En 1988, un petit garçon lit un livre.
Ted (de 2030) : Quand votre oncle Marshall avait 10 ans, il a lu un livre appelé « La vie parmi les gorilles ». Il a été écrit par une anthropologue nommée Dr. Aurelia Birnholz-Vazquez, et ça raconte l’histoire de l’année qu’elle a passée parmi les gorilles Western Lowland au Cameroun. Quand le Dr. Birnholz-Vazquez est venue faire un exposé à la fac locale, Marshall, le plus jeune membre de l’auditoire, a levé la main pour poser une question.
Marshall : Quel conseil donneriez-vous à un anthropologue débutant ?
Dr. Birnholz : Tu veux être anthropologue ?
Marshall : Yep. Quand je serai grand, je veux aller vivre avec les gorilles, comme vous.
Ted (de 2030) : Ce qu’elle a dit ensuite a changé sa vie.
Dr. Birnholz : Oh, c’est merveilleux, mais j’ai peur que tu ne puisses pas. Ils seront tous morts d’ici là.
En 2006, à l’appartement…
Marshall : …et si des sanctions économiques et des restrictions commerciales ne sont pas imposées, la destruction des forêts tropicales continuera et plus d’un million d’espèces seront éliminées.
Ted : Donc tu ne veux pas de café ?
Marshall : Je dis que l’industrie du café provoque un irréversible…
Ted : D’accord, je le jette.
Marshall : Okay, une tasse. Le Gamin doit être éveillé. Premier jour de travail et tout.
Ted : J’en reviens pas que tu nous précèdes dans le monde du travail. « Le Gamin » est devenu « l’homme ».
Marshall : Okay, c’est juste un stage pour gagner un peu d’argent. Après l’école de droit, je travaillerai pour le NRDC. Ils vont arrêter le réchauffement de la planète.
Ted (de 2030) : Je veux dire… ils ont fait de leur mieux.
Lily : Voilà le sac avec ton déjeuner.
Marshall : Okay, je t’aime parce que, premièrement tu m’as fait un sac pour déjeuner et deuxièmement, tu ris à chaque fois que tu dis le mot « sac ».
Lily : Je t’aime, Marshmallow.
Marshall : Je t’aime.
Ted : Je t’aime aussi, Marshmallow.
Marshall sort de l’appartement et voit un carton à la porte.
Marshall : Heu… Oh. Ted ?
Ted : Oh, non. Non, elle n’a pas fait ça.
Marshall : Si. Si, elle l’a fait.
Lily : Un autre paquet de nourriture ?
Ted (de 2030) : Un autre paquet de nourriture. Ca faisait près d’un mois que j’entretenais une relation longue distance avec Victoria. Les relations longue distance sont une mauvaise idée.
Marshall : Combien ça fait jusqu’à maintenant ?
Ted : Trois.
Lily : Et combien lui en as-tu envoyé ?
Ted : Par courrier ou dans mon esprit ? Zéro. Elle mène avec 3-0. Oh ! Des petits gâteaux ! Super. Je parie qu’ils sont délicieux, en plus. Ouaip, ils sont délicieux. Merde ! Je ne mérita pas ces délicieux petits gâteaux. Bon dieu, je me déteste.
Marshall : On dirait moi à 15 ans.
Ted (de 2030) : Marshall allait travailler pour une grosse société appelée Altrucel. Altrucel était célèbre pour fabriquer la substance jaune pelucheuse sur les balles de tennis. Je veux dire, c’était une grosse société, donc ils faisaient d’autres choses… Mais la plupart du temps, ils voulaient que le public se concentre sur la substance jaune pelucheuse. Quoi qu’il en soit, Marshall avait réussi à obtenir un stage dans leur service juridique parce qu’il connaissait quelqu’un qui y travaillait.
Bureau de Barney, le téléphone sonne.
Barney : Barney, j’écoute.
Voix : Mr. Stinson, ici Willis de la sécurité. Désolé de vous déranger, mais nous devons vous informer de la présence d’un Yéti dans l’immeuble.
Barney : Un Yéti ?
Voix : C’est cela, monsieur, un Bigfoot. Nous ne voulons pas vous alarmer, mais il a été repéré à votre étage.
Il voit Marshall passer devant son bureau.
Barney : Oui ! Regarde-toi ! Tu es habillé d’une manière clairement ascendante.
