En 2030, Ted raconte toujours son histoire à ses enfants.
Ted : Okay, où en étais-je ?
Fille de Ted : Tu nous racontais comment t’as rencontré maman.
Fils de Ted : Avec tous les horribles détails.
Ted : Exact. Donc retour en 2005, quand j’avais 27 ans, mes deux meilleurs amis se sont fiancés. Et je me suis dit que je devrais peut-être me marier. Et ensuite, j’ai vu Robin. Elle était incroyable. J’ai su qu’il fallait que je fasse sa connaissance. C’est là que votre Oncle Barney est entré en jeu.
Flash back
En 2005, on revoit la soirée de Ted avec Robin.
Barney : Je suggère qu’on joue à un petit jeu que j’aime appeler « Avez-vous rencontré Ted ? ».
Ted : Attends, non, non. On ne joue pas à « Avez-vous rencontré Ted ? ».
Barney : Bonjour. Avez-vous rencontré Ted ?
Ted (de 2030) : Alors je l’ai invitée à sortir. Et je sais que ça paraît dingue, mais après une seule sortie, je suis tombé amoureux d’elle, ce qui m’a fait dire un truc stupide.
Ted (de 2005) : Je crois que je suis amoureux de toi.
Robin : Quoi ?!
Fin flash back
Fille de Ted : Oh, papa.
Fils de Ted : Alors que s’est-il passé ?
Ted (de 2030) : Rien. Je me serais complètement couvert de ridicule. Donc une semaine est passée, et j’ai décidé de ne pas l’appeler.
En 2005, Marshall, Barney et Ted arrive au McLaren’s.
Marshall : Alors, tu ne vas pas l’appeler ? T’es passé de « Je crois que je suis amoureux de toi » à « Je ne vais pas l’appeler » ?
Ted : Je n’étais pas amoureux d’elle, okay ? J’ai brièvement été amoureux du concept abstrait de me marier. Ca n’avait absolument rien à voir avec Robin.
Ted et Marshall arrivent à la table où est Lily et la trouve en compagnie de… Robin.
Ted : Robin.
Robin : Salut.
Lily : Regardez sur qui je suis tombée.
Ted : Depuis quand vous vous connaissez ?
Robin : Oh, depuis… là. Lily m’a reconnue grâce aux infos et… Bonjour, marin !
Ted : Ils viennent de se fiancer.
Robin : Eh bien, je devrais retourner aux studios. A plus. Ravie de t’avoir revu, Ted.
Ted : Ouais, moi aussi. Mince !
Lily : Quoi ?
Ted : Je suis amoureux d’elle.
Barney arrive avec des bières et tape sur la tête de Ted.
Barney : Non ! En tant que ton sponsor, je ne te laisserai pas rechuter. T’as tout gâché, c’est terminé, passe à la suite.
Ted : Je sais pas, j’ai juste le sentiment qu’elle est la future Mme Ted Mosby. Lily, t’as couiné ? Elle a dit quelque chose sur moi, n’est-ce pas ? Allez, crache le morceau, Rouquine !
Lily : Bien.
Flash back
Lily et Robin sont au bar et discutent.
Lily : Alors que penses-tu de Ted ?
Robin : Ted, c’est autre chose.
Fin flash back
Ted : Huh. Je vais prendre ça du bon côté. Beaucoup de mecs sont quelque chose, je suis autre chose.
Flash back
Robin : Il y va un peu fort.
Fin flash back
Ted : Mais ça fait partie de mon charme.
Flash back
Lily : Mais ça fait partie de son charme.
Robin : Oh, complètement. Il est gentil, il est charmant, mais il recherche quelque chose d’un peu plus sérieux que moi. Le plus que je puisse supporter maintenant, c’est quelque chose d’insouciant. Ca reste entre nous, d’accord ?
Lily : Tu plaisantes ? Ce clapet ? C’est Fort Knox.
Fin flash back
Lily : Oups.
Ted : Elle veut de l’insouciance. Okay, je serais insouciant. Je vais être une explosion d’insouciance. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est un jeu. Je veux qu’elle passe direct à la fin et qu’elle en soit vraiment heureuse ensuite. Mais on arrive pas à ça à moins de jouer le jeu.
