis, je vais au Popover Pantry avec Brad. On est là. On a faim. Faut t’y faire, brunch.
A l’appartement de Barney, Lily fait à manger.
Barney : Hmm…ça sent délicieusement bon.
Lily : Merci. Il n’y avait rien à manger dans le frigo, alors j’ai pris… (Barney met l’assiette à la poubelle) Qu’est-ce que tu fais ?
Barney : Lily, quelle était la première règle déjà ?
Lily : Ne rien changer.
Barney : Et quelle était la seconde règle ?
Lily : Il n’y avait pas de seconde règle.
Barney : Exactement ! Il n’y avait qu’une règle et tu l’as transgressée.
Lily : J’ai acheté de l’épicerie. Ca compte comme changer quelque chose ?
Barney : Lily, si je voulais un frigo pleins de courses, ou du café frais le matin, j’aurais une relation. Mais je ne veux pas avoir de relation. C’est pourquoi je rend très clair à chaque fille qui franchit cette porte que ce n’est pas un endroit où laisser une brosse à dents. Ce n’est pas un endroit où laisser son nécessaire à lentilles de contact. C’est un endroit à quitter. Viens, je te fais visiter. Heu…pas de flash, s’il te plaît. Bienvenido dans la chambre. Note ça : immense lit, couverture normale, un oreiller. Tout dans ce lit dit : « notre travail est effectué. » Ensuite, on dit : « bienvenue » dans la salle de bains. Quoi, une seule serviette ? Quoi, pas de sèche-cheveux ? Tu sais où je range ces trucs ? Chez toi. Dégage. Et le coup de grâce… (Il baisse la cuvette des WC et elle remonte aussitôt) Ouais, c’est bien ça. Brevet imminent. Et wilkommen dans l’entrée. Alors que des types comme Ted et Marshall doivent cacher leurs pornos…
Lily : Marshall n’a pas de films pornos.
Barney : Aww, c’est mignon. Alors que des types comme Ted et Marshall doivent cacher leurs pornos, j’ai le mien…avec éclairage professionnel. Les filles voient ça, elles ne peuvent pas sortir d’ici assez vite.
Lily : Et si ça ne les emmène pas assez loin, il y a toujours ton storm-trooper grandeur nature.
Barney : Non, ça c’est formidable. Donc tu vois, chaque fois qu’une fille se réveille ici, je n’ai jamais à lui dire d’aller bâtir son nid ailleurs. Mon appartement le fait pour moi.
Marshall est au brunch avec Brad.
Marshall : Mon dieu, j’adore les brunchs.
Brad : Oh, bon sang… le pain aux courgettes est excellentissime.
Marshall : Ce n’est pas bizarre, n’est-ce pas ?
Brad : J’ai tendance à penser que ça pourrait l’être, mais ça ne l’est pas du tout. Et d’ailleurs, tu n’as pas du tout survanté les œufs bénédicte.
Marshall : Pas vrai ?
Brad : Je veux dire, pourquoi deux potes célibataires ne pourraient-ils pas sortir et se faire un brunch style dimanche matin ?
Marshall : Exactement. Merci, c’est exactement ce que j’ai dit.
Brad : Ca doit être le destin.
Marshall : De quoi tu parles ?
Brad : J’ai deux billets pour Mamma Mia vendredi soir. Tu aimes Abba, pas vrai ? Qu’est-ce que je raconte ? Qui n’aime pas ? Quoi qu’il en soit, j’allais emmener Kara, mais maintenant c’est toi et moi. On va se faire Broadway, style potes. Qu’est-ce que tu en dis ?
Marshall : Ouais !
Barney est dans son lit et une femme est à côté de lui et le regarde.
Barney : Hey. Le froid t’a réveillée ?
Femme : Non, j’étais juste en train de te regarder dormir.
Barney : Oh, tu as essayé de prendre une douche ? Désolé, je n’ai qu’une serviette propre.
Femme : Je n’adhère pas au mythe selon lequel on doit se doucher tous les jours.
Barney : Okay. Je t’aurais bien proposé du café, mais je n’en ai pas, alors tu vas devoir…
Femme : Je boycotte le café. Ca revient au même que de boire les larmes d’un paysan Colombien. Mon dieu, j’adore cet endroit. C’est une bonne chose que je n’aie pas de travail parce que je pourrais rester ici toute la journée.
