La bande est au McLaren’s.
Barney : Ainsi, moi et cette fille nous apprêtons à le faire derrière le zoo de Central Park. Le bonobo commence à nous faire le grand spectacle, et juste quand j’allais lui donner la même chose… Alors ?... J’ai… J’ai pas pu. J’ai juste… pas pu. Les gars, je sais que vous comptez les minutes avant de pouvoir vous échapper de vos vies monotones en écoutant comment la mienne est géniale, et j’aime faire ça pour vous, mais je peux vraiment pas ce soir.
Robin : Qu’est-ce qui se passe ?
Barney : Je veux pas en parler.
Robin : Hé, les gars, vous avez vu le match de catch mortel hier ?
Ted : Le meilleur que j’ai vu !
Barney : Très bien, je vais vous dire ! Ma mère va vendre la maison dans laquelle j’ai grandi. Tous mes souvenirs d’enfants disparus, comme ça !
Ted : Ca craint. Je suis passé par là, mon pote.
Marshall : De quoi tu parles ? Ta mère vit toujours dans la maison dans laquelle tu as grandi.
Ted : Avec son nouveau mari hippie, Clint. Le confort du foyer est un peu ruiné quand quelqu’un transforme votre ancienne chambre en ce qui est, j’en suis presque sûr, un temple du sexe tantrique. Avec tous les bambous, des joins et de la musique des années 60, c’est comme si mes vieux G.I Joes étaient bloqués dans un flashback bizarre du Vietnam.
Barney : De toute façon, j’ai besoin de vous les gars, pour retourner à Staten Island samedi et aider à tout ranger.
Lily : Tu attends de nous qu’on passe une journée entière à déménager la maison de ta mère ?
Barney : Bien sûr que non. Il y en a bien pour deux jours.
Robin : Je passe mon tour.
Ted : Pareil.
Marshall : Désinscris-moi.
Barney : Les gars, vous êtes adorables. Vous pensez sérieusement que moi, Barney Stinson, je peux pas vous forcer à faire ça ? J’ai poussé la reine à me faire un « Tope-là ».
Ted : Personne ne croit cette histoire.
Lily : Tu peux être capable de pousser les chirurgiens neurologues que tu as chopé à faire tout ce que tu veux, mais ça marchera pas sur nous.
Staten Island… maison de la mère de Barney.
Lily : Comment il a fait ça ?
GENERIQUE
Ted (de 2030) : Alors on s’est retrouvé à aider Barney à déménager sa maison d’enfance.
Barney : Waouh, Ted, le truc que tu emballes est carrément trop gros pour rentrer dans ce carton.
Ted : Ouais, c’est ce que ta mère m’a dit.
Barney : Comment oses-tu !
Ted : Non, elle a vraiment dit ça.
Mère : Oh, chéri, je croyais t’avoir dit que ça ne va jamais rentrer là-dedans.
James : Quelqu’un a commandé quelque chose de grand, sombre et génial ?
Tous : James !
Barney : Bro !
Ted : Comment ça va ?
James : Hé !
Mère : Oh, grand Dieu !
James : Maman.
Mère : Regardez mes deux fils. Si grands, beaux et forts.
Barney : M’man. Stop.
Mère : Et comment va mon délicieux petit fils ?
Barney : Oh, est-ce qu’il a eu les vêtements que je lui ai envoyés ?
James : Regarde donc. Alors ? Comme c’est mignon, n’est-ce pas ? C’est quand la dernière fois que tu as vu une couche dans un costume Dolce et Gabana ?
Marshall : Mardi au boulot. Quelques uns des partenaires sénior sont vraiment vieillissants.
Tes et Robin sont dans une chambre.
Robin : Alors, Ted, hier au boulot, je t’ai arrangé un coup avec cette fille super chaude, Liz.
Ted : Oh ouais ? Mm-mm. Qu’est-ce que tu as dit ?
Robin : Oh, tu sais, à quel point tu es drôle… Criminel. Elégant.
Ted : Qui, moi ?
Robin : Un amant incroyable.
Ted : Vraiment ?