Marshall : Whoa. C’est une collection d’affiches de motivation.
Barney : Ouais, ben ouais. Je les ai tous : Travail d’équipe, Courage, Incroyabilité…
Marshall : Il y en a un pour Incroyabilité ?
Barney : Ouais, je l’ai fait faire. Assieds-toi.
Marshall : Hey, maintenant que je travaille ici, vas-tu enfin me dire à quoi consiste exactement ton boulot ?
Barney : Je t’en prie.
Homme 1 : Mon poto !
Homme 2 : Mon poto !
Barney : Hey, Blauman, Bilson, voici Marshall. Ces types sont dans le juridique. Tu vas bosser avec eux.
Marshall : Marshall Eriksen. Heureux de faire votre connaissance.
Bilson : Jolie cravate. Ketchup.
Blauman : Oh, ketchup ! C’est pourtant vrai.
Marshall : Où ? Je ne… je ne vois pas…
Barney : Marshall ? Par ici. Ta cravate est ketchup. Ca veut dire A1. A1 ? T’as pigé ? Essaye de t’en souvenir.
Bilson : Okay, Eriksen, au boulot. Il est 4 heures du mat. Il pleut dehors. Ding dong ! Quoi ? La sonnette ? Oh, coucou, Jessica Alba nue sous un imper. Mais attends… toc toc. Quelqu’un à la porte de derrière ?
Marshall : Je n’ai pas de porte de derrière.
Bilson : Oh, ça alors, Jessica Simpson ? Quelle surprise ! Deux Jessica, tu dois en choisir une. Que fais-tu ? Vas-y.
Marshall : D’accord. Ben… je suis fiancé, alors…
Bilson : La fiancée n’est pas en ville. Que fais-tu ? Vas-y.
Marshall : On est toujours fiancés, même si elle…
Bilson : Okay, la fiancée est morte. Renversée par un bus. Que fais-tu ? Vas-y.
Ted et Robin sont au McLaren’s.
Ted : T’es sûre que t’en veux pas un ?
Robin : Combien en as-tu mangé ?
Ted : Quatre. Quarante. Non, juste quatre. Et le glaçage de deux autres. Donc, quoi qu’il en soit, voilà le problème.
Flashback
Ted est au téléphone.
Ted : Hey, c’est Ted. J’imagine que tu dors. Quoi qu’il en soit, j’ai reçu le paquet, et c’est génial. Voilà, écoute… Mmm. Mmm !
Fin flashback
Ted : Alors je suis là, la bouche pleine de ce délicieux petit gâteau. Et… j’ai dit une connerie.
Flashback
Ted : Oh, et, heu… ne t’en fais pas, le tiens est en route. Je l’ai envoyé il y a quelques jours. Et il est formidable. Vraiment, vraiment formidable.
Fin flashback
Ted : Pourquoi j’ai dit ça ? Je pense que le glaçage m’a fait mentir.
Robin : Oh, sacré Teddy.
Ted : Ouais. Alors maintenant, quoi que je lui envoie, elle saura que je l’ai envoyé après lui avoir parlé. Donc voilà le problème. Tu bosses là-dessus. Je vais manger ce gâteau.
Robin : D’accord, voilà ce que tu vas faire : fais un paquet de trucs de New York… des bagels H&H, un porte-clés de l’Empire State Building… et ensuite, recouvre le paquet avec un New York Times… Tu suis ? D’il y a trois jours.
Ted : C’est brillant. Tu es brillante. Tu sais, c’est drôle, il n’y a pas si longtemps, j’ai demandé à Marshall et Lily un conseil pour t’impressionner.
Robin : C’est drôle.
Ted (de 2030) : Et voilà pourquoi c’était drôle.
Flashback
Lily et Robin sont à l’appartement.
Ted (de 2030) : Je ne savais pas du tout qu’un peu plus tôt, voilà ce que Robin disait à Lily sur moi.
Robin : Okay, très bien. J’ai des sentiments pour lui.
Fin flashback
Ted : Alors c’est ironique, la fille que j’aimais m’aide à impressionner la fille que j’aime maintenant.
Robin : L’ironie est évidente, Ted.
Marshall rentre du boulot.
Lily : Hey ! Comment s’est passé ton premier jour ?
Marshall : Je ne veux pas en parler. Les types avec lesquels je bosse sont des connards.
