En 2030…
Ted : Ok, où en étions-nous ? Nous étions en Juin 2006, et la vie venait de prendre un tournant inattendu.
Fille : Papa, peux-tu directement en venir au moment où tu as rencontré maman…j’ai l’impression de t’entendre parler depuis un an !
Ted : Chérie, toutes les choses que je vous raconte sont importantes. Cela fait partie de l’histoire.
Fils : Je peux aller aux toilettes ?
Ted : Non. L’été 2006 fut à la fois merveilleux et horrible. Pour moi il commençait très bien. En fait le premier jour fut génial. J’avais finalement réussi à être avec Robin. Mais alors que j’étais dehors, à passer l’une des plus belles nuits de ma vie, votre oncle Marshall venait de passer l’une des pires nuits de la sienne…
En 2006, Marshall et Lily se disputent.
Marshall : C’est tout ? On se sépare ?
Lily : Marshall, je suis désolée, je dois… je dois juste aller à San Francisco et faire ce programme artistique et… et découvrir qui je suis en dehors de notre couple. Et la seule façon d’y arriver c’est… qu’on ne se parle pas pendant un moment.
Marshall : « Pendant un moment » ? Dis « jamais » dans ce cas… Ok ? Tu passes cette porte… et c’est terminé ! Tu n’entendras plus jamais ma voix.
Lily est partie et Marshall est avec Ted à l’appartement.
Marshall : Je devrais l’appeler…
Ted : Non !! Non…
Marshall : Ted.
Ted : Si tu l’appelles… lorsqu’elle (…) tu auras l’air d’un faible et tu vas le regretter. Maintenant écoute, si jamais tu as envie de l’appeler, tu commences par venir me trouver… et je te mettrai mon poing dans la gueule.
Marshall : Tu es un bon ami, Ted !
On frappe à la porte et Robin entre.
Robin : Hééée. Alors tu lui as annoncé la grande nouvelle ?
Ted : Tu veux parler de comment Marshall et Lily ont rompu, comment Lily est partie, et comment rien d’autre, même de vaguement important, n’est arrivé la nuit dernière ? Oui ! Je pense qu’il sait.
Robin : Oh mon dieu ! Je suis tellement désolée, que… Que s’est-il passé ?
Marshall : Bien… elle est partie ! Et…je ne sais même pas si elle reviendra !
Barney entre à son tour.
Barney : Je n’ai eu le message que lorsque je me suis réveillé… Mec, je suis désolé !
Marshall : Merci.
Barney : Je sais que ça doit être dur…mais es-tu prêt à entendre quelque chose, qui non seulement te fera aller mieux…mais qui va également te réjouir au plus haut point ?
Marshall : Bien sûr !
Barney : Pour la première fois…de tous les temps…nous sommes tous les trois célibataires…au même moment ! J’ai rêvé de ce jour les gars…et cela va être légendaire ! Ensemble, nous allons prendre la ville… chaque fois qu’une fille voudra retourner avec son ex, nous serons là. Chaque fois qu’une fille voudra résoudre ses problèmes dus à la promiscuité sexuelle et à l’alcoolisme de son père, nous serons là. Chaque fois qu’un groupe de filles traversera la ville, dans une limousine, sortant leur tête par le toit ouvrant en criant : « Quoi de neuf New York ? », nous serons ce qui est neuf à New York ! Messieurs… nous sommes sur le point d’embarquer sur…Eh merde…vous l’avez fait, n’est-ce pas ?
GENERIQUE
Ted (de 2030) : Une chose que j’ai apprise cet été là, c’est que lorsque l’amour commence et que l’amour se termine, les trente premiers jours sont remarquablement similaires.
Premier jour : Tout d’abord, vous passez la plupart de votre temps au lit…
Huitième jour : Vos amis ne supportent pas de vous écouter.
16ème jour…
Marshall : C’est vraiment une belle chaussette…C’est tout ! C’est stupide, mon gars !
Ted (de 2030) : Et vous semblez ne plus jamais porter de pantalon.
22ème jour…
Ted : Hey Marshall !
Marshall : Hey Ted !