Marshall : Donc tu vas l’inviter à sortir ?
Ted : Ouais… Non ! Je ne peux pas l’inviter à sortir, parce que si je l’invite à sortir, je l’invite à sortir. Alors comment je l’invite à sortir sans l’inviter à sortir ?
Lily : Vous vous êtes shootés ?
Ted : J’ai trouvé. Je ne l’invite pas à sortir. Je l’invite à notre fête vendredi prochain.
Marshall : On organise une fête vendredi prochain ?
Ted : Maintenant, oui. Insouciant.
Barney : Ouais, parce qu’il n’y a rien de plus « insouciant » que d’inviter cent personnes juste pour draguer une fille. Oh, et Lily, c’est ma jambe.
Lily : T’as attendu 5 minutes pour me le dire ?
Marshall : Bien, alors téléphone-lui.
Ted : Non, lui téléphoner, c’est pas insouciant. Je dois simplement tomber sur elle quelque part. Si seulement je connaissais son emploi du temps, je pourrais arranger une rencontre fortuite.
Lily : C’est génial, Ted… tu seras le traqueur le plus insouciant qui soit.
Appartement de Marshall et Ted, Marshall est sur son ordinateur et Lily regarde sa bague.
Ted (de 2030) : Depuis que Marshall lui avait passé cette bague au doigt, Lily est devenue, disons, super affectueuse.
Marshall : Bébé, non. J’ai un devoir de 25 pages sur le Droit constitutionnel à rendre lundi. J’ai à peine commencé.
Lily : Eh, je suis juste assise ici… portant ma bague, ma magnifique bague. Ca me donne l’impression que ce n’est pas bien de porter autre chose. Comme mon chemisier. Je n’ai plus trop envie de porter mon chemisier. Ou… mes sous-vêtements. C’est vrai, je n’en porte pas.
Marshall : Pas de sous-vêtements ?
Lily : Même pas le minimum.
Ted : Eh vous deux. Y a des limites. Elle est là.
Tv : Merci, Bill. Je suis en direct du supermarché Razzle Dazzle entre la 75ème et Columbus…
Ted : 75ème et Columbus. C’est parti !
Il sort de l’appartement en courant.
Au magasin où Robin fait un reportage...
Robin : … où Leroy Ellenberg, âgé de 4 ans, a grimpé dans une machine « attrapé c’est gagné » et est resté coincé. (Ted court). Et tout ça, pour avoir une girafe en peluche violette. (Ted arrive derrière Robin). Pour Metro News One, ici Robin Scherbatsky.
Gars : C’est en boîte.
Robin : Merci, Don. Ted.
Ted : Robin, wow ! Quelle coïncidence !
Robin : Que fais-tu ici ?
Ted : Oh, tu sais, je suis juste venu acheter… de la sauce. J’aime la sauce. Enfin, je n’aime pas la sauce, j’apprécie la sauce… comme une amie. Alors… eh, t’es en reportage pour les infos ou quoi ?
Robin : Oui, un gamin coincé dans une machine à jouets. C’est gentil de ta part t’appeler ça les infos.
Ted : Wow. un gamin dans une machine à jouets. Il fallait que t’aies ce jouet, n’est-ce pas ? Tu ne pouvais pas jouer le jeu comme tous les autres.
Gamin : T’es tout en sueur !
Ted : Gentil gamin. Tu sais, c’est marrant que je sois tombé sur toi. On organise une fête vendredi prochain, si ça te dit de passer. Mais, tu sais… comme tu veux.
Robin : Oh, je rentre chez moi le week-end prochain. C’est trop dommage que ce ne soit pas ce soir.
Ted : C’est… c’est ce soir. Ce vendredi. J’ai dit vendredi prochain ? Désolé, j’imagine que j’ai dit « vendredi prochain » toute la semaine. Mais ouais, c’est ce soir, la fête est ce soir. Mais, tu sais… comme tu veux.
A l’appartement, Marshall et Lily sont allongés dans leur lit. Le téléphone sonne.
Marshall : Allô ?
Ted : Salut, j’interromps quelque chose ?
Marshall : Non, non, je fais juste mon devoir. Je suis plongé dans les bouquins.