Lily : Quoi ?
Marshall : Ils sont cons !
Lily : Comment ça ils sont cons ?
Marshall : Oublie ça, je ne veux pas en parler. Comme aujourd’hui au déjeuner.
Flashback
Marshall est au boulot et sort son déjeuner que Lily lui a préparé.
Bilson : Qu’as-tu là, Eriksen ? Maman a préparé ton déjeuner ?
Marshall : Pour ton information, c’est ma fiancée qui l’a fait.
Blauman : Oh… Elle a retiré la croûte de ton sandwich aussi ?
Marshall : Non.
Il remet sont sandwich dans le paquet et sort un papier.
Blauman : Qu’est-ce que c’est ?
Marshall : Rien. (Bilson lui arrache le papier des mains) Donne ça.
Bilson : « Cher Marshmallow. Bonne chance aujourd’hui. Je t’aime. Lilypad.
Marshall : Donne ça.
Bilson : Ps : Si tu as déplié ce mot, ton baiser est déjà sorti. Vite… attrape-le. »
Marshall : Rends-moi ça. Hey, donne-le. Donne-moi… Donne-le !
Fin flashback
Lily : Oh, quels cons ces types ! On est adorables.
Marshall : Je sais. Bon sang. C’est comme subir un nouveau bizutage. Sauf que cette fois, mes tactiques de Ninja ne suffiront pas pour les convaincre. Pas même la bonne vieille tactique.
Il fait le robot.
Lily : Chéri… Ca serait cool d’avoir un peu plus d’argent, mais… mais, si tu n’es pas heureux, ça ne vaut pas le coup.
Au bar…
Marshall : Je démissionne.
Barney : Quoi ? Non. On s’amuse tellement. Toi, moi, travaillant ensemble. C’est génial.
Marshall : On ne travaille même pas ensemble, Barney. Je suis au service juridique et tu es… Sérieusement, qu’est-ce que tu fais ?
Barney : Je t’en prie.
Marshall : Je suis désolé, mon pote, ce truc de corporation, c’est juste… c’est pas pour moi.
Barney : Oh, bien sûr que c’est pas pour toi. C’est pour Lily.
Marshall : Quoi ?
Barney : Marshall. Lily est une prise. Mais tu penses vraiment que tu vas garder une fille aussi géniale sans paquet ?
Marshall : Le paquet ?
Barney : Le paquet. La maison. La voiture. Envoyer vos enfants dans une bonne école. Des vacances de temps en temps.
Marshall : Lily n’en a rien à faire de tout ça.
Barney : Ben, non… pas pour le moment, mais que ressentira-t-elle dans quelques années, quand elle t’entretiendra avec un salaire de puéricultrice de jardin d’enfant pendant que tu seras au tribunal à défendre quelques… castors… Sud-américains… en voie de disparition.
Marshall : Elle sera heureuse.
Barney : Okay. Mais seras-tu heureux en sachant que tu aurais pu la rendre encore plus heureuse ?
Au boulot de Marshall…
Bilson : Et toutes les quatre sont complètement nues. Tu dois en choisir une. Que vas-tu faire ? Vas-y.
Marshall : J’imagine, heu… Bea Arthur.
Bilson : Ahh ! Faux ! Betty White. Nettoie tout ça, Eriksen.
Retour au bar avec Ted et Robin.
Robin : Alors, elle a déjà reçu le paquet formidable ?
Ted : Yep. Hier.
Robin : Elle l’a aimé ?
Ted : Ooh, elle l’a aimé.
Robin : Alors quel est le problème ?
Ted : Je lui parlais l’autre nuit. Et, il faut que je te dise, on se téléphone toutes les nuits pendant environ une heure et demie. Au bout d’un moment tu n’as carrément plus rien à dire.
Flashback
Ted est au téléphone, assis sur le canapé.
Ted : Qu’as-tu pris au déjeuner aujourd’hui ? Oh. Du pain de seigle. Ouais.
Il s’endort.
Fin flashback
Robin : Oh, sacré Teddy.
Ted : Je suis bon, d’habitude, comme petit ami, mais ce truc de ne jamais voir l’autre, c’est pénible. Peut-être que c’est pas faisable. Je sais clairement ce que je dois faire.
Robin : C’est plutôt clair.
Ted : Je dois aller en Allemagne et la surprendre.