Ted : T’as faim ?
Marshall : Justement, je ne peux pas avaler de nourriture, sinon elle va me quitter !
Ted : Eh bien, au moins, dans cette histoire, c’est toi qui t’en débarrasses. Allons c’est Dimanche ! Le jour des pancakes !
Marshall : Lily faisait toujours les pancakes…Mon dieu j’adorais ses pancakes ! Si douces…si chaudes…d’une forme si parfaite…
Ted : On parle toujours de pancakes ? Allez tu dois manger quelque chose…qu’est-ce que je te fais ?
Marshall : Une bière.
Ted : Non, ça c’est ce que tu as pris au dîner…
Marshall : Ok ! Alors je vais me contenter de finir les restes.
31ème jour…
Barney : Donc il reste à l’appart tout le temps sans se taper de fille ? Non, c’est ce que tu fais quand tu as une fiancée ! Il devrait être ici à fêter ça ! Il est libre ! Il s’est fait enlever cette tumeur à la tête rouge.
Ted : tu devrais écrire et illustrer un livre pour enfant.
Barney : Tu sais ce qu’il faut qu’il fasse ? Il a besoin d’arrêter d’être triste…Lorsque je suis triste, j’arrête d’être triste, et devient génial à la place ! Histoire vraie !
Ted : Cela ne fait qu’un mois ! Il a juste besoin d’y aller à son rythme. Quoiqu’il en soit, c’est Lily qui est responsable de tout ce bordel.
Robin : Hey… vas-y mollo ! C’est aussi notre amie, elle a besoin de savoir qui elle est vraiment…
Ted : « Savoir qui elle est vraiment » ? Elle n’a qu’à m’appeler, j’ai toute une liste : Elle est égoïste, elle est immature, elle est…
Robin : Quoi ?
Ted : Mon dieu, tes yeux sont si bleus…
Robin : Mon nounours…
Ils s’embrassent et Barney fait semblant de se planter un couteau dans le ventre.
Ted (de 2030) : Ouais c’était dur de se sentir mal…Je sortais avec la femme de mes rêves…
33ème jour…
Ted (de 2030) : …et les choses allaient super bien…enfin pour la plupart.
Marshall : Donc j’ai trouvé son shampoing…Je suppose qu’elle l’a laissé ici. Il sent comme elle…comme la lavande…et les coquillages…espoir…en quelque sorte…érotique…et réconfortant, tout en même temps…
Robin : C’est mon shampoing…
Marshall : Désolé !
Ted : J’ai cru qu’il n’irait jamais se coucher. Oh oh…
Robin : Déjà ?
Ted : Il est en train de l’appeler !!
Robin : Je n’ai rien enten…
Ted : Il est en train de l’appeler !!!
Ted arrive en courant dans la chambre de Marshall et lui saute dessus.
Marshall : Je vais pas l’appeler. Je ne vais pas l’appeler. Marshall entre dans la salle de bain alors que Ted et Robin son sous la douche. 34ème jour…
Marshall : Bien, je l’ai appelée ! Et écoute ça : elle a changé son numéro ! Elle croit quoi ? Que je vais la harceler ? Comme si elle était tellement unique ! Comme si il n’y avait qu’une seule Lily Aldrin sur Terre ? Il y en a déjà 4 rien que dans la zone de San Francisco…qui sont bien meilleures qu’elle, d’après les brèves conversations que j’ai eues avec elles.
Robin : Est-ce qu’il sait que je suis là ?
Marshall : Ouais, hey Robin. De toute façon…
Au bar…
Robin : Cela doit s’arrêter ! Ted, nous commençons juste à sortir ensemble. Nous étions d’accord de ne pas aller trop vite…et là, je ne sais comment, nous avons un bébé ! Il ne peut pas se nourrir seul, il pleure beaucoup, il nous tient éveillé toute la nuit.
Barney : As-tu essayé de lui donner le sein ? Excellent !
Ted : Ils ont été ensemble 9 ans ! Ca ne fait qu’un mois et demi ! Il a juste besoin d’y aller à son rythme.
Robin : Il a dormi par terre dans notre chambre la nuit dernière, Ted !