Ted : Ouais, toi et Lily devriez peut-être vous habiller. On organise une fête dans 2 heures. Okay, bye.
Deux heures plus tard, la fête a commencé.
Marshall : Alors, Gatsby, que vas-tu faire quand Robin va arriver ?
Ted : Okay, j’ai tout prévu. (On voit comment Ted pense que ça va se passer). Elle franchit la porte… et où est Ted ? Pas en train d’attendre impatiemment à la porte. Non, je suis de l’autre côté de la pièce à ma table à dessin, en train de montrer à une nana sexy mes trucs sympa d’architecte. Alors Robin s’avance, et je lui fais avec décontraction : « Salut, quoi de neuf ? ». Elle dit : « Salut, bel endroit, etc… etc… ». Alors je dis : « Eh, bien, fais comme chez toi ». Et je retourne avec décontraction à ma conversation. Puis, une heure plus tard… « Oh, t’es encore là ? », dis-je, comme si ça ne m’intéressait pas vraiment, mais c’est une belle surprise. Et puis, très décontracté : « Tu veux voir le toit ? ».
Tous : Le toit !
Ted : Je l’emmène sur le toit, et le toit s’occupe du reste.
Barney : Qu’y a-t’il de si spécial avec le toit ?
Lily : Oh, la lune, les étoiles, l’horizon scintillant. Tu ne peux pas ne pas tomber amoureux sur ce toit.
Marshall : On le fait là-haut, parfois.
Barney : Solide plan, mon petit ami.
Ted : On fait la même taille.
Barney : Mais pourrais-je suggérer une petite modification ? (On voit comment Barney voit la scène). Cette nana sexy avec laquelle tu parlais, emmène-la sur le toit et baise-la comme une bête.
Ted : Ce n’est pas le plan.
Barney : Eh bien ce devrait être le plan. Enfin, regarde-la. Ted, regarde-la. Elle fume !
Fille : Merci !
Ted : Ouais… mais elle n’est pas Robin !
Barney : Exactement. Ted, réfléchis. Statistiques : à chaque fête à New York, il y a toujours une fille qui n’a aucune idée de ce qu’elle fait là. Elle ne connaît personne que tu connaisses, et tu ne la reverras jamais. Tu vois où je veux en venir ?
Ted : Barney, je ne crois pas.
Barney : Exploration. Exploration.
Lily : T’es vraiment un abruti.
Barney : Cible repérée ! Maintenant il est temps de jouer à un petit jeu que j’aime appeler « Avez-vous rencontré Ted ? ».
Ted : Oh allez, pas ça.
Barney : Bonsoir. Avez-vous rencontré Ted ?
Fille : Non.
Ted : Bonsoir.
Fille : Bonsoir.
Barney : Connaissez-vous Marshall ? Lily ?
Fille : Non.
Barney : Hmm. Connaissez-vous quelqu’un à cette fête ?
Fille : Je travaille avec Carlos.
Barney : Excusez-moi. Quelqu’un connaît un Carlos ?
Ted : Non.
Lily : Non.
Barney : Sur un plateau d’argent. Bon appétit.
Ted : Je ne pense pas.
Barney : T’y perds, elle y gagne. Excusez-moi. Je peux vous montrer le toit ? C’est magique là-haut.
Fille : Certainement.
Ted : Attends, attends. Eh, eh, j’ai réservé ce toit.
Barney : Mon pote, Robin ne va pas venir.
Ted : Eh, elle va venir ! Elle va venir.
Marshall, Lily et Ted sont assis dans le canapé.
Ted (de 2030) : Elle n’est pas venue.
Lily : Au moins, c’était une super fête.
Marshall : J’ai mangé à peu près 4 boîtes de sauce.
Ted : Tu sais toujours quoi dire, mon vieil ami.
Le téléphone de Ted sonne.
Ted : C’est Robin.
Lily: Réponds.
Ted: Non, non, pas tout de suite… faut la jouer décontracté. (Il se jette sur le téléphone). Allô ?
Robin : Je suis vraiment désolée d’avoir raté ta fête.
Ted : Qui est-ce ? Meredith ?
Robin : Robin.
Ted : Oh, Robin ! Salut ! Ouais, je suppose que tu ne t’es pas pointée, n’est-ce pas ?