Robin : Oh, ouais. J’étais comme, « il connaît le corps d’une femme mieux qu’elle ne le connait elle-même, des vagues sans fin de plaisir déferlantes et cassantes pendant des heures et des heures… » Bla, bla, bla. « Des orgasmes si intense que tu tombes juste dans les pommes. » Tout ça.
Ted : Robin ; comment pourrais-je être à la hauteur de ce résumé ?
Robin : Quoi ? Avec tout ce que tu fais là en bas.
Ted : Oh, Teddy Quartier Ouest peut le faire. On le sait tous les deux. Mais ce n’est pas le sujet. Je veux dire, tu as brisé la première règle de la présentation de gens : sous vendre. C’est comme si personne n’avait jamais vu Karaté Kid, tu dis pas, « C’est le meilleur film de tous les temps. » Tu dis, « Hmm, c’est pas mal » Et ensuite ils le voient et ça leur explose l’esprit. Parce que le sensei du Cobra Kai est trop genre, « Balance ton pied ! » Et Daniel-san est trop du genre… waaaa, wooooosh…
Robin : Peut-être que je t’ai un peu trop sur vendu.
James : Vraiment merci les gars pour votre aide avec tous ces trucs.
Lily : Oh, ça nous donne un rare aperçu de la fabrication de Barney Stinson. Comme, regarde ça. Qui était un petit joueur de basket avant qu’il ne devienne le plus grand pervers du monde ?
Barney : J’adorais le basket à l’école. Enfin, jusqu’à ce qu’ils me virent de l’équipe…
Flash-back
Barney : J’étais tellement génial, que le coach m’a demandé de partir parce que ce n’était pas juste pour les autres enfants.
Fin flash-back
Marshall : Ca parait plausible.
Barney : Hé. C’est vrai. Dis-lui, James.
James : Oh, ouais, il avait, genre, un bond de 1m20. Il aurait pu la mettre depuis l’extérieur, la mettre depuis l’intérieur… Il craignait. Le coach l’a viré de l’équipe, et maman lui a raconté cette histoire pour qu’il se sente mieux.
Barney : Oh, mon Dieu ! Regarde ça. Ma lettre du Général Postier. J’arrive toujours pas à croire qu’il ait pris le temps d’écrire ça…
Flash-back
Barney fête son anniversaire.
Barney : « Cher Barney… »
Général Postier : Je suis sincèrement désolé d’avoir perdu toutes les invitations que tu as envoyées pour la fête de ton huitième anniversaire. C’est pourquoi aucun de tes camarades de classe n’est venu. Pas parce que tu as vomi quand ils ont éteint la lumière au Planétarium. Personne ne l’a même remarqué. De plus, la mère de Janey Masterson est une pute, et avec son haleine au gin à dix heures du matin, elle s’est un peu énervée en nous virant du covoiturage. Sincèrement, Général Postier.
Fin flash-back
Barney : Merci.
Marshall : Est-ce que ta mère fait beaucoup ce genre de truc ?
James : Constamment. Je veux dire, elle met plus d’effort dans certains mensonges que dans d’autres.
Flash-back
Barney : Maman ? Qui est mon papa ? Tous les autres enfants à l’école savent qui est leur papa. C’est qui le mien ?
Mère : Oh, je sais pas… Ce type.
Fin flash-back
Robin : Elle t’a dit aussi que Bob Barker était ton père ?
James : Non. Non, non. J’ai eu le droit à Flip Wilson, Bill Cosby, James Earl Jones, Meadowlark Lemon… Et la liste est longue. Je peux toujours pas avoir une réponse potable à propos de qui est mon vrai père. Et Barney n’est pas d’une grande aide. Il croit toujours à tous les mensonges que ma mère nous a racontés quand on était petits. Pas moi. J’ai compris tôt. Attention ! Mickael Jackson m’a envoyé ce gant pour mes 10 ans… Putain.
Ted : Loretta a vraiment beaucoup menti a ses enfants.
