Marshall : Oh mon Dieu, les gars, j’ai encore la gueule de bois. Ai-je réellement ruiné un mariage ?
Ted : Non, tu n’as pas ruiné un mariage. Seulement la réception.
Robin : Et la Bar Miztva d’à côté.
Lily : Et ma robe. Et ta robe. Tu as mis une robe à un moment donné.
Marshall : Ok, tu sais quoi, c’est bon. Je vais être un père, et je veux être le genre d’homme que mon enfant pourra regarder. Donc, nouvelle résolution… Je ne serai plus jamais ivre ! Je suis sérieux !
Ted (de 2030) : Les enfants, ce n’est pas que votre Oncle Marshall avait un problème avec la boisson. Mais à chaque fois qu’il faisait une bonne résolution, on savait à peu près que…
Flash-back
La veille, Marshall rentre à l’appartement, ivre.
Marshall : Je l’ai encore fait !
Ted (de 2030) : Mais je me perd un peu dans le récit.
Fin flash-back
Barney rejoint les autres en béquilles.
Lily : Qu’est-il arrivé à ta jambe ?
Barney : Oh, rien. Je dois prendre un café avec Nora. Elle est toujours en colère, donc j’ai besoin de quelques « points de sympathie ». Elle aime les comédies musicales, donc je vais lui dire que je suis tombé de scène pendant une représentation de « L’homme de la Mancha ». Qu’en pensez-vous ?
Ted : Lose the cast.
Barney : Un one-man show… j’aime ça !
Lily : Qu’on soit clair… cette femme est en colère contre toi parce que tu lui as menti. Donc ta solution est de prétendre que tu t’es cassé la jambe ?
Barney : Tu as raison. Une minerve cervicale ! Merci, Lil’. J’aurai dû te parler plus tôt. Je me suis entrainé toute la journée avec ces béquilles et celui qui les a laissées dans mon hall va probablement en avoir besoin.
Ted : Eh bien, j’ai des bonnes nouvelles. Comme vous le savez, j’ai récemment décidé de ressortir et de recommencer à revoir des filles.
Flash-back
Ted est au kiosque à journaux et une femme lit le magazine où il apparait.
Femme : Est-ce vous ?
Ted : Uh, oui. Salut. Je suis Ted.
Femme : Salut.
Fin flash-back
Lily : C’est génial, Ted.
Ted : C’était un moment complètement aléatoire. Le genre que l’on ne peut créer soi-même… Du moins je le croyais.
Flash-back
Ted se cache derrière son magazine et le baisse quand une femme arrive.
Ted : Oh, non. Comment ai-je atterri là-dessus ? Salut. Ted Mosby. (Avec une autre femme) Je plaide coupable. Salut. Ted Mosby. (Et une autre) C’est embarrassant. Je devrai être sur la couverture de « Un œuf sur mon visage » magazine. Mais je n’y suis pas. Je suis sur la couverture de celui-là. Salut. Ted Mosby.
Fin flash-back
Ted : 16 moments complètement aléatoires en un jour, et sur ces 16, 10 étaient célibataires. De ces 10, 7 ont aimés ce qu’ils ont vus. De ces 7, 4 étaient des femmes. Et de ces 4, 2 m’ont données leur vrai numéro. Et j’ai rendez-vous avec les deux.
Le téléphone de Marshall sonne.
Marshall : Les mecs, c’est Garrison Cootes.
Ted (de 2030) : Les enfants, Garrison Cootes était un des partenaires principaux de Honeywell & Cootes. L’un des plus gros cabinets d’avocats environnementaux aux Etats-Unis. Marshall aurait tout donné pour travailler là-bas.
Marshall : Si je n’ai pas ce travail, je pourrais finir dans… genre, un Taco Belle quelque part. Et personne ne veut ça. A moins que vous ne vouliez ça, comme ça vous auriez des tacos gratuits, puisque vous êtes mes potes. Mais à présent j’ai besoin que vous vous calmiez tous ! (Il décroche enfin) Bonjour.