Robin : Non, j’étais coincée au boulot. Mais ils ont finalement réussi à sortir le gamin de la machine à jouets.
Ted : Il a pu garder la girafe violette ?
Robin : Ouais, ils l’ont laissé garder tous les jouets. Il est resté longtemps là-dedans, et les petits gamins ont de petites vessies. J’aurais bien aimé que ta fête ait lieu ce soir.
Ted : C’est le cas… la fête a lieu ce soir. Ouais… c’est une fête sur 2 jours, parce que c’est toujours ce qu’on fait. Alors, si tu veux passer, tu sais, c’est décontracté. A bientôt. Alors, c’était Robin.
Marshall : Qu’est-ce que tu me fais, mec ?! J’ai un devoir à écrire !
Ted : Je sais ! Désolé ! C’est terrible ! Je vais racheter de la sauce !
Ted prend sa veste et sort de l’appartement.
Marshall : Ted ! Ted, attends ! Prends de la sauce aux oignons ! T’arrives à y croire ? J’ai un devoir à écrire. Okay, bien. Mais ça doit être super rapide, et pas de câlins ensuite.
Lily : Il n’y a pas de fille plus chanceuse que moi.
Une deuxième fête a lieu.
Barney : T’avais vraiment raison pour le toit ! Le toit ! Le toit est en feu, Ted ! Cette fille d’hier soir… je l’ai emmenée chez moi… et ce matin, je l’ai accompagnée dehors, je l’ai fait tourner en rond quelques fois, et je l’ai envoyée promener. Elle ne retrouvera jamais son chemin, et… elle est là. Comment est-elle arrivée là ? Tu l’as invitée ?
Ted : Je ne sais absolument pas qui c’est.
Barney : Elle a dit qu’elle travaillait avec Carlos. Qui est Carlos ?
Ted : Je ne connais pas de Carlos.
Barney : Salut, toi ! T’es revenue !
Fille : Oh oui. (Elle l’embrasse). Viens, chéri, j’ai besoin d’un verre.
Barney : « Chéri » ? Vraiment ?
Ted : Wow ! Wow, les lapins ! Allez, j’ai réservé ce toit.
Marshall : D’accord.
Barney : Voilà, c’est terminé entre moi et la fille qui travaille avec Carlos.
Ted : Wow ! C’était rapide.
Barney : Ouais. Je me demandais… quelle est la manière la plus rapide de se débarrasser d’une fille qu’on vient de rencontrer.
Flash back
Barney et la fille qu’il a rencontré sont dans la cuisine.
Barney : Je crois que je suis amoureux de toi.
Fille : Quoi ?!
Fin flash back
Barney : Merci, mon pote.
Ted : Ravi d’avoir pu aider.
Ted voit monter Marshall et Lily sur le toit.
Ted : Qu’est-ce que… Non, non, non. Allez !
Marshall : Désolé, Ted.
Ted : Génial. Qu’est-ce que je vais faire quand Robin arrivera ? Elle va venir.
Marshall, Lily et Ted sont assis sur le canapé.
Ted (de 2030) : Elle n’est pas venue.
Marshall : D’accord. On a organisé deux fêtes. Tout le monde s’est amusé. Tout le monde s’est envoyé en l’air, tout le mode s’est défoncé. Maintenant, le gamin doit aller faire ses devoirs, et le gamin ne doit pas être dérangé. Répétez après moi. Je ne coucherai pas avec Marshall.
Ted et Lily : Je ne coucherai pas avec Marshall.
Le téléphone de Ted sonne.
Ted : C’est Robin. Allô ?
Robin : Salut, Ted ?
Ted : Amanda ? Oh, Denise ! Désolé, t’as la même voix qu’Amanda.
Robin : C’est Robin.
Ted : Oh, Robin. Salut.
Robin : Je voulais vraiment venir. J’ai encore été coincée au boulot. J’ai l’impression d’y vivre. Je suis désolée d’avoir à nouveau raté ta fête.
Ted : Hey, il n’y avait plus qu’une aile de poulet, Mamacita. Qui suis-je ?
Robin : J’imagine qu’il n’y a aucune chance que ta fête sur 2 jours soit passée à 3 jours ?