Ted : Il a regardé un film d’horreur.
Robin : Il est temps qu’il connaisse à nouveau un amour sérieux. Nous devons le sortir de l’appartement !! Il a besoin d’air frais…il a besoin d’un coucher de soleil.
Barney : Hmm…Sunshine…
Dans une boîte de strip-tease. 41ème jour…
Voix : Messieurs…merci d’accueillir sur la scène…Sunshine
Marshall : Ok, je ne pense vraiment pas que ça va m’aider.
Barney : Tu sais pourquoi tu n’es pas guéri de Lily encore ? C’est parce que tu arrives encore à te l’imaginer nue. Tu ne peux pas te guérir d’une femme avant de ne plus être capable de te représenter ses seins. C’est un fait scientifique ! Le cerveau moyen d’un homme ne peut enregistrer qu’un petit nombre d’images de seins…ou de tétons. Et ton disque dur est rempli d’images de ceux de Lily.
Marshall : Il y en a beaucoup.
Barney : Eh bien, elles ne s’en iront pas tant que tu ne les remplaceras pas par des images de seins d’autres femmes. Ce voyage demandera peut-être des millions de seins…alors nous commençons ici ce soir mon ami, deux à la fois…Ceux-là comptent pour quatre !
44ème jour…Ted et Marshall sont dans un stade.
Ted : C’est amusant non ? On est dehors, c’est une belle journée…Les Indians gagnent !
Marshall : Je dois l’admettre, c’est vraiment bien d’être dehors.
Voix : Les fans des Yankee…S’il vous plaît, tournez votre attention vers l’écran de diamant pour une incroyable surprise…
Un homme demande sa femme en mariage.
Ted : Oh non…
Marshall lance un hot-dog sur les fiancés.
Marshall : C’est que des mensonges !! Elle va juste te briser le cœur…
Des hommes le sortent du stade. Ted, robin et Barney sont au McLaren’s.
46ème jour…
Ted : On a tout essayé. Base-ball, strip-teaseuses…Ce mec veut toujours un foutue pancake. Je crois qu’il est irrécupérable.
Robin : Vous voyez, c’est le problème avec vous les mecs…Vous ne savez pas gérer une rupture.
Barney : Oh, quelle est votre prescription Docteur Œstrogène ? Manger des Häagendas et regarder « Love Actually » jusqu’à la syncope de vos règles ?
Ted et Barney rigolent.
Robin tire au pistolet dans un stand de tir avec Marshall.
Robin : Ouais, c’est le truc !
Marshall : Oh mon dieu, depuis combien de temps fais-tu ça ?
Robin : Mon père m’a appris à tirer quand j’étais petite. Chaque fois que je me sens seule ou déprimée, je viens ici et ça me rappelle que…c’est cool !
Marshall : Euh tu sais… Ted est du genre contre les armes à feu.
Robin : C’est pour cela que Ted ne saura jamais rien de cela. Wouaw…Ca a vraiment semblé effrayant, comme je tenais ce flingue, n’est-ce pas ? Non je voulais dire, s’il te plaît, ne le dis pas à Ted. Tu veux essayer ?
Marshall : Tu parles que je veux ! Oh ouais ! Ouais, c’est ce dont j’ai besoin ! Je me suis senti si vulnérable ces derniers temps…Mais ça, c’est le pouvoir. C’est…
Il tire et tombe par terre.
Robin : J’aurai dû mentionner le recul.
Robin et Ted discutent au bar.
Ted : Je dois le reconnaître, quand il est rentré, Marshall avait le sourire. As-tu couché avec lui ? Parce que j’étais à 3 jours de suggérer cette idée.
Robin : Quelques fois, tout ce que vous avez besoin, c’est d’une touche féminine.
Flash back
Marshall tire en rigolant et avec une marque sur le front.
Fin flash back
Ted : Bien, félicitations…Tu es la première personne à avoir réussi à lui remonter le moral de tout l’été. Tu as gagné !
Robin : Qu’est-ce que j’ai gagné ?
Ted : Je vais te dire ce que tu as gagné… Je t’emmènes en week-end…
Robin : Vraiment ?