Lily : Bien, elle n’est pas la seule. Toutes les fois que Marshall réagissait trop fort, sa mère décidait soudainement qu’il était « malade » et lui donnait des médicaments forts jusqu’à ce qu’il s’évanouisse.
Marshall : Je suis presque sûr que c’est ce qui a stoppé ma croissance. J’ai atteint 1m90 en CM2, et après je me suis arrêté.
Lily : Et après, il y a le mensonge parental le plus populaire dans l’histoire. Le père noël.
Marshall : Ouais, mais c’est un bon mensonge. Comme quand on dit qu’il va trouver la bonne fille, et s’installer.
Ted : Je trouve toujours ça rassurant.
Marshall : Tu vas la rencontrer, mon pote.
Ted : Tu penses vraiment ?
Marshall : Ouais !
Lily descend les escaliers un carton dans les mains, suivis de Marshall.
Lily : Le père noël est toujours un mensonge, et je ne mentirai pas à mes enfants.
Marshall : Bébé, c’est le père noël. Tu ne veux pas que nos enfants aillent dormir le soir de noël, avec le cœur plein d’espoir, leur tête plein de cauchemars fous à cause du sirop pour la toux, sachant qu’en bas Kris Kringle remplit leurs chaussettes de joie et remplit son ventre du lait et du lutefisk qu’ils lui ont laissé ?
Lily : Du lait et du lutefisk ? Le père noël n’a pas de cookies dans le Minnesota ?
Marshall : Ouais, c’est exactement ce qu’il faut au père noël à 3h du matin. Quand il affronte la tempête de neige au dessus des Rocheuses : une hypoglycémie. Non. Le père noël a besoin de protéines.
Lily : Je ne mentirai pas à nos enfants.
Barney : Ah… Mes lettres de Saint Valentin. La seconde base de la 6ème. J’ai toujours eu une lettre de Saint Valentin de chacune des filles de mes classes.
James : C’est rigolo que toutes ces filles aient la même écriture que le Général Postier, Maman, et… le roi du Home Run, Franck Aaron.
Barney : Ouais, les écolières… Au plus elles t’ignorent, prétendent qu’elles ont horreur de ton cran, t’enfermes dans le vestiaire après la trêve d’hiver, au plus elle t’aime en secret. Ce n’est pas… Qui est Sam Gibbs ?
James : Aucune idée. Pourquoi ?
Barney : Maman lui a adressé ça et ne lui a jamais envoyé.
James : Qu’est-ce qu’il y a dedans ?
Barney : Hé. C’est une photo de toi et moi quand on était petits.
James : Derrière maman a écrit : « Ton fils. »
Mère : Okay, tout le monde, le repas est prêt. Qui veut du Sloppy Joe ?
James : Maman, qui est Sam Gibbs ?
Mère : Ca ne me dit rien. Qui veut du Sloppy Joe ?
James : Il y a une photo de moi et Barney dans une enveloppe qui lui est adressée. Et tu as écrit « ton fils » derrière.
Mère : Oh, non, c’est… C’est écrit « Tonfils. » Pour Tonfils, dans le Dakota du Nord. C’est là où on a prit la photo. Charmante ville. On est allé faire du kayak, et vous deux avez secouru le chien du maire qui serpentait dans les rapides. Ce maire, Sam Gibbs, a demandé une photo, pour que la ville puisse faire des statues de vous deux. Je dois avoir oublié de l’envoyer. C’est embarrassant. Bon, et à propos de ces Sloppy Joes ?
James : Si cette photo a été prise dans le Dakota du Nord, alors pourquoi il y a notre vieille balançoire derrière ?
Mère : Je ne sais pas ! J’ai fait de mon mieux en tant que mère seule, et ça n’a pas toujours été facile, et je vous recommande de mettre la salade de choux sur le dessus du Sloppy Joe, parce que c’est délicieux comme ça !
James : T’arrives à la croire ?
Barney : Je sais. Oublier d’envoyer la photo. Ce pauvre sculpteur a du travailler de mémoire. Ces statues ne nous ressemblent sûrement pas du tout. Mais enfin, maman !