Robin : Tout à fait ce que je pensais. Sors de mes pensées, mec !
Marshall est dans le bureau de Barney.
Marshall : Barney, qu’est-ce que je dois faire pour que ces imbéciles me laissent tranquille ?
Barney : Marshall, regarde les pingouins.
Marshall : Les pingouins ?
Barney : Sur le mur.
Marshall : « Conformité. C’est celui qui est différent qu’on abandonne dans le froid ». C’est une affiche de motivation ?
Barney : Regarde-toi, Marshall. Tu n’es pas heureux. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu es différent. Maintenant, je présume que tu pourrais apprendre à t’aimer comme l’unique petit flocon que tu es, ou… tu pourrais complètement changer de personnalité, ce qui est vraiment plus facile.
A l’appartement…
Lily : Changer de personnalité ? C’est terrible, et pas du tout motivant.
Marshall : Pas forcément. Okay, au début, j’étais consterné, mais ensuite j’ai réalisé que c’était exactement comme le Dr. Aurelia Birnholz-Vazquez dans « La vie parmi les gorilles ». Je dois obtenir l’acceptation du troupeau en me comportant exactement comme l’un d’entre eux. C’est une étude anthropologique. C’est pas cool ?
Lily : Ca ressemble plutôt à une pression de tes pairs.
Marshall : Non, non, non. C’est complètement anthropologique, et c’est cool et je vais le faire.
Lily : Ouais, je suis absolument sûre que c’est une pression de tes pairs. On a une assemblée tous les ans.
Marshall : Je vais faire semblant d’être quelqu’un qui cède à la pression de ses pairs.
Lily : D’accord, mais si ces types essayent de te forcer à fumer, que vas-tu dire ?
Marshall : Seulement quand je suis bourré.
Lily : Bon garçon.
Ted (de 2030) : Et donc, pour s’harmoniser avec les gorilles, Marshall apprit à agir comme un gorille, et il a fallu qu’il prenne des cours de gorille.
Marshall et Barney sont au McLaren’s.
Barney : Okay, ça m’excite. Mais si je dois te guider, je dois savoir que tu es excité aussi.
Marshall : Oh, je le suis, je le suis, je suis excité.
Barney : Ouais, mais c’est une chose de le dire, s’en est une autre de le montrer. Montre-le.
Il se lève et lève la main pour que Marshall la tape.
Marshall : Je suis excité !
Il se lève et tape dans la main de Barney.
Barney : C’était quoi, ça ? (Marshall retape) Marshall, je devrais sentir les trémolos d’excitation secouer mon corps comme une invasion. Là, c’était comme une chatte enceinte inoffensive sur une véranda, qui tente vainement d’écraser une mouche par un Dimanche après-midi de farniente.
Marshall : Wow, c’était vraiment spécifique.
Barney : Montre-moi que tu es excité ! (Marshall tape à nouveau dans la main de Barney) Faisons-le ! Ow ! Ca fait mal !
Marshall : Trop mal.
Barney : Et ensuite, tu le glisses au type lors d’une discrète poignée de main et tu l’auras refilé.
Marshall : D’accord. Refilé quoi ?
Barney : Peu importe.
Marshall : Cool. Et c’est quel type ?
Barney : Il y a toujours un type.
Marshall : Okay, d’accord, je… je pense être prêt.
Barney : T’es sûr ? Tu veux répéter ton histoire encore une fois ?
Marshall : D’accord. Mon pote, écoute ça. Je suis à San Diego avec deux de mes frangins de Kappa, et ils font tous : « Yo, Eriksen, faisons les strip clubs. » Alors je fais genre : « Snapadoo ! » Donc on trouve ce repaire de filles nues près de l’aéroport… (Marshall est au boulot et parle à ses collègues) …et c’est là que le videur nous a foutus dehors. Maintenant, je ne sais pas si Svetlana a fini par avoir sa carte verte, mais les mecs, une bague en faux diamant ? Ca valait chaque penny, mon vieux.
Blauman : Eriksen… c’était ketchup !
Bilson : Super histoire.
Marshall se regarde dans un miroir et a la tête d’un gorille.
Ted est à l’appartement, devant son ordinateur.
Ted (de 2030) : Le lendemain matin, j’étais sur le point d’acheter mon billet pour l’Allemagne, quand j’ai reçu un e-mail.
Ted : Uh-oh.