Ted : Ouais !
Robin : C’est trop gentil…
Ted : Oui, mon vieil oncle à une maison sur la plage à Montauk. C’est vraiment romantique. Mon oncle y a eu 3 maîtresses là-bas.
Robin : Wouaw. Ca doit être une jolie maison, j’ai vu des photos de ton oncle…Ce sera vraiment génial d’être enfin seul quelques temps. T’es sûr que Marshall sera d’accord avec ça ?
A l’appartement. 55ème jour…
Marshall : Ouais…absolument…mec, je vais beaucoup mieux. En fait…prenez ma voiture.
Ted : Vraiment ?
Marshall : Ouais !
Ted : Eh merci ! Et hey, si tu as besoin de n’importe quoi, de jour comme de nuit, appelle-moi. Tu sais quoi ? s’il te plaît, ne m’appelle pas. Quoi ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
Marshall : C’est le relevé de carte de crédit de Lily. Elle a dû oublier de faire changer son adresse.
Ted : Alors ?
Marshall : Alors, quel genre de dépenses a-t-elle, là-bas à San Francisco ?
Ted : Non, non, non, tu ne peux tirer aucun bénéfice en regardant là dedans. Tu as fait trop de progrès…
Marshall : Je veux just…
Ted : Non ! Tu me remercieras pour ça !
Marshall : T’es un bon ami, Ted.
56ème jour…
Marshall : 5 Août : une opération. Des tickets. Pour quoi ? George Clinton & the P. Funk All-Stars. 10 Août : une opération…Cours de tennis. 18 Août : 2 opérations…Le Bistro de Mario et écoutez ça : Le Palais des animaux. Vous devinez ce que cela signifie, n’est-ce pas ?
A San Francisco…
Lily : Wouaw…Le Bistro de Mario ! Quel endroit parfait pour jouer à la p***.
Homme : Que l meilleur pour ma petite Lilypad !
Lily : Oh « Funk Legend George Clinton », je suis si heureuse que tu m’aies repérée à ton concert, et que tu m’aies hissée sur scène pour danser à la façon de Courteney Cox.
Funk Legend : Et je suis tellement content que tu aies accepté de jouer au tennis avec moi.
Lily : Oh…tu sais, Marshall a essayé de me faire jouer au tennis pendant 9 ans, mais…je ne l’ai pas fait parce que je ne l’ai jamais vraiment aimé !
Funk Legend : Je t’ai acheté un cadeau.
Lily : Un furet… Oh…je vais lui acheter à manger à côté, au Palais des animaux. Oh, j’en ai toujours voulu un mais Marshall a une phobie secrète es furets.
Funk Legend : Je suppose qu’il t’a fait promettre de ne jamais le dire à personne.
Lily : C’est vrai ! Je t’aime « Funk Legend George Clinton ».
Funk Legend : Je t’aime aussi Lily…C’est vrai, Marshall, elle est rien qu’à moi. Maintenant je vais la laisser jouer avec mes rastas.
Retour au bar…
Ted : C’est le truc le plus fou que je n’ai jamais entendu !
Robin : Oui, pourquoi as-tu peur des furets ? Ils sont adorables !
Marshall : Parce que, Robin, ils ressemblent à des rats crépus en forme de tube.
Barney : Mais toutes ces opérations datent d’un mois.
Ted : Exactement !
Barney : Pour les opérations, il faut que tu consultes son compte en ligne. Tu peux voir les dernières opérations de la carte de crédit d’il y a… deux heures par exemple. Mais…tu sais…ne le fais pas !
Marshall se lève et part en courant.
Ted : Pourquoi tu parles ? Pourquoi tu parles ?
Ils se lèvent tous et courent après Marshall. Ils le retrouvent à l’appartement devant l’ordinateur.
Barney : Il a besoin de son mot de passe. Ce n’est pas sûr qu’il ait son mot de passe. Il a son mot de passe…
Marshall : Il y a une opération aujourd’hui…Hôtel Carlit sur la cinquième ? Je n’arrive pas à y croire, Lily est de retour à New York. Je n’arrive pas à y croire…Lily est à New York ! Je n’arrêtais pas de penser que quand elle serait de retour, elle m’appellerait. C’est vraiment la seule raison pour laquelle j’ai réussi à tenir le coup, cet été.