Retour dans la chambre…
Robin : Alors, Ted ? Tu étais inquiet que je t’ai sur vendu à Liz. Et bien, j’ai corrigé ke tir.
Ted : Comment ?
Robin : Je lui ai envoyé un autre e-mail. « Chère Liz. J’espère que ça n’a pas eu l’impression que je sur vendais Ted. La vérité est qu’il est authentiquement mignon, comme un homme de la terre, et je pense que vous deux pourraient vraiment aller ensemble. »
Ted : Merci. Merci. C’est parfait. Je prends totalement la pression…
Robin : « Est-ce qu’il va changer le monde au lit ? Non. Mais il est pas mal, ouvert aux critiques, et pas trop accro aux trucs bizarres. Il est pas si mal. Pas mal du tout. »
Ted : Tu vois, maintenant tu es allée trop loin dans l’autre…
Robin : « Je vais être honnête. Les quelques premières fois ne vont pas être aussi géniales. Il va dire : « Tu as fini ? » plus de fois qu’un serveur dans un restaurant bondé. »
Ted : Stop !
Retour dans le salon…
James : Ecoute-moi. Il n’y a pas de Tonfils dans le Dakota du Nord.
Barney : Maman…
James : Et Sam Gibbs n’était pas le maire. Il pourrait être un de tes pères.
Barney : Et bien, il n’est pas mon père. Mon père, c’est Bob Barker.
James : Barney ! Tu… Tu dois arrêter de vivre dans les contes de fée que maman nous a raconté ! Bob Barker n’est pas notre père. Sam Gibbs pourrait l’être, mais Bob Barker n’est absolument, pas ton père. C’est sans équivoque.
Marshall : Je suppose que tu as un problème avec le lapin de Pâques, aussi.
Lily : Pas maintenant.
James : Cette adresse n’est pas trop loin. Tu viens avec moi, ou pas ?
Marshall et Lily sont en route pour rencontrer Sam Gibbs avec Barney et James.
Barney : Alors on le fait ? On va vraiment déranger la retraite paisible de Long Island de l’ancien maire de Tonfils, dans le Dakota du Nord un dimanche après-midi ? Très classieux, James. Très classieux.
James : Tu as juste trop peur d’affronter la vérité. Tu vis dans un monde imaginaire.
Marshall : Peut-être qu’on aurait pas du amener ces Sloppy Joe.
Lily : Oh, ce qui est fait est fait.
Ted et Robin sont à l’arrière du camion conduit par James.
Ted : « Ted Mosby est solide comme un roc. » Non. « Fiable. » Non. « Robuste. » Non.
Robin : Pourquoi je vais pas sur le site de Chevrolet pour recopier les adjectifs ?
Ted : Je veux juste atteindre ce parfait homme moyen.
Robin : Et pourquoi ne pas aller sauvagement d’un extrême à l’autre et les laisser faire la part des choses ? « Ted Mosby est vraiment élégant, mais extrêmement violent, et très riche, mais ne contrôle pas sa vessie. » Oh, seigneur.
Ted : Quoi ?
Robin : Ce dernier choc m’a fait cliquer sur « envoyer ».
Ted : Oh, non.
Robin : T’inquiète pas. Je suis sûr que tout le monde va comprendre que c’est une blague.
Ted : Non, ils ne comprendront pas. Ils vont penser… Attends. « Tout le monde » ?
Marshall, Lily, Barney et James rigolent.
Barney: « Vraiment riche » ?
Ils arrivent devant une maison.
James : Tu es prêt pour ça ?
Barney : Pour quoi ? Je ne sais pas qui vit ici, mais ce n’est pas mon père. Attends, attends. S’il te plait, arrête. Juste… donne-moi juste une seconde, ok ?
James : Je croyais que tu avais dit que…
Barney : Viens. Je ne connais pas vraiment Bob Barker tu sais… Je ne suis pas fou. C’est juste que… J’avais besoin de ça. Je sais que ça peut paraître stupide mais je me suis jamais senti aussi bien que quand j’ai grandi, en ayant un père célèbre qui fasse que je me sente spécial. Mais tu as raison, James. Il est temps d’oublier les fantaisies. Il est temps de grandir.