Il est maintenant au bar avec Robin.
Robin : « Hey, Ted, désolée d’avoir raté ton appel hier soir. Cette histoire de longue distance craint, hein ? Ecoute, j’ai réfléchi et j’ai vraiment besoin de te parler ce soir. Je t’appelle à 23 heures. Victoria. » Et ?
Ted : Et elle va me larguer. Quelqu’un a-t-il déjà dit : « Ecoute, j’ai réfléchi, » et a poursuivi avec quelque chose de bon ? C’est pas comme : Ecoute, j’ai réfléchi, les choco au beurre de cacahuète sont sous-estimés. Qu’est-ce que ça peut être d’autre ? Que pourrait-elle avoir à me dire qu’elle ne pouvait pas écrire dans un e-mail ?
Robin : J’ai coupé tous mes doigts ? Ted, t’es un mec génial. Je le sais, tu le sais, elle le sait. Je pourrais parier des millions de dollars… non, je suis même encore plus confiante. Je pourrais parier des milliards de millions de dollars qu’elle n’appelle pas pour rompre avec toi.
Ted : Merci. Tu as raison. Je suis fou. Donc je pourrais déjà acheter ce billet d’avion, pas vrai ?
Robin : J’attendrais.
A l’appartement, Lily peint alors que Marshall est au téléphone.
Marshall : Comment va, Blauman ? E-bombe ici. On va toujours au karaoké ? Nullos. Je vais assurer si fort au micro que tes oreilles vont pisser le sang. A tout à l’heure, marionnette.
Lily : Okay… qu’en penses-tu ?
Marshall : Ketchup.
Lily : Ketchup ?
Marshall : Ouais.
Lily : Ecoute, tu sais, quelle que soit l’anthropologie que tu fais au boulot, ça te regarde, mais évite d’agir comme ça ici, s’il te plait.
Marshall : Lily, quand le Dr. Aurelia Birnholz…
Lily : Non, quand le Dr. Australie Bassin-pour-Oiseaux-Vaseline est rentrée de chez les gorilles, elle n’a pas foncé retirer les lentes des cheveux des gens et… et balancer des excréments. Je te demande juste de laisser ça au bureau.
Marshall : Pourquoi ?
Lily : Parce que tu agis comme l’un de ces types et ces types sont nuls.
Marshall : Okay, ces types étaient limite au début, oui, mais c’est vraiment des bons mecs et si tu les connaissais, tu le verrais. Viens au karaoké avec nous ce soir, et tu verras qu’ils ne sont pas nuls du tout, okay ?
Lily : Okay.
Au karaoké…
Blauman : Mais attends, toc-toc, porte de derrière, qui est-ce ? Angelina Jolie… attends, en fauteuil roulant. Qu’est-ce que tu fais ? Vas-y.
Bilson : Mon pote, Scarlett Johannsen sans bras, tous les jours de la semaine. Ouais.
Lily : T’as raison. Ils sont délicieux.
Marshall : Alors, Barney, tu vas chanter quelque chose ?
Barney : Nah. Je ne suis pas tellement karaoké.
Marshall : Vraiment ? Je croyais que t’étais complètement fan.
Barney : Oh, comprends-moi bien. Je suis bon. Le meilleur, vraiment. Mais c’est le plus grand samouraï qui laisse son épée rouiller dans son fourreau.
Lily : Oh, bébé, ils ont notre chanson. Faisons « Don’t go breaking my heart. »
Bilson : Quoi ?
Marshall : « Don’t go breaking my heart » Elton John, Kiki Dee.
Bilson : Pas moyen. Tu vas y aller avec Black Sabbath.
Lily : Ben, en fait, Marshall et moi avons cette petite chorégraphie.
Marshall : « Iron man. » Je pourrais faire « Iron man ».
Blauman : Ketchup.
Bilson : Ketchup, mec.
Blauman : On lui dit ? D’accord, Eriksen, j’ai de bonnes nouvelles. Lundi, Bilson et moi allons parler à Montagne de la DRH. Quand tu seras diplômé, on veut que tu bosses avec nous. Qu’en dis-tu ? Oui !
Bilson : C’est mon pote !
Blauman : Je te l’avais dit. (Lily se lève) Aw, on va prendre possession du bureau.
Lily : Okay, c’est grossier. Quand allais-tu me dire que tu avais complètement changé d’objectif de carrière ?