Robin : C’est ça qu’il appelle tenir le coup ?
Marshall : Ok, vous savez quoi ? Je l’appelle.
Ted : Non. Non. L’appeler ne changera rien. Toi ? Viens ici ! Ecoute… pendant que nous serons partis, ce week-end, peux-tu garder un œil sur lui, et t’assurer qu’il n’appelle pas cet hôtel ?
Barney : Tu veux que je joue le baby-sitter ? 20 dollars…de l’heure. Et de l’argent pour la pizza.
Ted : Euh…ouais. Et si tu le faisais pour rien, ou alors chaque fois qu’on se verra, tu devras regarder ça…Viens ici.
Ted et Robin s’embrassent.
Barney : Ok, je le ferais ! Arrêtez d’être un couple !
Robin : Marshall !
Ted : Marshall !! Marshall !!!
Marshall : Ted, je sais que je ne devrais pas faire ça mais il faut que je le fasse…Bonjour, la chambre de Lily Aldrin, s’il vous plaît. Merci.
Ted : Raccroche maintenant…
Marshall : Ted, je ne peux pas raccrocher maintenant, je…
Ted : Raccroche… raccroche… raccroche…raccroche !!
Marshall : Allô ? C’est un mec qui a répondu… il y a…il y a un mec dans sa chambre. Je vais là-bas.
Ted : Mec, tu ne peux pas…
Barney : Non…
Marshall : Je dois aller là-bas et lui dire que je l’aime…Je dois la supplier de me reprendre…même si je dois me mettre à genoux.
Robin : Marshall, tu ne peux pas faire ça !
Marshall : Vraiment ? Pourquoi pas ?
Ted (de 2030) : 56 jours. C’est le temps qu’il m’a fallu pour en arriver là.
Ted : Parce que t’es pathétique ! Je suis désolé. Mais là maintenant… tu n’es pas Marshall. Tu es le pauvre fantôme pleurnicheur de Marshall qui sent le shampoing, et honnêtement, un mec comme toi n’a pas la moindre minuscule chance avec une fille comme Lily. Tu sais qui aurait une chance ? Quelqu’un qui aurait quelque chose à dire ! Marshall !! Le vrai Marshall ! Mais si tu vas là-bas maintenant et comme ça, tu vas tout foutre en l’air… et elle ne te le pardonnera jamais. Bien sûr tout ce que je dirai, tu feras son contraire donc…passe un bon week-end, bonne chance à foutre ta vie en l’air. Allons-y Robin… C’est toujours ok pour qu’on emprunte la voiture ?
Barney : Téméraire ! Téméraire de demander la voiture !
Ted et Robin sont en voiture.
Ted : Quoi ?
Robin : Je n’ai pas dit un mot.
Ted : Tu penses que j’ai été trop dur.
Robin : Je n’ai pas dit un mot.
Ted : Je n’arrive pas à croire que tu m’accuses d’être trop dur. C’est toi qui a parlé d’un amour solide.
Robin : Ouais, d’un amour solide, pas de lui donner une corde.
Ted : Oh mais ça n’est pas un problème de lui donner un 9 millimètres ? Ouaiiiiiis…Il me l’a dit. Alors comme ça tu es une dingue de flingues !
Robin Non, j’aime juste les flingues !
Ted : Tu sais combien de gens…
Robin : Le second amendement…
Ted : …chaque année… Ok, ok, ok ! J’ai été trop dur avec lui.
Robin : Un peu…
Ted : Je vais appeler Barney pour savoir comment il va.
Barney : Barney à l’appareil.
Ted : Hey, où êtes-vous les gars ?
Barney : Nous sommes à un gala pour aider les jeunes filles à réunir des fonds pour les facs communautaires.
Ted : Club de strip-tease, cool !
Barney : Ouais !
Ted : Marshall est ok ?