James : Viens ici.
James sonne. Un homme noir ouvre la porte.
Homme : Je peux vous aider ?
James : Ouais… vous êtes Sam Gibbs ?
Sam : Oui.
James : Je suis James Stinson, et, je pense que vous puissiez avoir connu ma mère, Loretta Stinson… dans les années 70.
Sam : Loretta ! Ouais. Ouais, j’ai… j’ai connu Loretta.
James : Ma mère voulait vous envoyer ça.
Sam : Tu es mon fils.
Lily : Mon Dieu, ça doit être tellement dur pour Barney.
Marshall : Ouais, mais tu sais quoi ? Il a fait un grand pas aujourd’hui…
Barney : Papa ! Regarde-nous ! C’est comme 3 exemplaires du même type. Oh, mon Dieu, ça explique pourquoi j’ai toujours été si génial au basket. Les mecs, je suis noir ! Désolé. Afro-Américain. Non, je suis autorisé à dire les deux. Je dois aller chercher mon appareil photo !
Barney part en courant.
James : C’est mon jeune frère, Barney. Il pense juste qu’il a rencontré son vrai père aujourd’hui, et il ne le prend clairement pas si bien.
Sam : Oh, ma tête tourne aussi. Je veux dire, Loretta et moi, on ne s’est vu que pendant quelques mois. Vous étiez deux avant même que j’apprenne votre existence, et à ce moment, votre mère a été très claire elle voulait vous élever elle-même. J’ai eu l’impression que je devais respecter son souhait, mais j’ai toujours voulu vous rencontrer.
Ted : Attends. Barney et James ont deux ans d’écart. S’il n’a connu Loretta que pendant quelques mois, c’est impossible qu’il soit le père de Barney.
Robin : « C’est aussi presque un détective. »
Lily : Ne t’inquiète pas. On va… On va sortir Barney de là quand il reviendra.
Marshall : Ou alors, on pourrait juste le laisser avoir celui-là.
Ted : Quoi ?
Lily : Tu rigoles ?
Marshall : Les gars, Barney est en train de perdre la maison de son enfance, il a finalement admis que Bob Barker n’est pas son père, et ensuite il a vu James rencontrer son vrai père. Ca fait juste beaucoup en une seule après-midi. On peut pas le laisser être noir un jour ?
Barney, revenant : Tiens, Ted. Prends ça en photo !
Ted : Je pense qu’il faudrait Salvator Dali pour capturer ce moment particulier, mais je vais faire un essai.
Barney : Mec… Je pensais que j’étais un visage pâle caucasien, mais en vérité, je suis un vrai visage pâle Afro-Américain. Mec, essaye d’attraper un taxi à Manhattan. C’est bon, là ? Non, personne ne s’arrête pour ça. Ces mecs ne comprennent pas de quoi je parle.
Ted (de 2030) : Pendant cette après-midi, Sam et James ont commencé à découvrir tout ce qu’ils avaient en commun.
Sam est au piano et chante.
Sam : *Quand vient la nuit… Oh, et la terre est sombre…* Allez, tu connais ça. Allez. *Et la lune est seule… Lumière que l’on voit*
Barney : *Lumière que l’on verra*
Sam et James : *Oh, pas moi…*
Barney : *Non, paaaas moi*
Sam et James : *Aie peur*
Barney : *Hé ho !*
Sam et James : *Je ne verserai pas une larme*
Barney : *Non, je ne verserai pas une larme*
Lily vient chercher Barney pour qu’il arrête.
Sam et James : *Pas tant que… Tu te tiens… Près de moi* Ouais, tu y es. Allez.
Barney : *Chaque fois que tu as des problèmes, ne vas-tu pas te tenir*
Sam et James : *Près de moi*
Barney : *Ne vas-tu pas te tenir… Ne vas-tu pas te tenir maintenant ? Ne vas-tu pas te tenir maintenant ? Hé !*
Lily tire Barney par la cravate.