Marshall : Rien n’a changé, okay ? Je veux toujours œuvrer pour l’environnement. J’ai juste pensé que je pourrais me faire un peu d’argent pendant quelques années. On pourrait acheter un appartement, envoyer nos enfants dans de bonnes écoles. Tu pourrais quitter ton job et te consacrer à ta peinture. Je sais que tu dis que tu n’en as pas besoin, mais… Je t’aime et je veux te le donner de toutes façons. Je veux te donner le paquet.
Lily : Le paquet ?! Tu m’as déjà donné le paquet. Tu as un super paquet, Marshall. J’aime ton paquet.
Marshall : Lily, tu es la plus incroyable femme que je connaisse et tu mérites un gros paquet.
Lily : Ton paquet a toujours été assez gros. Tu ne t’en rends peut-être pas compte, Marshall Eriksen, mais tu as un énorme paquet.
Robin est au boulot et son téléphone sonne.
Robin : Allô.
Ted : Pourquoi n’a-t-elle pas encore appelé ?
Robin : Okay, t’es en train de te rendre fou. C’est samedi soir. Sors et fais quelque chose.
Ted : Non, ça sert à quoi de sortir ? J’ai une petite amie… pour le moment. D’ailleurs, si je sors, qui va regarder les infos ? Je suis environ la moitié de ton public.
Robin : Je suis flattée que tu penses que nous avons deux téléspectateurs. Elle ne va pas rompre avec toi, Ted. Tu es formidable.
Ted : Merci. Quoi qu’il en soit, il est presque 23 heures. Il faut que je te laisse. Merde.
Ted (de 2030) : Et alors que j’étais assis à la maison, à attendre que le téléphone sonne, quelque chose s’est produit en moi.
Ted : Je suis vraiment assis à la maison à attendre que le téléphone sonne.
Ted arrive au karaoké.
Barney, chante : « He’s giving you the blues. You want to graduate, but not in his bed. Here’s what you got to do. Pick up the phone… »
Ted : Marshall.
Marshall : Hey, hey.
Ted : Mon pote, j’ai l’impression de ne pas t’avoir vu depuis un mois.
Marshall : Ouais. Ouais. Comment ça va ?
Ted : Je pense que Victoria est sur le point de me larguer.
Marshall : Oh, mon dieu, je suis désolé, mec.
Ted : Ouais, ben, honnêtement j’ai du mal à me souvenir de ce dont elle a l’air. Plus j’essaye de la visualiser, moins j’y arrive. Par exemple, je me souviens de ce qu’elle me fait ressentir. C’est juste que… je ne me la rappelle pas complètement. C’est comme si j’essayais de préserver quelque chose qui est déjà parti.
Marshall : Préserver quelque chose qui est déjà parti. On dirait la loi environnementale.
Ted : Je ne sais pas. On lutte tellement dur pour nous accrocher à ces choses donc on sait qu’elles vont finir par disparaître. Et c’est vraiment noble, mais même si on évite à chaque forêt tropicale de se transformer en parking, ben où va-t-on garer notre voiture ?
Marshall se lève et va voir le gars du karaoké.
Barney : « Done dirt cheap ! Dirty deeds. Done dirt cheap ! Dirty deeds. Done dirt cheap ! Dirty deeds and they’re done dirt cheap, ow. Dirty deeds and they’re done dirt cheap… » Uh, rockupé. Mon pote, que… ?
Marshall lui dit quelque chose à l’oreille et lui passe le micro.
Homme : Ensuite, Marshmallow et Lilypad.
Marshall : « Don’t go breakin’ my heart. »
Lily : « I couldn’t if I tried. »
Marshall : « Honey, if I get restless. »
Lily : « Baby, you’re not that kind… »
Ted (de 2030) : Il s’avère que certaines choses méritent d’être préservées. Mais voilà la vraie question : Il est 2 heures du mat. Vos amis chantent encore au karaoké, mais vous rentrez à la maison de bonne heure parce que vous attendez un appel de votre petite amie en Allemagne, qui était censée vous appeler il y a 4 heures. Et puis le téléphone sonne.
Ted : Allô.
Robin : Salut, Ted. C’est Robin. Um, écoute, je sais qu’il est tard, mais, heu… tu veux venir ?
Ted (de 2030) : Qu’est-ce que tu fais ? Vas-y.
The end