Ted : Si, en effet. La fête continue ce soir. Ouais. Hier soir, les gens disaient : « Continuons, frangin. Faisons une triple fête ».
Robin : Wow ! Okay, eh bien je serais là.
Ted : Génial ! A ce soir. Donc c’était Robin.
Une troisième fête a lieu dans l’appartement de Marshall et Ted mais avec beaucoup moins de personnes cette fois-ci.
Ted (de 2030) : Donc j’ai organisé une troisième fête pour Robin… dimanche soir.
Barney : Eh bien, la fête est nulle.
Ted : Nulle… ou décontractée ?
Barney : Nulle.
Ted : Ou décontractée ?
Lily : Eh, bouquins de droit. Prêt pour 15 petites minutes de récréation ?
Marshall : Désolé, bébé, je dois travailler. J’ai besoin de tout mon sang là-haut. Quelqu’un aurait vu Introduction aux Statuts des Contrats, Délits Civils et Dédommagements de 1865 à 1923 ? Quelqu’un a vu un méga gros bouquin ?
Tout le monde : Non.
Fille : Salut, Barney.
Barney : Evidemment.
Fille : T’as l’air en forme. C’est pas bizarre qu’ils nous aient invités tus les deux ?
Barney : Qui ? Qui t’a invitée ? Personne ne sait qui tu es !
Fille : Je comprends que tu sois blessé, mais t’as pas besoin d’être cruel. Carlos avait raison à ton sujet.
Barney : Qui est Carlos ?!
Marshall : Eh, bon sang, où est mon… ? Oh ! Okay… Une introduction aux statuts des Contrats, Délits Civils et Dédommagements de 1865 à 1923 n’est pas un dessous de verre ! Ted, je compromets ma carrière juridique pour que tu puisses organiser non pas une, pas deux, mais trois fêtes pour une fille que tu viens juste de rencontrer et qui ne va probablement même pas venir ! Enfin, où est-elle, Ted, hein ? Où est Robin ? (Il se retourne et la voit, debout, aux côtés de Lily). Salut. Salut, Robin.
Il lâche son bouquin et emmène Lily dans leur chambre.
Robin : Donc t’as organisé toutes ces fêtes pour moi ?
Ted : Non. Oh, t’as cru que… Non ! Je… okay, oui. Tu m’as eu. Une des raisons pour lesquelles j’ai organisé ces fêtes, c’était pour te présenter à… ce type. Euh, je me suis dit que puisque ça n’avait pas marché entre nous et comme il ne nous reste qu’à en rire… Bref, Robin, voici…
Gars : Carlos.
Ted : Oh !
Barney : Oh !
Ted : Elle parle toujours à Carlos. Je peux encore gagner. Ce n’est pas terminé.
Lily : Okay, mon pote. Il est temps d’avoir une discussion. Robin à l’air géniale, mais regardons les faits. Tu veux te marier. Et en ce moment même, il y a un million de femmes à New York qui recherchent quelqu’un comme toi. Mais Robin n’en fait pas partie.
Ted : Ce n’est pas juste l’une d’entre elles. Elle est unique.
Barney : Ouais, eh bien « l’unique » se dirige vers le toit.
Marshall : Que vas-tu faire ?
Ted : Rien. C’est un jeu. Je dois juste continuer à y jouer.
Ted revoit les moments qu’il a passé avec Robin et monte sur le toit où elle est monté avec Carlos.
Robin : Ted…
Ted : Eh, Carlos, tu peux nous laisser une minute ?
Carlos : Hey, pas de problème, mec.
Robin : A plus.
Ted : Robin… écoute, je n’ai pas organisé cette fête pour te coller avec Carlos, ni celle d’avant, ni celle d’avant. J’ai organisé ces fêtes parce que je voulais te voir.
Robin : Eh bien je suis là.
Ted : Il se passe quelque chose, à moins que je sois fou.
Robin : Tu n’es pas fou. Je sais pas, Ted. Je veux dire, on se connaît à peine et tu me regardes avec ce regard. Et c’est comme si…
Ted : Comme si quoi ?
Robin : Du genre « Tombons amoureux et marions-nous et ayons des enfants et conduisons-les à l’entraînement de foot ».
Ted : Je ne vais pas les forcer à faire du sport à moins qu’ils n’y tiennent.