Garrison : Marshall, c’est Garrison Cootes. Désolé de ne pas vous avoir rappelé plus tôt mais j’ai été embourbé. Ce qui est drôle, puisque je suis littéralement embourbé dans un marais. Bon, de toute façon, je suis là en train de collecter quelques échantillons pour ce procès sur la pollution sur lequel nous travaillons.
Marshall : J’adore le travail que vous faites.
Garrison : C’est un…
Marshall : Non, je le pense vraiment.
Garrison : Non, non, il y a un crocodile à quelques mètres de moi. Donc je vais juste ignorer l’urine chaude qui coule le long de mes cuissardes en ce moment même, et vous dire que nous sommes très intéressés par votre dossier.
Marshall : Il est intéressé !
Garrison : Evidemment, nous devons faire une sorte de vérification d’usage, vous voyez, une enquête de criminalité et une recherche Google, mais tant que rien ne nous semble incorrect, on vous prend.
Marshall : C’est fantastique, M. Cootes !
Garrison : Bien, je m’en vais. C’est très amusant parce qu’en fait, je dois vraiment courir là.
Marshall : Le crocodile vous a vu ?
Garrison : Il est en train de venir, oui.
GENERIQUE
Ted (de 2030) : La nuit suivante, Barney et Nora se virent pour un café. Heureusement, sans la minerve ridicule.
Barney : Salut Nora, merci d’être venue.
Nora : Qu’est-il arrivé à ta nuque ?
Barney : Ma nu… ? Oh, ce n’est rien. J’étais en train de jouer dans un One Man Show à Fiddler. Il y avait cette scène…
Nora : Whaou, celle-là a une poitrine superbe.
Barney, se tournant : Quoi ? Où ? Oh, et merde.
Nora : Des seins…
Barney : Attend, Nora, attend… Non, s’il te plait. Je suis désolé.
Nora : Qu’est-ce que c’est le problème avec toi ? Quel genre de personnes a besoin de mentir comme ça ?
Barney : Quelqu’un qui t’apprécie, vraiment beaucoup. Et suspecte, probablement et avec précision que tu ne lui cours plus après, et il ressent donc le besoin de… Je suis désolé, tu parlais de cette fantastique paire de lolos, c’est ça ? Parce que, je cherche, et je ne les vois pas.
Ted rentre à son appartement.
Ted : Je viens d’avoir deux rencards à la suite. Avec deux adorables jeunes filles, quatre grands cappuccinos et attendez… (2 minutes plus tard…) Je ne sais pas lequel fut le meilleur. Voici les filles : Jessica est étudiante dans le Rhode Island, elle a voyagé dans le monde entier, parle quatre langues et joue du piano. Et Claire s’est battue pour l’addition. Donc je ne sais pas. C’est une torture. Vous voyez, les deux filles ont le potentiel pour être vraiment spéciales. Elles ont toutes les deux mérité un deuxième round.
Lily : Attend une minute. Tu vas gérer deux filles à la fois ? Tu ne penses pas que tu devrais en choisir une avant que ça ne devienne trop sérieux ?
Ted : Définis « sérieux ».
Lily : Ben, c’est compliqué. Je pense que ce serait au moment où tu as des attentes, une implication émotionnelle…
Marshall : Troisième base. Sérieusement, troisième base.
Ted : Donc je peux aller jusqu’à la deuxième avec les deux sans problème ?
Marshall : Fais-toi plaisir mon ami. Fais-toi plaisir. Oh non.
Ted (de 2030) : Depuis que M. Cootes avait mentionné l’enquête, Marshall parcourait internet. La majorité de ce qu’il a trouvé était attendrissant, voir vraiment extraordinaire, jusqu’à…
Marshall : Mauvais. C’est très mauvais.
Jeune fille : Merci, Stacy. Wesleyan a une cafétéria. Merci au généreux don de… Marshall arrive devant la caméra, nu.
Marshall : Oh ! Oh ! Quelqu’un a-t-il parlé de généreux don ? Je suis Marshall Eriksen. Mais vous pouvez m’appeler Bièrcules !
Lily : Bien, ce pourrait être n’importe qui. Et mince, j’avais oublié cette histoire de Bièrcules. Qui a fait ce site d’abord ?
Marshall : Pete Durkenson.