Barney : Je pense avoir laissé quelque chose sur l’étagère. Whoops. Oh, non, oh, regarde. Oh, je suis répugnant.
Femme : Wow, tu es ouvert sur ta sexualité et c’est l’une des raisons pour lesquelles je t’aime. Est-ce que je viens de dire ça ? Oh, eh bien, le secret est révélé. Je t’aime.
Barney : Whoa, heu… Okay, beep, beep. Marche arrière, heu…
Lily entre dans l’appartement.
Lily : Salut, Barney. Oh…
Femme : Oh, mon dieu. Tu es marié ? C’est ta femme ?
Barney : Quoi ? Non. Oui !
Femme : Oui ?
Barney : Oui.
Femme : Fils de **** ! Je n’en reviens pas que je t’aie laissé entrer dans mon temple sacré.
Barney : Allez, bébé. S’il te plaît, non. Oh, tu ne comprends pas. Qu’est-ce que j’ai fait ? C’est le pire. Comment pourrais-tu… ? (Elle sort de l’appartement) Tu ne vas nulle part. Wow, j’ai eu chaud. Cette poulette hippie n’allait pas partir. Elle était prête à squatter ici.
Lily : Elle aurait dû faire avec ton siège de toilettes à ressort, n’est-ce pas ?
Barney : Elle était incroyablement immunisée contre tout dans mon appartement… sauf toi. Tu es meilleure que le porno.
Lily : Merci.
Barney : Ca te dirait te prolonger ton séjour ici ? Tout ce que tu auras à faire c’est prétendre être ma femme, et décourager les occasionnelles visites d’une nuit. Je sais, je sais. Tu as une éthique. Tu as tes principes…
Lily : Je vais le faire.
Barney : Vraiment ?
Lily : Barney, tu as clairement de sérieux problèmes de mère qui t’ont laissé l’équivalent émotionnel d’un rat d’égout. Mais dans mon autre appartement, je devrais vivre avec un réel rat d’égout, alors tu gagnes.
Barney : Je prends.
Ted, Robin et Marshall sont au bar.
Ted : Mamma Mia ?
Marshall : Mamma Mia. Vous savez, c’est censé être une super comédie musicale, okay ? Elle a gagné des tas de Tonys et autres awards.
Ted : Oh parfaitement. On dirait que ça va être un troisième rancart vraiment très marrant et excitant.
Robin : Ooh, troisième rancart. Tu sais ce que ça veut dire.
Marshall : Ce n’est pas un rancart, okay ? Ce sont juste deux potes qui vont voir un show de Broadway.
Ted : Vous comptez aller dîner avant ?
Marshall : Il se pourrait qu’on avale un steak, ouais.
Ted : Où ça ?
Marshall : Au Café L’Amour. (Ted et Robin éclatent de rire) Brad dit que la nourriture y est vraiment bonne, okay ?
Robin : On dirait que Brad a bien planifié la soirée. Tu ferais bien de sortir le grand jeu.
Marshall : Bien, vous savez quoi ? Vous vous sentez juste menacés parce que je suis un mec célibataire qui empiète sur vos trucs de couple. Bien devinez quoi ? C’est mon territoire maintenant. Je pisse sur les brunchs, les dîners et les comédies musicales. C’est exact ; Brad et moi, on reprend Broadway.
Ted : Que vas-tu porter ?
Marshall : Je pensais à cette chemise à col et ce… Oh, vous savez quoi ? Allez vous faire voir.
Barney et une femme sont à table, en pyjama et prennent le petit déjeuner.
Barney : Peux-tu me passer la section Arts et Loisirs ? (Il répète plus fort) Peux-tu me passer la section Arts et loisirs ?
Femme : Je viens de le faire.
Lily entre.
Lily : Chéri, je… Barney, qu’est-ce qui se passe ici ?
Barney : Lily, je peux tout expliquer…
Lily : Comment as-tu pu ? Dans notre propre maison ? (Elle le gifle) Espèce de s***** !
Femme : Je suis désolée, je ne savais pas…
Lily : Dégagez ! C’et ce que je récolte après avoir fait du strip-tease pendant 4 ans pour te payer tes études de médecine ? Je me suis fait poser des implants mammaires pour toi. Je… j’étais sur le point de laisser couler les larmes.