Sam et James : *Près de…*
Ted et robin sont dans le jardin.
Robin : Journée bizarre.
Ted : Journée bizarre.
Le téléphone de Robin sonne.
Robin : Hé, regarde ça ! Liz veut te rencontrer.
Ted : C’est super ! J’imagine. Attends une minute. Tu m’as dit que Liz était carrément une 10. Pourquoi voudrait-elle rencontrer le monstre incontinent que tu as décris ? Tu l’as sur vendue !
Robin : Peut-être un peu.
Ted : Tu as dit que c’était une 10.
Robin : Je n’ai pas précisé sur quelle échelle.
Ted : Tu as dit qu’elle ressemblait à une star de cinéma.
Robin : C’est vrai. C’est Robert De Niro. Mais, genre, super musclé, comme dans « Les nerfs à vif ».
Sam et James sont assis sur la marche devant la porte.
Barney : Papa, regarde comme je cours vite !
James : C’est vraiment un type mignon, et il est gentil avec mon fils.
Sam : J’ai un petit fils ?
James : Son nom est Eli.
Sam : Il est beau.
Barney : Papa, tu regardes pas !
Ted (de 2030) : Finalement, la plus étrange des après-midi de nos vies s’est terminée, et on est rentré à Staten Island, où Barney et sa mère ont eu une grande discussion de cœur à cœur.
La mère de Barney le rejoint dans sa chambre.
Mère : Barney ? Il faut que je te parle.
Barney : Moi d’abord. Maman, il y a quelque chose que je dois te demander, et je… je veux que tu sois honnête avec moi. Pourquoi les blancs aiment Carrot Top ?
Mère : Ecoute… J’ai toujours voulu être assez pour vous les garçons. Je pense que c’est pour cela que ça me fait mal à chaque fois que vous me parlez de vos pères, parce que j’ai toujours essayé si fort d’être vos deux parents. Mais j’étais égoïste. Vous méritez la vérité. Alors la voilà. Sam n’est pas ton père.
Barney : Tu es sûre ?
Mère : Oui. Il est noir, chéri. Mais si tu veux, je peux vous dire qui est vraiment ton père.
Ted (de 2030) : Et à ce moment, Barney vit soudainement son enfance plus clairement qu’il ne l’avait jamais fait.
Flash-back
Homme : Je suis désolé, mais votre fils ne peut pas être dans l’équipe. Il est trop mauvais.
Barney : Qu’est-ce qu’il a dit le coach, m’man ?
Mère : Il a dit que tu étais simplement trop bon pour l’équipe. Ce n’est pas juste pour les autres garçons. Mais ce n’est pas grave. On pourra jouer tous les deux dans l’allée de derrière.
A son anniversaire…
Barney : Pourquoi personne n’est venu ?
Mère : Oh, tu sais quoi, chéri ? Apparemment, il y a eu un mélange avec le courrier. Je viens de recevoir cette lettre du Général Postier.
Barney : « Cher Barney, je suis sincèrement désolé d’avoir perdu toutes les invitations que tu as envoyé pour la fête de ton huitième anniversaire. »
A Noël… La mère de Barney dépose les cadeaux au pied du sapin. Barney et James la regarde faire assis dans l’escalier.
Fin flash-back
Barney déchire le papier que lui tend sa mère.
Mère : Barney.
Barney : C’est ok, maman. Je n’ai pas besoin de ça.
Mère : Mais c’est ton père.
Barney : J’ai déjà un père. Et son nom… est Loretta.
Ted (de 2030) : Les enfants, votre oncle Barney a grandi sans père. Et ça l’a toujours fait se sentir incomplet. Mais alors qu’il faisait un câlin à Loretta, là au milieu des cartons dans lesquels se trouvait son enfance heureuse, il a réalisé qu’il avait une maman d’enfer.
Sam et James chantent encore au piano…. Quand Barney arrive derrière et chante également, la voix modifiée. Sam et James se lèvent et partent.
Barney : Attendez. Papa ! James ! Vous allez où ? C’est le meilleur moment. On peut aller faire du camping ?
FIN