Ted : Evidemment.
Robin : C’est le mec qui t’a convaincu de courir autour du campus à poil ?
Marshall : Je voulais rejoindre un club que j’ai quitté trois jours après, car les clubs sont stupides et élitistes. Et j’ai aussi découvert qu’il n’était pas membre d’un club.
Ted : Oh mon Dieu. C’est énorme ! Je suis invité au Bal des Architectes, le gala annuel qui honore les plus grands architectes de la ville. Oh non. Les gars, vous voyez le problème ?
Robin : C’est un gala annuel qui honore les plus grands architectes de la ville ?
Ted : Robin, c’est l’évènement people le plus important de l’année. En emmenant une fille au Bal, mec, tu atteints la troisième base. Quelle que soit la fille que j’invite, elle sera la petite amie attitrée de Ted Mosby avant la fin de la soirée. Ok, on arrête de s’asseoir entre deux chaises. Robin, amène-moi mon bloc-notes. Il est temps de faire des listes de pour et contre.
Ted (de 2030) : Et, les enfants, ils ont beaucoup aimé.
Nora : Laisse-moi éclaircir quelque chose pour toi. Je ne sors pas avec des mecs qui me mentent.
Barney : D’accord, je ne le savais pas. Mea culpa. Donc, à partir de maintenant, plus de mensonge. Je ne te mentirai plus jamais. Je suis sérieux. Demande-moi n’importe quoi.
Nora : Ok. As-tu déjà réussi à mettre dans ton lit une femme à qui tu as menti ?
Barney : Ai-je déjà… Si je suis totalement honnête… Oui.
Nora : Plus d’une fois ?
Barney : Plus d’une fois… Whaou, c’est… Je suppose que si nous… alors, techniquement, il y a eu une pluralité de fois où j’ai menti à une femme pour coucher avec elle.
Nora : Elles valaient quoi ?
Barney : Neuf ou dix pour la plupart. Il y a eu un 4 une fois. C’était une fille facile. Mais, Nora, après ça, j’ai dû fuir si vite. L’honnêteté fait du bien.
Nora : Quel était le mensonge ?
Barney : Tu veux que je te dise tous les mensonges que j’ai du raconter pour mettre une femme dans mon lit ?
Nora : Un lit ou n’importe quel autre lieu où tu t’es envoyé en l’air.
Barney : Tu es bonne.
Marshall va à la rencontre de Pete.
Marshall : Pete, Pete. Hé !
Pete : Bièrcules ! Viens ici, mec.
Marshall : Hé, j’ai essayé de t’appeler, toute la nuit.
Pete : Mon Dieu, désolé. J’aurais dû répondre mais c’est jeudi soir.
Marshall : On est dimanche.
Pete : Et tu sais ce que ça veut dire. « Edouard aux bouteilles d’argent » !
Ted (de 2030) : Les enfants, Edouard aux bouteilles d’argent est un jeu qui implique de scotcher deux bouteilles de liqueur à la base des mains. Le but étant de finir les deux bouteilles. Oh mon Dieu, pourquoi je vous raconte ça ? Bon passons.
Marshall : Ok, tu sais cette vieille vidéo de moi ?
Pete : Je la regarde tous les jours.
Marshall : Il faut que tu l’enlèves d’internet. Genre tout de suite.
Pete : Il y a deux voies pour que je le fasse : Soit tu me donnes 4 millions de dollars, soit tu m’aides à aller aux toilettes parce que je ne peux pas…
Marshall : Oui, ce sont deux non-négociables refus.
Pete : Alors, je suis désolé que nous n’ayons pu traiter ensemble. Mais, si tu veux bien m’excuser, je suis au milieu du jeu « Edouard aux bouteilles d’argent », et la compétition est relevée.
Marshall : Avec qui tu joues de toute façon ?
Pete : Juste moi-même.
Ted (de 2030) : Pendant ce temps, Barney continuait à lister chaque mensonge qu’il avait utilisé pour coucher.