Robin : C’est un chouette regard. Mais tu regardes la mauvaise fille.
Ted : Non.
Robin : Si. Je ne veux pas me marier maintenant, peut-être jamais. Et si on se met ensemble, j’aurai l’impression de devoir, soit t’épouser, soit te briser le cœur, et je serais incapable de faire l’un ou l’autre. Tout comme tu ne peux pas empêcher ce que tu ressens.
Ted : Clic. Coupé. Embrassons-nous.
Robin : Quoi ?
Ted : Quoi ? C’était le bouton « arrêt ». Et j’ai appuyé dessus. Enfin, bien sûr que je veux tomber amoureux, me marier, blablabla. Mais d’un autre côté… toi, moi, le toit.
Robin : Il n’y a pas de bouton « arrêt ».
Ted : Il y a un bouton « arrêt ». Et il est arrêté.
Robin : Non.
Ted : Si.
Robin : Non.
Ted : Si… (Ted l’embrasse). Non. T’as raison. Il n’y a pas de bouton « arrêt ». Bon dieu, j’aimerais qu’il y ait un bouton « arrêt » !
Robin : Moi aussi.
Ted : Alors, um… Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Robin : On pourrait être amis.
Ted : Oh…
Robin : Ecoute, je sais que ça ne semble pas sincère quand les gens disent ça, mais… on pourrait.
Ted : Je sais pas, Robin. Je me suis conduit comme un vrai imbécile. Si on commence à sortir ensemble, chaque fois que je te verrai je me dirai, « Oh c’est vrai, je suis un imbécile ».
Robin : T’es pas un imbécile. Ecoute, je suis désolée. Je n’ai emménagé ici qu’en avril et je travaille tout le temps et je n’ai pas encore rencontré beaucoup de chouettes personnes. Mais je comprends.
Ted : Eh bien, peut-être que dans quelques mois, quand ça sera moins frais, on pourrait aller se boire une bière ensemble.
Robin : Ouais. Ca me semble bien. A bientôt, Ted.
Ted : Ou, tu sais, maintenant. On pourrait aller prendre une bière maintenant.
Robin : Ca me plairait bien.
Ted : Mes amis vont t’adorer… t’apprécier, tu sais… comme une amie. Imbécile.
Ils sont tous réunis au Mc Laren’s à boire une bière. Carlos et la fille que Barney a rencontré à la fête s’embrassent au bar.
Barney : Incroyable. C’est une recette pour un désastre. Ils travaillent ensemble !
Ted : T’es jaloux ?
Barney : Oh, pitié. Qu’est-ce que Carlos a que je n’ai pas ?
Robin : Un rencard ce soir.
Tous : Oh !
Lily : Stoppe la cassette. Rembobine. Repasse-la.
Robin : Un rencard ce soir.
Tous : Oh !
Barney : Je ne suis pas sûr de l’aimer.
Ted : Eh, t’as pas un devoir à écrire ?
Marshall : Mec, tu parles au gamin.
Ted : Je sais.
Marshall : Je vais descendre cette bière. Je vais en descendre une autre. Je vais rentrer chez moi. Je vais écrire un devoir de 25 pages. Je vais le rendre et je vais avoir un « A ». Mon nom est Rufus dans le rôle de Trufus.
Ted (de 2030) : Il a eu un B-. Mais quand même, 25 pages en une nuit, B- ? Le gamin était bon.
Ted : Laisse-moi au moins te payer une bière. Allez, je vais payer une bière à tout le monde.
Robin : Je vais t’aider à les porter. Tu sais quoi, Ted ?
Ted : Quoi ?
Robin : T’es un bon parti. Tu vas rendre une fille très heureuse. Et je vais t’aider à la trouver.
Ted : Eh bien, bonne chance. Peut-être que c’est juste que New York est trop grand. J’veux dire, il y a des millions de personnes dans cette ville. Comment, dans toute cette pagaille, un type est-il supposé trouver l’amour de sa vie ? Je veux dire, par où commencer ?
Robin : Bonsoir. Avez-vous rencontré Ted ?
Robin prend une bière et retourne s’asseoir avec les autres, laissant Ted parler avec la fille.
Rédigé par Atchoum49