Barney : Brava. C’était incroyable. Et cette gifle était géniale. Tu ne t’es pas retenue.
Lily : Ouais, j’ai toujours voulu faire ça.
Barney : D’accord. Je dois dire… que c’est plutôt sympa d’avoir à manger ici, pour changer.
Lily : Tu sais… nan, laisse tomber.
Barney : Quoi ? Tu es ma femme. Tu peux tout me dire.
Lily : Eh bien, si tu voulais vraiment faire fonctionner ce subterfuge, on devrait essayer de rendre cet appart un peu plus… tu sais, accueillant. Comme si une femme vivait vraiment ici.
Barney : Qu’as-tu en tête ?
Ils mettent des coussins sur le canapé, roulent le tapis pour en mettre un autre à la place, enlève le robot et mettent une plante, des fleurs, enlèvent des films pornos et mettent des livres. Marshall rentre à l’appartement.
Ted : Hey, tu es là. Je ne pensais pas qu’on te verrait avant demain.
Marshall : Ha, ha, ha, ha. Ce n’était pas un rancart. Okay, c’était un rancart et c’est devenu très bizarre.
Flash back
Brad et Marshall mangent leur dessert au restaurant.
Marshall : oh, tu n’as vraiment pas besoin de faire ça.
Brad : Non, j’insiste. Tu es mon invité.
Marshall : Merci, Brad.
Brad : Mon pote, tu as du chocolat sur ton menton. (Marshall s’essuie pas du bon côté) C’est encore là. Je vais m’occuper de ce garnement.
Il lèche un bout de sa serviette et essuie le menton de Marshall
Fin flash back
Ted : Whoa.
Robin : Eh bien, ça aurait pu être pire. Il aurait pu tomber sur tes genoux.
Marshall : Ca empire.
Flash back
Brad aide Marshall a mettre sa veste.
Marshall : Non, je peux le faire, Brad. Okay, merci.
Brad : Et au fait… c’est ce samedi. Tu veux venir ?
Marshall : Tu veux que je t’accompagne à un mariage ?
Fin flash back
Ted : Okay, ce n’est pas si grave. Deux mecs célibataires qui partent en chasse. Ce sera comme dans « Serial Noceurs ».
Robin : Tiens juste Brad éloigné du bouquet.
Marshall : Ca empire.
Flash back
Brad : Ca s’améliore encore. Le feuillage dans le Vermont à cette période de l’année est sublime.
Marshall : Dans le Vermont ?
Brad : Ouais, le mariage se déroule dans ce magnifique B&B. Kara et moi, on y allait. Bref, il restait une chambre, et on l’a eue. La suite Walt Whitman, mon pote.
Fin flash back
Ted : Tu as dit non, n’est-ce pas ?
Marshall : Bien sûr.
Flash back
Brad : Je comprends.
Marshall : C’est cool.
Brad : Ce sera la première fois que je verrai mes amis de la fac depuis que Kara m’a quitté. C’est juste… C’est juste qu’elle me manque tellement.
Marshall : Je vais t’accompagner dans le Vermont.
Brad : C’est génial ! Ils ont déposé une liste de mariage chez Pottery Barn. Je me suis dit qu’on pourrait faire moitié-moitié pour une saucière.
Fin flash back
Ted : Je suis désolé. Ce n’est plus drôle.
Marshall : Foutu brunch ! Ce type est dingue, pas vrai ?
Ted : Ecoute, je ne pense pas qu’il soit dingue. Je pense juste qu’il souffre d’un sérieux manque de petite amie. Et malheureusement, tu es son patch anti-tabac.
Robin : Et maintenant, tu dois faire ce que chaque couple à problèmes doit faire : rompre.
Marshall : Tu as raison. J’ai promis à Brad que j’irai avec lui au mariage, et puis c’est tout.
Ted : Bien.
Lily et Barney mettent 2 oreillers sur le lit.
Lily : Oh, je crois qu’on a pris la bonne décision en choisissant les draps italiens faits sur commande.
Barney : Eh, si mon lit doit se parer, il doit le faire correctement. Tu veux essayer ? (Lily saute sur le lit) Bon, je vais y aller, faire le tour des bars. Que vas-tu faire ce soir ?