Barney : Je n’ai pas le temps pour expliquer comment j’en suis arrivé là. J’ai juste besoin de quelqu’un pour sucer le poison. Le chirurgien m’a offert un nouveau visage, chérie. Tu réalises que je suis vivant ? Je m’appelle David Beckham. Si je castais seulement le cygne blanc, le rôle serait pour toi. Non, je suis lesbienne. Ce que je porte est juste très réaliste.
Nora : Ok, passons. Quel était le pire ? Le meilleur du pire ? La crème de la crème ?
Barney : Oh, une fois, j’ai fais le soul man. Il y avait cette jolie fille qui ne sortait qu’avec des noirs.
Femme : Barney ! Oh non, je le savais.
Ted, Lily et Robin sont à l’appartement.
Ted : Je ne peux pas choisir. Elles sont toutes les deux extraordinaires.
Robin : Si seulement les architectes avaient deux balles, hein Ted ?
Lily : Je le savais. Ted, gauche ou droite ?
Ted : Oui, oui, bonne idée. Laisser le sort décider ? Je vais choisir la gauche.
Lily, le giflant : Juste appelle une des deux.
Robin : Ted, au fond de ton cœur, tu sais que tu en aimes une plus que l’autre. Crois-moi, prend l’autre.
Ted : Euh, je n’ai peut-être pas été clair, c’est le… Bal des Architectes Robin. C’est un évènement très hype.
Robin : Ok, nomme une célébrité qui sera là.
Ted : Lenny Kravitz.
Robin : Lenny Kravitz sera là ?
Ted : Oui. Il est là tous les ans. Et c’est une rock star.
Robin : Tu sais, Ted, en y repensant, il est trop tôt pour choisir entre ces deux filles. Prend un ami. Comme, je sais pas, peut-être une amie qui a un poster de Lenny Kravitz sur son mur, et pourrait ou non, avoir daté ce poster et transporté depuis son lycée…
Ted : Cette liste de pour et de contre ne mène à rien. Il me faut une échelle de couleurs.
Lily et Robin : Echelle de couleurs !
Ted (de 2030) : Et les enfants, nous avons vraiment chanté.
Marshall : Pete, s’il te plait. Je suis au chômage. J’ai un énorme prêt immobilier. Un bébé qui arrive. Et je suis sur le point de perdre un boulot dont j’ai vraiment besoin à cause d’une vidéo de beuverie d’il y a 15 ans.
Pete : Ugh, tu t’entends ? Bièrcules, que se passe-t-il ? On dirait que tu es une autre personne. Le mec de cette vidéo était cool. Il avait du potentiel. Il aurait pu être président d’un club un jour.
Marshall : Il n’y a pas de club.
Pete : Là, il est juste un emmerdeur.
Marshall : Ce n’est pas que je veux être un emmerdeur. Juste, je dois en être un. Je vais être papa. Tu auras des enfants un jour, tu comprendras.
Pete : Mec, j’ai 4 enfants.
Marshall : Pete, s’il te plait, enlève la vidéo.
Pete : Ok, Bièrcules, je vais l’enlever. Si… tu peux me battre au jeu de mon choix.
Marshall : Oh non.
Pete : Et je choisis le superbe jeu, la douce science…
Marshall : Pete, s’il te plait, je suis fatigué…
Pete : Le sport des rois…
Marshall : Je ne veux pas jouer à Edouard aux bouteilles d’argent.
Pete : J’allais dire les fléchettes, mais c’est Edouard aux bouteilles d’argent !
Barney : Et ceci conclut tous les mensonges liés à l’espace. Passons au monde des sports. Oh, attends, j’en ai oublié un qui concerne l’espace : « J’ai été mordu par un serpent de l’espace. Tu dois sucer tout le poison autour de mon… »
Nora : Ok, Barney, je dois être au boulot demain à 8h ce qui veut dire que j’ai juste assez de temps pour passer 11h dans ma douche à me laver de tout ça.
Barney : Donc, c’était cool. Je peux te rappeler, ou… ?
Nora : Barney, tu es drôle, beau, et vraiment gentil. Mais tu es aussi un sociopathe.
Barney : Bien, je compte trois pour et un contre.
Nora : Comment arrives-tu encore à croire que tu as une chance avec moi ?
