The Wall Street Journal

Lors du festival du film de Sundance, Josh Radnor s'est fait interviewer par The Wall Street Journal.

A première vue, le film de Josh Radnor, happythankyoumoreplease, un film sur des New yorkais jonglant entre amour, amitié et challenge d’adultes, nominé au festival du film Sundance sonne un peu comme une version cinématographique de ce qu’il joue quotidiennement : Ted Mosby dans la comédie de CBS How I Met Your Mother.

« Pas vraiment » dit Radnor, « c’est un cousin de la série, je suppose, parce que les descriptions paraissent semblables, démographiquement, mais le ton et les thèmes explorés sont complètement différents. » C’est un projet de plusieurs années, le film commence quand Sam Wexler (joué par Josh), un auteur, commence une amitié improbable avec un garçon qu’il voit dans le métro. Malin Akerman, Kate Mara, Zoe Kazan et Tony Hale partagent la vedette.

Radnor nous a parlé récemment des origines du film.

 

Le Wall Street Journal : Étant donné votre travail quotidian [sur la série], quand avez-vous eu le temps d’écrire et de réaliser ?

Josh Radnor : J’ai écrit le scénario pendant les premières et deuxièmes saisons de la série. Et ensuite les deux ans d'après, j’ai lu une tonne de livres avec les acteurs, j’ai cherché à le financer. Et ensuite tout a bougé très vite. Nous avons eu l’argent en avril, six semaines de pré-production et avons tourné en juillet. Nous avons reçu le financement et avons été sélectionné à Sundance.

 

Quelle était votre impulsion pour le film ?

Et bien, je n'avais pas l'intention initialement de le réaliser; j'essayais juste de me donner une grande opportunité dans un film. J'avais quelques idées traînantes et me les suis efforcés de mettre dans un projet. L’un était sur un gars qui est en retard à une réunion, voit qu’un gosse est séparé de sa famille dans le métro et finit par le prendre à la réunion, et ensuite il essaie de le prendre avec lui. Un autre est que j’ai cette magnifique amie, appelée Friends qui a l’Alopécie, qui a un désordre auto-immune, elle n’a aucun cheveu sur son corps. Je croyais toujours qu’elle serait la base pour un personnage. Et il y a quelques années, elle m’a joué une chanson de Kander et Ebb rendu célèbre par Liza Minnelli et j’ai voulu finir un film avec cette chanson. C’est une bizarre façon d’écrire mais j’ai entendu il y a des années que quand Tony Kushner avait écrit « Angels in America », il a dit qu’il voulait écrire sur des anges, les Mormons et Roy Cohn et vous pouvez avoir peu d’ingrédients et cuisiner avec, alors c’est ce que j’ai fait.

 

Qu’est-ce qui a changé d’être derrière la caméra ?

Un peu d'exaspération, chaque fois que j'ai regardé le programme et ai vu que je n'étais pas derrière la caméra, c’étaient les jours que j'ai appréciés le plus — quand j'étais le réalisateur. J'ai apprécié tout le processus entier plus que je ne l’aurais cru. Psychologiquement, si je suis vraiment honnête avec moi, je ne sais pas comment, sérieusement, j'étais quand j'ai commencé les réunions. J'avais une mini-attaque de panique quand le financement est arrivé en fait, parce que les enjeux me sont apparus tout à coup. Mais en général, c'était super. J'ai constaté que filmé ressemble à une série d'exercices à résoudre; cela a fait appel à une partie jusqu'ici inexploitée de ma personnalité.

 

Avez-vous compté sur beaucoup d'amis pour aider à remplir la production ?

J'avais quelques amis et connaissances dans de petits rôles, mais les rôles principaux étaient les gens que j'ai casté et pris juste parce que j'ai cru qu’ils étaient ceux qu’il fallait. Quant à mon équipe, il y a mon ami Jesse Hara, avec qui j'ai grandi à Columbus, OH, était mon producteur et confident — la personne qui connaissait le script aussi bien que moi et m'a dit chaque fois que je ne pouvais pas perdre une ligne spécifique de dialogue. Le reste était basé sur les références de mon agence et d'autres collègues.

 

Sundance essaie d’augmenter la présence de médias cette année — vous a-t-on demandé d’avoir un blog ou Twitter ou n'importe quoi comme ça ?

Rien directement. Sundance laisse fondamentalement la publicité et le marketing à vous et votre équipe. J'ai eu des conversations sur ça, mais pour quelques raisons que ce soit, cela me fait vraiment flipper.

 

Vous pouvez demander à votre co-star de HIMYM pour cela, depuis qu’il est si prolifique sur Twitter. Le fait de parler à votre équipe TV a été d'un grand secours pour votre film ?

Ils ont été tous stupéfiants, super. En fait, ils viennent tous une heure plus tôt alors je peux prendre mon vol pour Sundance. Ils sont d'un grand soutien.

Article original

Traduction par Stephe