Barney : Ouais, il est ici et il va bien. Ne quitte pas. Marshall, dis à Ted que…Oh oh
Femme : Déjà ?
Ted : Quoi ? Quoi « oh oh » ?
Barney : Il est…parti.
Ted : Tu l’as perdu ? je n’arrive pas à y croire… il va aller à cet hôtel !
Barney : Merde, tu as raison. Ok, ok…voici le plan. Voici le plan. Tu vas à l’hôtel et tu le trouves, je reste ici pour mon strip-tease…A trois, 1, 2…
Ted : Barney ?!
Robin : Est-ce qu’il y a un bain chaud à la maison de ton oncle ?
Ted : Un bain vraiment très sympa.
Ted arrive à l’hôtel.
Ted : Vous savez dans quelle chambre se trouve Lily Aldrin ? Marshall !
Marshall : Heyyyy.
Ted : Que s’est-il passé ?
Marshall : Bien… Je suis monté à l’étage de Lily…
Flash back
Marshall est à l’étage.
Marshall : …et j’avais ce petit discours dans ma tête… tout ce que j’avais envie de lui dire pendant l’été à propos d’amour, de loyauté…de respect…J’ai tapé à la porte…
Un homme ouvre la porte et Marshall lui donne un coup de poing.
Fin flash back
Ted : Donc tu as mis KO le nouveau petit ami de Lily ?
Marshall : Ouais…Ce n’était pas le petit ami de Lily.
Ted : Quoi ? Qui était-ce ?
Ted (de 2030) : Son nom était Joey Adalian. Bien qu’il soit connu sous un nombre incalculable de faux noms et fausses identités. Apparemment, plus tôt dans l’été…
Flash back
Lily : Arf…c’est si embarrassant…J’aurais juré que j’avais de la monnaie. Je sais, je sais, je suis désolée ! Oh ! Nous y voilà ! Non, c’est…c’est un bouton. C’était un bouton ! Prenez-vous les cartes de crédit ?
Homme : Oui.
Fin flash back
Ted : Donc Lily n’est pas de retour en ville… et elle n’a pas de petit ami…c’est une bonne nouvelle, non ?
Marshall : Ouais ! Je ne sais pas… Ces opérations de carte de crédits étaient le seul lien que j’avais avec elle. Pour savoir où elle est, ou ce qu’elle fait…Elle était toute ma vie, mec… et maintenant elle est…elle est partie.
Ted : Ton premier jour à la fac, je suis arrivé, j’étais tellement flippé…je suis monté dans ma chambre…et il y avait mon colocataire allongé sur le lit avec es pieds appuyés contre le mur, son casque sur les oreilles, un grand sourire sur son visage, il se foutait de tout. Content. Confiant. N’ayant peur de rien…Ce type c’était toi ! Toi avant de rencontrer Lily.
Marshall : Ted…
Ted : Ouais ?
Marshall : Je planais, ce jour-là. Je planais tellement, j’ai cru que tu étais le doyen.
Ted : Ce que je veux dire… Il y a une version de toi sans Lily, et… ce n’est pas ça. Tu ne peux pas laisser Lily voler ton identité…comme ce mec a volé la sienne.
Marshall : Ok. Ok ! C’est décidé. A partir de demain, je vais commencer à aller mieux. Santé.
Ted : Santé.
57ème jour…
Ted (de 2030) : Mais il ne l’a pas fait. Parce que ce n’est pas comme ça que fonctionne la vie. Le jour suivant, il trouva une de ses chaussettes ou un truc comme ça…Et nous en étions revenus au point de départ.
67ème jour…
Ted (de 2030) : Et puis, un matin…
Robin : Ted ? Tu devrais venir voir ça.
Ted : Quoi maintenant ? Marshall ? Qu’est-ce que tu fais ?
Marshall : C’est dimanche…C’est le jour des pancakes.
Ted (de 2030) : Ca lui a pris 67 jours…et tout un tas de pancakes vraiment dégueulasses. Mais Marshall était revenu de chez les morts. Parce que même si le base-ball, les strip-teaseuses et les flingues peuvent aider, la seule chose qui peut guérir un cœur brisé…c’est le temps.
The end