Barney : Parce que tu es restée assise ici toute la nuit. Tu aurais pu partir, mais tu ne l’as pas fait. Ecoute, Nora, ces mensonges, c’était l’ancien moi. Mais je te jure que j’essaie de changer. Tu… me donnes envie de changer.
Nora : Comment je sais que ce n’est pas un mensonge ?
Barney : Je te le prouverai. Je vais te prouver à quel point je suis sérieux. Je ne quitterai pas ce restaurant tant que je n’aurai pas obtenu un second rencard avec toi.
Nora : Au revoir Barney.
Barney : Je ne rigole pas. C’est un restaurant 24h/24. Je resterai pour toujours s’il le faut. Et je vais le faire. Juste de l’eau pour moi s’il vous plait.
Ted montre son échelle de couleurs à Lily et Robin.
Ted : Ok, donc la barre rouge indique le niveau d’attractivité, bleue, la stimulation intellectuelle, verte, la connexion émotionnelle, jaune, la compatibilité des aspirations de vie, et violette, si elle a ou non essayé de payer.
Lily : Bien, on dirait que Jessica gagne dans les quatre premières catégories.
Ted : Ne s’est pas battue pour payer…
Robin sort de sa chambre en robe de soirée.
Robin : Oh, ça ? C’est rien. Ca m’a couté trois mois de loyer, et euh, je ne l’ai jamais portée, parce que je l’ai achetée pour une grosse soirée à laquelle tu m’aurais invité ce qui n’a pas été le cas. Mais, tu sais quoi ? Ne te sens pas coupable.
Ted : Quel gros évènement ?
Robin : Ce truc avec ton oncle.
Ted : Son enterrement ? C’est tombé à l’eau, il est sorti miraculeusement de son coma.
Robin : Et je te pardonne. Maintenant, je peux avoir ma place et rencontrer Lenny Kravitz ?
Marshall rentre à l’appartement, ivre.
Marshall : Je l’ai encore fait !
Lily : Oh, chéri. Tu es encore ivre. Je ne peux pas croire que j’ai tenu le pari.
Marshall : Juste pour être clair, « Je l’ai encore fait !» ne fais pas référence… à mon état actuel d’ébriété.
Lily : A quoi cela fait-il donc référence ?
Une vidéo montre Marshall, nu avec 2 bouteilles scotchées aux mains.
Marshall : Mon nom est Marshall Eriksen. J’ai 33 ans et si mon potentiel futur employeur, Garrison Cootes, regarde ceci… Prosternez-vous devant Bièrcules !
Lily : Eh bien… ça pourrait être n’importe qui…
Le téléphone de Pete sonne mais celui-ci à les mains scotchées aux bouteilles.
Pete : Oh, bon Dieu…
Lily est au téléphone.
Lily : Pete, c’est Lily Aldrin. Je vais faire court. Tu vas retirer cette vidéo de Marshall. Tu sais pourquoi ? Parce que je suis amie avec trois filles avec lesquelles tu es sorti au lycée, et les filles se disent tout entre elles. Chaque, petit détail. Huh. Donc… tic-tac, Pete… tic-tac ainsi va l’horloge de la petite bite.
Ted : Pete a une petite bite ?
Lily : Aucune idée. Bon, qu’est-ce que vous prenez ?
Marshall : Cela devait finir par arriver. J’ai tellement essayé de supprimer mon… « côté-idiot-qui-ne-se-soucie-de-rien » qu’il s’est rebellé et s’est démené !
Robin : Ca pour sur !
Voix de Marshall : Regardez-moi ! Je suis un moulin à vent !
Marshall : De qui est-ce que je me fous ? Je ne suis pas prêt pour être un père. Je pensais que je l’étais, mais c’est comme si… Mon père n’a jamais fait de choses pareilles, vous savez ?
Lily : Mais s’il l’avait fait, tu l’aimerais tout de même. Et soit honnête, tu n’adorerais pas tomber sur une vidéo de lui, courant dans la rue, nu, criant : « Hé, Marshall, regarde-moi ! J’ai un stalactite sur la tête ! »
Barney se lève derrière Marshall et Lily.