Lily : Oh j’allais juste regarder Letterman, mais bon dieu que ce lit est confortable. Si seulement tu avais la télé ici. (Barney allume la télé) Okay, sérieusement, qu’est-ce que tu fais dans la vie ?
Barney : Je t’en prie.
Lily : Je croyais que tu sortais.
Barney : Eh. Après le monologue.
Ted (de 2030) : Le lendemain matin, comme le soleil se levait sur Manhattan, votre oncle Marshall se dirigeait vers l’appartement de Brad pour se rendre au mariage dans le Vermont. Mais quand il arriva là-bas…
Marshall : Non. Non… Non. (Brad attend un bouquet de fleurs à la main) Non ! Non ! Ted. Um, Brad m’a acheté des fleurs.
Ted : Attends. Brad lui a acheté des fleurs. Je suis désolé. C’est à nouveau devenu marrant.
Brad : Oh, hey…
Marshall : Non, Brad, je ne veux rien entendre. Je t’apprécie. Et les callas sont mes fleurs préférées. Je ne sais pas comment tu as appris ça. J’imagine que tu me cernes bien, mais ce n’est pas cool, mec. Je n’arrive pas à croire que tu…
Femme : Hey, chéri.
Brad : Hey.
Il l’embrasse et lui donne les fleurs.
Femme : Hey, Marshall.
Marshall : Salut, Kara. Alors vous êtes à nouveau ensemble ?
Brad : Ouais. C’est arrivé hier soir. Uh, je suis désolé, mon pote. J’aurais dû t’appeler.
Marshall : Ouais, tu aurais dû.
Brad : Je ne voulais pas te blesser…
Marshall : Arrête, Brad. Arrête.
Marshall part les laissant tous les deux.
Kara : Oh, qu’est-ce qui lui a pris ?
Brad : Je ne sais pas. Je crois qu’il est amoureux de moi.
Lily et Barney sont dans le même lit.
Barney : J’arrive pas à croire qu’on… que toi et moi… Qu’avons-nous fait ?
Lily : Rien. Rien ne s’est passé. On s’est juste endormis.
Barney : On s’est endormis ? Je ne m’endors pas dans le même lit qu’une femme sans rien tenter. Comment… Toi. Tu m’as fait des mamours contre ma volonté.
Lily : Eh, il faut être à deux pour faire des câlins.
Barney : On… On a redécoré mon appartement. On n’est pas sortis un vendredi soir pour regarder Letterman, et on a dormi ensemble et on n’a pas couché ensemble ? Oh mon dieu, on est dans une relation.
Lily : C’est ce que tu penses être une relation ?
Barney : Tu devais être le vaccin, mais tu m’as donné la maladie. Il faut que tu partes. Lily : Barney. Je ne crois pas que tu sois fâché après moi. Tu es fâché après toi. Tu as laissé tomber ta garde, et laissé quelqu’un entrer dans ta vie, et en fait, c’était bien. Et ça te terrifie.
Barney : Uh-huh. Il faut que tu partes.
Lily : Eh, tu ne peux pas simplement me virer ! J’ai fait beaucoup de choses dans cet appart, et je me suis habituée à un certain niveau de vie.
Barney : Un certain niveau de vie ? Tu n’as pas payé un seul…
Ted (de 2030) : Et ainsi, Mr et Mrs Stinson, après deux semaines de mariage, ont décidé d’y mettre un terme. Heureusement, ils sont arrivés à un accord. Et voilà comment tante Lily a meublé son appartement. (Ted et Marshall sont dans la rue) Marshall tomba à nouveau sur Brad quelque temps plus tard.
Marshall : Oh mon dieu, c’est Brad. Rigole comme si j’avais dit quelque chose de vraiment drôle. C’est ça, c’est ça.
Brad : Hey, Marshall.
Marshall : Oh, hey, hey, comment ça va ?
Brad : Ca va bien. Hey, je…
Ted : Ouais, je sais qui tu es.
Brad : Bien, je dois y aller. J’ai un truc à faire.
Marshall : Ouais, moi aussi, mais plus important.
Brad : Donc je suppose que je te reverrai dans les parages.
Marshall : Bien sûr. Bien sûr. Même si tu ne trouves pas, dis-moi qu’il a l’air gros.
Ted : Il a vraiment l’air gros.
The end