Barney : Oh ! Salut les gars ! Oh ! Mon cou ! Uh… oh ! Eh ! Regardez-moi ça !
Robin : Barney, que fais-tu ici ?
Barney : Oh, j’ai dis à Nora que je ne partirai pas tant que je n’aurai pas de second rendez-vous, et je compte le faire. Je suis là depuis 9 heures. J’ai encore besoin d’une autre minute. Dites que je suis fou, mais je vais rester là tant qu’elle ne sera pas revenue.
Ted : C’est ce que je veux. Ce que ressent Barney pour Nora, je veux le sentir encore. Je ne veux pas choisir entre deux filles. Je veux être complètement baba d’une des deux.
Lily : Oui, le truc stupide qui nous fait tourner la tête, plutôt cool.
Marshall : C’est pas mal. Aussi, pour la postérité, déclaration d’un mec bourré ! Je ne boirais plus jamais.
Ted (de 2030) : Et évidemment…
Flash-back
Barney et Marshall sont au casino.
Marshall : Tapis Bièrcules ! Yeah !
Ted (de 2030) : Mais, là encore, je m’égare.
Fin flash-back
Le jour suivant, le téléphone de Marshall sonne.
Marshall : Allô ?
Garrison : Marshall ! Garrison Cootes.
Marshall : Oui, M. Cootes. Comment allez-vous ?
Garrison : Je voulais vous faire savoir qu’on avait mené notre petite enquête ; et il y a un truc gênant.
Marshall : Monsieur, le fait est que…
Garrison : L’arc-en-ciel dans cet échantillon est définitivement lié aux usines chimiques. Ok, je… Sauter une ligne… On vous adore ! On vous prend.
Marshall : C’est fantastique. Merci, M. Cootes.
Garrison : Bien, de rien. Oh, et quand vous êtes au bureau, essayer de porter quelque chose Bièrcules. Ok ? Whaou, c’était un gros serpent.
Marshall : Oh, il y a un serpent dans le marais ?
Garrison : Non, je parlais de votre pénis. A demain.
Marshall : J’ai eu le job.
Lily : Oui !
Marshall : Et je pense que mon patron est déjà en train de me harceler sexuellement. Mais il a vu la vidéo et il s’en fout !
Lily : Vu quoi ? Peut-être que la vidéo n’est pas si mauvaise après tout.
Le téléphone de Marshall sonne à nouveau.
Marshall : Oui. Allô ?
Pete : Hé Marshall, je suis Pete Durkenson. On est allé à Wesleyan ensemble.
Marshall : Oui, non, je sais. Pete, on a bu ensemble hier.
Pete : Tout à fait, maintenant, le message de Lily prend tout son sens. Ecoute, ne t’inquiète pas Bro’, j’enlève la vidéo.
Marshall : Tu sais quoi ? Laisse-la.
Pete : Comme tu veux, Bièrcules. (Il raccroche et se trouve dans une salle d’opération avec un homme sur la table) Scalpel.
Marshall : Tu sais quoi ? C’est bien. Je veux que mes enfants voient chaque partie de moi.
Lily : Oui. Même le côté où tu parcours l’East Village nu.
Marshall : Je vais rappeler Pete.
Lily : C’est une bonne idée.
Ted (de 2030) : Ce soir-là, j’ai amené Robin au Bal.
Robin : Merci de m’avoir emmené.
Ted : Le plaisir est pour moi. Et tu sais, tu pourrais trouver ça intéressant. Certains de ces mecs représentent l’histoire de New York.
Robin : Oui, oui. Où est Lenny Kravitz ?
Ted : Juste là. Leonard Kravitz, architecte de renommée mondiale. Ce mec est une star. Il va nous faire sa célèbre lecture de 90 minutes sur les poutres.
Robin : Bien, formidable. Je vais aller en trouver une moi-même et me pendre.
Ted : Ok.
Ted (de 2030) : Les enfants, vous ne pouvez pas contrôler quand tomber amoureux. Ce ne prend pas des jours pour y réfléchir. Quand ça arrive, vous le savez vite et avec une certitude absolue. Je l’avais oublié. Mais ça allait m’être rappelé.
Rédigé par Atchoum49